mercredi 4 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui j’écris pour ceux qui restent à la maison qui irons pas se battre avec la tempête. Il est toujours question de mon senti… Je suis assis tout à côté de la fenêtre et je regarde la neige tomber. Je sais pas pour vous mais moi ça m’apaise. Mais non je suis pas psychopathes, je suis pas antisocial et pour les remords j’en ai plein. J’essais toujours de faire le bien… Je sais pas trop comment faire après cette vague d’amour sur internet… Pour les nouveaux lecteurs-trices sachez que vous entrez dans ce que j’appelle le goulag occidental qui est moins triste que le russe mais où y’a aussi des personnes qui vivent en exil, ce goulag occidental c’est un endroit où j’ai trouvé la paix avec mes semblables… Ici il seras pas question de Soljenitsyne j’essais de parler des vivants de ceux qui survivent d’un endroit à l’autre dans le centre-sud… J’écoute ce que ça me dis, ce que les voix me disent je sais pas si vous allez comprendre. C’est toujours un risque que je prends à m’exposer l’intérieur, l’âme, je passe d’un lent babillage à un long cafouillage et j’essais d’arriver à l’expression… Je pense à l’humour à comment aujourd’hui si vous êtes pas drôle il faut la fermer, je dis pas qu’il faut être sinistre mais de l’humour j’en ai assez. Je pense à ce gars qui avait un vélo-solex, j’aurais tant aimé en avoir un je voyais les publicités dans les magazines de bandes dessinées françaises, c’était mon adolescence je me suis rabattus sur un vélo à dix vitesses, le vélo-solex c’était singulier. Plus tard y’a eu une bande de gars en mobylettes cinquante cc, je crois qu’ils avaient pas besoin de permis. Tout ça se passait au coin de la rue Saint-Louis et du parc des Braves, c’était une espèce de quartier général pour les paumés de l’école secondaire. Parfois j’ai l’impression que je vais mourir mais j’y tiens pas plus qu’il faut, j’en ai plus en arrière qu’en avant. C’est pas fort ce matin c’est remplis de clichés mais je dois quand même tout donner… Je vous parlerai pas de l’Heptade j’aimais pas ça, j’étais pas grano mais rock’n’roll du genre à bouffer des hamburgers avec sa bière quand c’était pas des langues, des œufs et des saucisses dans le vinaigre, f… le tofu. Dans ma jeunesse j’accusais certaines personnes de consommer du valium mais ça s’est retourné contre moi j’ai eu des problèmes de médications. Mais aujourd’hui c’est régler quoi que là aussi il y a beaucoup de préjugé. Je pense au pur et dur pas d’alcool pas de tabac, pas de médication ils vivents leurs émotions à froid, pas de drogues non plus mais parfois ils sont très prêt de la psychose et ils le savent pas. Je pense à mes mots, il neige toujours, c’est la nuit, les skieurs seront heureux. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

4 commentaires:

  1. Hé Hé....Après avoir visionné ton reportage c'est le " Je pense à ce gars qui avait un vélo-solex, j’aurais tant aimé en avoir un je voyais les publicités dans les magazines de bandes dessinées françaises, c’était mon adolescence je me suis rabattus sur un vélo à dix vitesses, le vélo-solex c’était singulier."

    Je suis heureux que la vie malgré tout te ramène de la bonté autour de toi et que l'écriture te " sauve" en quelque sorte.
    Le gars du Solex
    JF

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  2. Très bon reportage qui est fort révélateur de ta sensibilité humaine. On sent le "vrai" dans ces révélations.
    Je te souhaite de continuer cette vérité qui est si saine pour nous.
    À bientôt
    Marcel Marsolais

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    1. Salut Marcel! Ça fait longtemps. Heureux que ça te plaise, Merci!
      Bernard

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