mardi 31 janvier 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’était beau mais froid. J’ai des textes qui s’en viennent début février pour les humeurs culturelles. J’ai une pensée pour mon lecteur de Deux-Montagnes qui a eu une chirurgie au nez. Cet après-midi j’ai encore rêvé à une vieille copine de Terrebonne dans mon rêve y’avait différentes voitures customs. Je vais comme toujours essayer de vous décrire mon senti. La copine dans le rêve prenait des médicaments dans le frigidaire. Je suis pas un grand poète, lentement la nuit s'en viens, mardi début de semaine et j’écoute les camions qui passent. Je suis encore tout endormis. Je suis bien seul, je veux pas voir les anciens amis de consommation. Je suis trop vieux… Trop vieux pour les psychoses, je ne sais pas si j’en reviendrais, pas envie de me tuer à petite dose. J’en connais qui y sont retourné à leurs petites bière, tant mieux si ils sont capable de se contrôler, moi y’a quelques chose de pas humain dans ma façon de boire, je dérange tout le monde, j’ai pas envie de briser toutes ces années de sobriété. Me suis servis un Gatorade, j’aime beaucoup cette boisson douce, vous voyez je suis encore dans ma thématique de saoûlons, on passe pas vingt-cinq ans à boire à l’excès sans que ça laisse des traces. Ce matin je suis allé renouveler mon garde-manger, le livreur a eu toute les difficultés du monde à trouver ma porte. Je vais y arriver encore ce soir, la police passe sirène hurlante elle s’en va vers l’est, Hochelaga-Maisonneuve c’est la fin du mois on attend le versement de l’argent cette nuit. Je crois qu’il y en a plusieurs qui sont déjà au bar. On file rocker on écoute Bon Jovi, AC DC, Stevie Ray Vaughn, avec l’alcool et les substances on se sent les maîtres du monde. Pourtant pour des rockers on est pas gros, on est de la maigreur des sidatiques et on roule en bicycle électrique, des rockers écologique. Pendant ce temps là le pusher met son stock dans des petits sacs pas beaucoup, un quart comme ils disent mais assez pour vous accrocher sans savoir quand vous allez arrêter. Je me souviens, je me souviendrai toujours de la douleur du manque, de la folie naissante. Ce moment après la consommation où on en veux encore mais y’en a plus on remplace ça par des médicaments, on appelle ça un poly-toxicomane. Ce soir y’a assez de stock dans la rue pour tuer tous ceux qui consomment, je sais pas si on va amener les gens à l’urgence, avec moi c’est ce qu’ils faisaient, je très heureux de pas avoir à me rendre là ce soir, la tête dans la psychose, une semaine à l’hosto et ensuite on repart vers le mur de brique au galop. Je vous parlerai pas des cigarettes, je ne fume plus, l’autobus viens de cueillir deux clients. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bernard

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