vendredi 27 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Vous n’êtes plus beaucoup à fréquenter le goulag occidental pourtant j’essais d’écrire du « nouveau » à chaque jour. C’est vendredi soir les tavernes sont pleines et les femmes attendent leurs maris. Ce seras l’engueulade parce que la bière a couté une partie de l’argent du loyer. Il avait promis que c’étais la dernière fois qu’il n’y irait plus pourtant il rentre en taxi comme un millionnaire. Ce sont les rêves brisés, il était malheureux sans, maintenant il est malheureux avec… Je vais vous parler de moi, je n’y vais plus à la taverne, je préfère la sobriété, j’ai pas besoin de marquer les semaines par cette consommation, j’y connaissais personne à la brasserie que des amis de consommation… Dehors il tombe une petite neige parfois j’allais dans le loundge de l’hôtel, je pouvais cuver en écoutant de la musique, du jazz… J’étais immensément seul au milieu de la foule. Je parlais pas tout seul mais c’était tout juste… Je veux pas retourner là c’est la raison pour laquelle je vous écris, c’est une sorte d’exorcisme, oui j’ai besoin des autres de ceux qui se sont rétablis… J’aime bien les weeks-end , ça fait quelques années déjà que je ne consomme plus, j’ai de la difficulté à croire que j’étais si idiot. Je faisait mon malheur. Je me souviens que j’allais dans une sorte de club slave sur Saint-Laurent, j’y comprenais rien, je savais que commander de la Molson, là non plus j’avais pas d’amis au fait j’ai jamais eu d’amis dans la consommation peut-être au bistro mais quand j’ai cessé de consommer ils sont tous disparus… Je peux dire que je me noyais mais que j’ai emporté personne avec moi. Ce soir j’ai mangé de la saucisses italiennes. C’étais bon. Je me vois comme souvent assis au bar à regarder ma bière, le miroir et les bouteilles de fort c’étais triste mais triste… Ce soir je reste tranquille chez moi, pendant ce temps-là les gens sérieux travaillent. Moi je me gratte le dos avec un couteau. Il commence à faire noir. C’est pas fort ce que je vous écris ce soir, quand même j’abandonne pas… Heureusement je suis pas gambler j’avais assez de problème comme ça sans mettre de l’argent dans des machines où fréquenter le Casino. Je suis seul mais c’est parce-que je veux bien, j’ai une force supérieure qui m’accompagne et c’est bien comme ça. Je pense à l’ami qui a une maitrise en écriture, il doit regarder ce que j’écris de haut. «  Je suis pas assez compliqué pour écrire simplement et pas assez simple pour écrire compliqué » c’est pas de moi c’est de Dany Laferrière. Je ne sors plus seul, je préfère le calme chez moi, les snowbirds sont partis ce matin. Le chauffeur d’autobus pars demain, et moi, et moi, à propos et moi je suis rendu à dos de chameau, Robert Charlebois. Je termine donc ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire