mardi 24 janvier 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Bordée de neige aujourd’hui dans le goulag occidental. Je pense aux patins, ce matin y’avait assez de verglas pour patiner sur le trottoir… Dehors en face de chez moi y’a un vélo détruit dans la neige. J’ai mangé une pomme elle est pas passée je l’ai régurgité. Je croyais faire un arrêt cardiaque. Ai discuté avec un voisin qui pense déménager dans deux ans, d’habitude c’est mauvais signe, ils déménagent et se pètent la gueule en route pour une autre hospitalisation. Ce qui me passe dans la tête est pas très intéressant pour l’écriture. J’ai envie de manger un burger et une frite mais il fait pas assez beau pour sortir… Demain c’est on cause pour la cause de Bell, j’ai lu un article critique sur cette évènement je l’ai mis sur Facebook, on y parle de travail aliénant c’est souvent le cas pour les maladies mentale. Je sais pas où je suis rendu mardi où mercredi, on est mardi… C’est difficile de vivre un jour à la fois de pas trop faire de projet, faut laisser venir les choses, les occasions vont surement être là pour le voyage où autre chose. Aujourd’hui je me dénigre pas, je me félicite, je vaux autant que n’importe qui. Je crois que je vais m’acheter un cahier pour continuer… Je pense aux amis qui travaillent à l’institut, ils aident beaucoup de monde. Je sais pas si ils ont le temps de lire mes textes du goulag… Je lâche pas et m’exprime, il est toujours question du senti pourtant je suis au neutre je ressent rien, parfois je discute en croyant avoir raison mais j’ai tort… Y’a ces grandes journées vides, j’ai souvenir de l’époque où j’assemblais des machines à liqueur douce avec des anglais de Toronto encore là j’avais peur quelqu’un voulait me vendre une arme que j’ai pas achetée. C’est loin tout ça je suis chez moi et je garde la paix, je devrais plutôt écrire je reste en paix ce sont les policiers qui sont gardiens de la paix. Voilà y’a les livreurs de restaurant qui l’auront pas facile aujourd’hui dans les bancs de neige. Je commande rien j’ai à manger chez moi… Le four est en marche je vais réchauffer la bouffe. Je me dis que c’est facile écrire à la portée de n’importe qui, ce qui est plus difficile c’est d’écrire en suivant des consignes je crois pas être capable de faire ça. Je sais pas pourquoi j’écris comme ça, je le savait mais j’ai oublié, c’est peut-être une sorte d’exorcisme, une façon de m’arracher au mal et de faire « œuvre » utile. Le malheur c’est que je me souviens pas de ce que j’ai déjà écrit, j’ai la mémoire courte. Si je regarde en arrière j’ai eu qu’une vie et ce sont toujours les mêmes souvenirs. Y’en a que je préfère pas mentionner pour ne pas blesser personne. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard


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