samedi 21 janvier 2017

Au présent

À soère j’ai pas envie d’aller me coucher. Je veux pas me faire bercer par les voitures qui passent une armée. Je voudrais te le dire à toé, je suis resté, comme dans rest area fatigué. Je vais me garder près pour te toucher toé qui lis ça le mal-aimé. Comment te dire que je suis pogné plus que complexé. J’étais mal pris on m’a rien donné, on m’a laissé là enfermé à écouter les autos ronronné. Mon histoire, mon histoire ça en est pas une de tévé moi aussi j’avais le droit d’essayer et même de lire les imprimés. Je voudrais donc, je voudrais donc te raconter comment pourquoi je me suis trompé. Tout ça pour moi c’étais pas supposé compter. Je devais le faire sans attendre d’être payé, écrire au son à la portée en essayant de deviner pour qui pour quoi aimer sans pour autant voler, me faire mal me blesser m’égratigner. Vous supposez, vous supposez que dans l’histoire y’a des fées mais non, mais non y’a que des ratés des enragés qui veulent toujours la ramener et dire pourquoi faut espérer. Pourtant fallait bien manger et toujours compter ce qui restais pour acheter… Vous voyez là je m’arrête je suis pas enjoué j’ai juste envie de me tirer, m’évader. Je vais continuer et composer au rythme fou et m’en aller suivre ma destinée. Parfois ça saute parfois c’est brisé comme une planche scié, un arbre déraciné. Je suis rentré dedans je voulais me tuer mais encore une fois je me suis manqué. Je vous donne à lire, à pensés à réciter ma vie elle est soudé. Voilà ce soir je suis encore dans l’ordiné, le machiné, j’essais toujours avec le blé, les rues glacés, je reste enfermé. Vous blessez vous blessez je veux pas faire ça, je veux pas adonné dans ce langage batard, dans ce langage brisé, écoutez écoutez comment ça sonne comment c’est joué cette musique désacordé. Écrire comme ça sans s’arrêter c’est difficile c’est compliqué comme je vous l’ais dis je cherche la sonorité. Je vais y aller, je vais y aller sur ce chemin gravelé, glacé et essayer de pas glisser. Pardonner, pardonner le conjuguer est pas assimilé, on me l’a pas enseigné. Ça aussi c’est crû, c’est dessiné par un artiste de salon de soirée, c’est limité, c’est limité, tout entendu tout déjoué pourtant je sais je vais y arriver même si à ce jeux je me suis déjà brûlé. Je veux surtout pas vous écoeurer surtout vous remercier sans trop niaiser… Je sais pas où je voulais vous amener, le rythme saute sans s’emboiter. Dans quelques mots je vais terminer vous sentez pas obliger d’adoré, S’t’une écriture de nuit une écriture voilée. Mais oui, mais oui j’irai à vos pieds vous saluer, ce seras toujours ça de gagné. Tout ça c’est sortie de ma tête d’halluciné, ma tête de poqué désemparé. Me reste plus qu’à prier sans savoir où je me suis mené. J’arrête là pour vous remercier!!! Bé!!!
Bernard


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