lundi 5 décembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est l’hiver, il neige, les journées passent, les chasse-neige aussi…  désert blanc… ça fond. Je dis souvent que j’ai pas le sens de l’humour mais quand je regarde de plus près j’aimais bien l’humour du regretté Gotlib, son pépère pervers entre autre. Marie-France Bazzo a eu un beau flash avec « Un fluide glacial m’envahit… L’immense dessinateur Gotlib est mort… » Pour ceux moins connaisseurs Fluide Glacial c’est le nom d’une revue fondé entre autre par Gotlib dans les années soixante-dix. Je peux pas trop vous en parler j’avais pris le chemin de Charlie Mensuel et j’étais resté avec Pilote. J’avais beaucoup de plaisir à lire Gotlib ça aurais pu être mon père en plus rigolo. Ce mois-ci j’ai songé à me rendre en janvier au festival de B.D. d’Angoulème mais il est un peu tard… J’ai recommencé à lire de la bédé, les recueils de Spirou. J’aime beaucoup le côté un peu enfantin. Moi je parle pas de roman graphique j’aime pas ça ce nom là. Je sais pas trop quoi vous dire, je suis un peu malheureux, j’ai vendu ma collection de magazines y’a longtemps, je m’y serais bien replonger pour voir comment ça a vieillis. La bande dessinée pour moi c’est de l’expression comique, une  façon de vous amener parfois dans de drôle d’état d’âme d’humour grinçant. Gotlib il auras connus et fait les beaux temps de la bande dessinée française. Aujourd’hui avec toute ces fatwas c’est un peu, je dirais même beaucoup plus affolant de faire de l’humour grinçant. Je crois pas que Gotlib aurais laissé tomber, je sais pas comment l’assassinat de ses camarades de Charlie Hebdo l’avait affecté mais je suis certain qu’il continuerais à nous faire rire. Je sais c’est délicat de parler de ça, je le connais pas. Je pense que Serge Chapleau qui avait semble-t-il brossé avec lui pourrais nous en dire plus. J’aimais beaucoup le noir et blanc sa façon qu’il avait de jouer avec les cadres c’était un langage en soi. Je sais pas comment vous faire rire c’est un moment triste. Je me souviens de la scène épique des escaliers du Cuirassé Potemkine de Serge Eisenstein, Gotlib s’étais payé la traite avec le carrosse, le landau comme ils disent en France, un grand moment du septième art transposé avec humour dans la bédé. Je me souviens aussi que c’est parfois ma mère au retour des courses qui nous ramenait Pilote, plus tard on a eu Pif-Gadget avec son Gai-Luron pour les plus jeunes, je dis ça mais j’étais plus un enfant  ça me faisait quand même rire. On a longtemps parlé de la bande-dessinée comme de la paralittérature c’était diminutif mais ça m’a quand même amené à lire de « vrai » roman, Stendhal, Hugo, Flaubert les classiques ne serait-ce que pour ça je dois dire merci à la bédé. Je me souviens aussi des pastiches de western-spaghetti à se tordre. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

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