vendredi 30 décembre 2016

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je mange une clémentine. Lentement le soleil se couche, il fait froid. J’ai le souvenir de partie de pêche sur la glace à Carillon avec le grand-père de mes cousins. Je me souviens surtout qu’il m’avait donné un morceau de saucisson de salami, que j’avais adoré. On péchait quelques perchaudes en espérant que mordrait un brochet où un doré. J’aimais ça mais il faisait froid je me réfugiais souvent dans la cabane, elle était chauffé au bois, parfois j’enlevais le grésil de glace sur les trous pour pas que ça gèle et je rentrais au chaud. Je crois qu’on peut encore pêcher il faut louer des brimballes, je me souviens plus quelles sortes d’appât on met après ça. Parfois on entendait des motoneiges passées. Y’avait assez de glace pour que les voitures se rendent aux cabanes, c’était le lac des Deux-Montagnes le même que celui où habite mes lecteurs partis en voyage au Mexique. Parfois ça glissait sur la glace je tombais pour aussitôt me relever. Je me souviens pas comment on faisait quand on avait envie, je crois que c’était la bécosse. Avec eux c’était comme si j’avais trois où quatre grand-pères. On attendait que ça morde que les brimballes grouille parfois on étais chanceux d’autre-fois moins. Je pense qu’ils se faisaient des ponces de gin, miel eau chaude et gin c’était une façon de se « soigner » de casser une grippe, un rhume. J’y suis pas allé souvent mais j’aimais ça, mon lecteur de Terrebonne est un grand amateur de cette pêche, qu’on appelle la pêche blanche. C’est pas la même chose que la pêche aux poissons des chenaux où on pêche dans la cabane et où pullulent les poissons, ça mord tout le temps aux appâts, des morceaux de foie. Cette pêche là j’y suis allé adulte, j’aime bien le village de cabanes à Sainte-Anne-de-la-Pérade, on peut aussi marcher sur la rivière gelé, je crois que cette pêche est ouverte, elle est commencée. Pour le lac des Deux-Montagnes on peut voir les cabanes à partir du pont de Vaudreuil sur la vingt. C’est beau c’est pittoresque. Quand ça mordais fallait vite tirer la ligne et décrocher le poisson on se gelait les mains dans l’eau froide et on se dépêchait de remettre nos mitaines. Ça faisait de belles journées dehors où on dépensait notre fou, on rentrais fatigué mais heureux, je pense à mes culottes de laine qui me piquaient bien qu’elles étaient très chaude. Je pense qu’on y allait surtout le dimanche. Je crois qu’on perçais les trous avec une tarière, la glace était pas tellement épaisse et l’eau étais pas si profonde. La nuit viens de tomber, c’était encore des souvenirs d’enfance, des jours où j’étais heureux et je le savait pas. Je pense que mon lecteur de Terrebonne m’a dit que c’étais possible de pêcher sur la glace dans le vieux-port de Montréal. J’irai faire un tour. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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