mardi 27 décembre 2016

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit j’arrive pas à dormir j’essaye donc de vous écrire. J’ai hâte de voir tout ce beau monde au jour de l’an. J’espère qu’il va faire assez beau pour qu’on prenne la route. Me souviens de m’être rendu avec un directeur d’école dans une camaro à Saint-Roch-de-Mékinac. Il faisait tempête on s’étais quand même rendu. C’était une maison qui appartenais au scouts du Canada. Une ancienne base des scouts du Québec. À cette époque j’étais pas encore malade, j’avais encore du plaisir. Me suis rendu là assez souvent, me souviens d’une fois où un copain voulait réchauffer son sleeping bag, il l’a mis sur la fournaise on l’a oublié et il a pris feu. Je suis loin de mon senti cette nuit tout ça c’était un peu le début de ma schizophrénie qui s’organisait… Ça me fait plus rien de pensés à ça c’est loin et j’ai pardonné. Je croyais pas vraiment devenir une épave, a living wreck qu’ils disent en anglais je crois… C’est la Saint-Sylvestre qui s’en viens, on pense à nos deux lecteurs à Cozumel… Je sais pas si à Cuba il faut se mettre une petite laine, je préférerais la Guadeloupe quoi que quelques jours à La Havane ce serait pas mal. Je pense à la serveuse qui me demandait si j’allais revenir… Je sais pas vous, mais moi au secondaire je passais mes journées à la bibliothèque de l’école à lire des romans de la collection Signe de piste, ça me faisait rêver parfois j’étais incapable d’arrêter de lire je croyais que les scouts c’était ça, mais pas du tout. Je pense que à la fin de mes écritures il y a la mort, c’est ça qui fait que je prends mon temps. Je disparaitrai pas comme Saint-Denys Garneau une fin d’écrivain snob, d’autre se remettent à boire et ont les jambes nécrosées par le diabète parfois même on les amputes… Le suicide chez les écrivains y’en a eu plein, ne plus pouvoir tolérer la puissance des mots se sentir obliger de se dire, d’être vrai loin de la fiction… Pendant tout ce temps j’ai essayé de noyer ce désir, j’y suis pas arrivé, j’ai arrêter de boire y’avait une fenêtre temporelle j’en ai profité. Cette nuit j’ai le cœur sec, l’âme errante, l’esprit malsain. J’ai plus de souvenirs je vous emmène dans mon senti personnel pendant ce temps là les malades rêvent à la pizza de fin de mois. Pauvres cloches… Y’a longtemps que j’ai mis les pieds à l’urgence de l’hôpital, je pense à mon dossier psychiatrique à ce qu’il est devenus, à ce psychiatre que j’ai vu une fois à l’urgence mais que je détestais… L’hôpital c’est pas Septième Nord https://www.youtube.com/watch?v=90xJTODX04s  Ils ne m’y verront plus jamais à l’hosto, l’aile des malades mentals. Je sais vraiment pas comment terminer cette nuit, je vais me recoucher et dormir. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je compte mal les mots, au revoir et à bientôt!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

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