dimanche 6 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je viens de réaliser qu’on passait à l’heure normale, j’ai donc reculé l’horloge d’une heure. Vous vous allez surement la dormir cette heure. Je suis pas certain que les bars vont rester ouvert plus longtemps, dans ma « carrière » de buveur me semble qu’il le faisait pas. J’étais souvent saoul mort on me laissait pas dormir appuyé sur le comptoir, j’avais tout bu plus d’argent pour le taxi. Je rentrais chez moi à pieds quelques kilomètres à marcher. Parfois il faisait tellement froid ça me fouettais j’étais plus éveillé. Je suis heureux d’être sortis de ce  « manège ». Ai regardé les hôtels à Angoulême, mon idée est faite j’attends les nouvelles de l’agent de voyage. J’aimerais avoir quelqu’un pour m’accompagner, ça semble impossible. Je pense à la gare, au train de Paris jusqu’à Angoulême. Me souviens de la gare de Milan c’était magnifique. Je m’égare, je m’égare, pense aux videurs dans une boîte de nuit, drôle de métier, la dernière fois que j’ai eu affaire on m’a cassé un bras. Dimanche! Une journée plate pour un alcoolique. Je me souviens y’a longtemps au bistro d’à côté y’avait un orchestre ringard… Dehors j’entends parler, j’ai souvenir de ce clavier qu’une copine avait acheté, le vendeur avait fait une démonstration magistrale, elle l’a acheté encore fallait-il savoir pianoté… Le patriarche aimait aussi s’amuser avec un clavier même si il lui manquait des doigts. Après la dégelé de vendredi, l’équipe de hockey a gagné son match de samedi. Je sèche comme le demi vieux que je suis devenue. Y’a longtemps que j’ai réalisé que l’alcool me faisait agir comme un idiot. Voilà! Encore mon thème de prédilection quoi que j’y suis entré dès le début. Y’avait cette idée de faire la file pour entrer dans cette boîte de nuit. Le gars qui nous l’avait vendue disait qu’elle était fréquentée par des étudiantes universitaires. J’en ai jamais vue une, peut-être quelques-unes mais elles étaient lesbiennes. Moi les femmes aux femmes ça toujours été mon lot je sais pas pourquoi je m’entends bien avec elles. Me souviens de ce bar rue Saint-Denis, les gouines nous laissait y prendre un verre, elles croyaient qu’on avait une réputation à défendre mais tant qu’il y avait de l’alcool ça nous laissait indifférent. Je sais pas pourquoi ça semblait impossible de boire toute la nuit au bar d’à  côté. Fallait toujours que j’aille voir ailleurs si j’y étais. Toujours dans le délire presque éthylique de quoi avoir un hang-over carabiné. C’était des nuits sans lune à hurler sa solitude douloureuse comme un appel à celle qui cherchaient de la chaleur humaine. J’étais seul je voulais de l’alcool et de la chair mais je trouvais pas. Je m’enfonçait toujours plus dans la nuit, je ne cherchais plus c’était que la dérive et le mal. Eux ça les laissait indifférent ils en avaient vue beaucoup mourir on laissait faire tant qu’il restait un dollar. J’arrête. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!! Ciao!!!

Bernard

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