vendredi 4 novembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je commence à être vide, suis revenu en autobus du métro Papineau. J’ai été obligé de crier après le chauffeur pour qu’il arrête et ouvre la porte arrière, monsieur était occupé à discuter avec sa collègue. Je cherche comment dire qu’il avait le rire trop facile c’est mauvais signe, ce type là est surement rempli de préjugé. Juste de l’entendre dire que des fous y’en a partout  ça montre quel genre de bonhomme c’est… J’en dis pas plus il est pas chez moi, c’est probablement quelqu’un qui souffre et qui le dis pas. C’est le goulag occidental, des chauffeurs d’autobus de la classe moyenne qui respectent pas le pauvre monde et quand ils lui parlent ont un ton très phony, pas capable d’être vrai. Ce soir c’est quiche aux asperges… Le soleil se couche, le ciel est toujours bleu, y’a un match ce soir. J’essaye comme toujours de vous décrire mon senti. Les joueurs de hockey font pas vraiment dans le sentiment moi c’est que ça que je sais faire parler de mes sentiments de ce que je ressent… Ai mangé ma quiche, j’écris en même temps que la télé diffuse. Je suis chez moi et j’écoute mon petit discours intérieur, j’ai un peu peur que les américains élisent Trump, un fou milliardaire… Je sais pas si c’est vrai qu’il est préoccupé par les mineurs de charbon. Je m’éloigne de mon senti je parlerai pas d’eux parce que ce eux c’est moi. Dehors y’a des mouettes, elles cherchent à se nourrir tout près des poubelles… Je pense aux gars qui sont dehors et qui cherchent de l’alcool où quelques stupéfiant pour pouvoir vivre dans la rue. Semble qu’après quelques mois la rue tue… La télé ça me calme, ça m’entre dans le corps qui deviens muet. C’est pas bon ce que je vous écris, je garde trop de choses pour moi parce que j’ai d’autres textes à écrire. Je veux pas tout donner c’est peut-être une erreur. Ils annoncent de la neige demain. Je regarde les gens vivre ils semblent heureux, le vendredi soir j’ai toujours en tête mon sujet de prédilection. Bientôt ce seras les partys de bureau, oublier pas de désigner un chauffeur. Je suis naïf de croire qu’écrire c’est suffisant pour devenir écrivain, au minimum ça prend de la reconnaissance de ses pairs. Je veux pas écrire de livre ça serait pas un best-sellers. Je pense aux éditions Hache http://editions-hache.com/  Je crois que cette « littérature » là à le droit d’exister. J’ai des idées fixes, c’est un peu la schizophrénie bien que j’aime pas prendre la maladie comme cause de ce que j’ai écris. Je compose avec cette voix qui parle toujours et comment dire que l’anxiété et la schizophrénie sont proche parent. Bon! Ce soir je vous étirerai pas ça à n’en plus finir. À la télé y’a cette publicité sur les troubles anxieux. J’arrête et je vous remercie d’avoir lu jusque-là! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

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