vendredi 11 novembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je semble avoir perdus des lecteurs. Je sais pas trop ce qui se passe, mon blog est loin d’être viral. C’est la nuit dehors il pleut, ce sont des nuits difficiles pour les itinérants. Ils vont essayer de trouver une piaule, je sais que ça existe j’ai déjà passé des nuits là, dans la crasse, la fumée et les fauteuils défoncées. Tout le monde étais gelé un gars vendait un semblant d’héroïne dans les toilettes infectes et bouchées. Pour cinq dollars t’avait droit à une tasse de mauvais alcool. C’était ça où le harcèlement des créanciers chez, ce que tu ne pouvais plus appeler chez toi. J’étais très malheureux. Quand je sortais de là je puait la fumée de cigarette et la sueur, je me trouvait très cool. Je croyais même que la fumerie d’opium dans le film de Lauzon ça existais, quel épais j’étais. Au bistro ils avaient raison de se payer ma gueule, j’étais une espèce de « Cowboy junkie » https://www.youtube.com/watch?v=x4XVJj4jER4  c’étais y’a longtemps. Je me souviens d’avoir fait faire une tournée des boîtes de nuit à l’ami Guillaume un français, ça m’avait valu une réprimande de l’assurance chômage. C’était y’a plus de vingt-cinq ans depuis j’ai changé de vie et je me fait vieux. Dehors une voiture la musique au fond. Je me souviens d’un voisin de chambre brillant mais qui se shootait par-dessus sa méthadone. Il gardait son urine d’abstinence pour l’analyse à la pharmacie. Ça lui permettait d’avoir son traitement. Il avait toujours hate d’amener ses doses chez lui plutôt que de se rendre à cette même pharmacie. «  Chambre avec vue » http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19488219&cfilm=2336.html  c’était pas l’atmosphère romantique de ce film, la vue de ma chambre donnait sur les ruines d’un vieil hôtel dont je me rappelle plus le nom, y’avait beaucoup de gens du Nouveau-Brunswick dans la maison. Je me permettais quand même d’avoir des rêves, je me souviens plus quoi, j’ai arrêté de consommer sinon je serais mort. Ça me fait peur de vous écrire ça, mes vieux fantômes vont peut-être revenir quoi que je pense que plusieurs ne sont plus de ce monde. Je sais pas ce que ça vaux ce que j’écris, c’est de vieilles choses déjà vécu… Une chose que je sais cependant c’est que le sociologue d’Ottawa voulait me sodomiser… Comme souvent une fois rendu au quatre cinquième du texte je trouve plus de quoi vous entretenir. Je crois qu’à cette époque le patriarche aurait aimé que je retourne habiter à sa maison. C’est peut-être des illusions que je me fait j’aurais amené mes problèmes avec moi et j’étais vieux, trop vieux pour habiter avec mes parents. Je me souviens y’a longtemps d’être allé au restaurant avec eux, le patriarche était encore vivant. Je suis chanceux c’est tranquille dans l’édifice, je peux dormir quand j’aurai finis de vous écrire. Ça s’en viens, vous découragez pas. Je termine comme toujours de la même façon, en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

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