samedi 8 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis debout tôt. J’arrive pas à me souvenir de mes rêves qui ressemblent plus à des cauchemars. Je pense aux videurs dans les boîtes de nuit, quel métier d’abrutis. Me souviens que j’arrivais tôt pour éviter la foule mais j’étais aussi saoul tôt. Ça fait pas une très belle phrase, je commence de bonne heure cette nuit. J’essais de vous livrer mes impressions nocturnes. Je pense encore à Cuba, à l’ami qui avait une femme là-bas et qui espérais la faire venir ici… J’ai rien à dire des Cubains, ils sont sympathiques, je pense à ce petit boui-boui sur le bord de la route avec d’excellent musiciens et des gars qui font danser ces dames pendant que messieurs sirotent un Cuba libre. Je crois que je vais me faire un café, dehors les voitures passent à toute vitesse. J’ai d’excellents souvenirs de la Havane, ce que j’en ai vu c’était beau. Aujourd’hui c’est samedi quand l’automne arrive on pense aux pays chauds, Haïti est éprouvé encore une fois, à peine sortis d’un drame comme le tremblement de terre ils en vivent un autre avec l’ouragan Matthew, ils ont pas demandé ça. Je suis de tout cœur avec eux. Lentement je me réveille, je suis debout à l’heure où avant je me couchais. À cette heure ci y’a beaucoup de fêtards qui vont terminer la nuit en mangeant aux restaurants ouverts vingt-quatre heures. Ils vont essayer de dégriser un peu puisque y’a que le temps qui désaoule.  Je pense à la réduction des méfaits, à ce boire sous contrôle que j’ai toujours été incapable de faire, quand je buvais, je comptais pas les bouteilles ni les verres. J’espérais que ma voix intérieure allait s’arrêter, c’étais pas fin-fin, après ça faisait toujours plus mal, m’amenait souvent à la psychose, vous voyez je suis encore dans mon thème de prédilection, ça marque cette vie là. Je pense aux rues de La Havane à cet handicapé qui quêtais, à ce pas très bon caricaturiste qui pour un peso faisait votre portrait. Cette nuit j’ai encore envie de partir, je ne sais pour quelle destination, parfois je pense à la Chine mais on dis qu’on y mange pas bien, que c’est loin et que le voyage est trop rapide. C’est toujours le rêve du Cerf-volant du bout du monde http://www.cinema-francais.fr/les_films/films_p/films_pigaut_roger/cerf_volant_du_bout_du_monde.htm  et j’ai pas oublié la place Tien an Men, je peux pas encourager… Vous voyez je radote toujours les mêmes choses, je crois qu’il y a des gens sérieux qui travaillent le week-end je pense aux hôpitaux, à tous les commerces de services. Je me souviens de cette étrange sensation quand on me donnait mon congé de l’hôpital, c’était dur et difficile pire qu’un décalage horaire mais y’avait toujours le bonheur de se retrouver chez soi de plus se sentir observé même si pour un paranoïaque ça reste une constante. Bon! C’est à peu près tout pour cette nuit. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

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