samedi 8 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je file tout drôle, bizarre… J’ai pas envie d’aller scraper ma vie dans un mauvais bar du quartier latin. De toute façon c’est comme je vous disait précédemment y’a personne avec qui discuter. Ce soir le ciel s’éclaire, je pense que demain il va faire beau. J’ai dormis une bonne partie de l’après-midi pour ensuite regarder les actualités, la télé annonce souvent la mort c’est épeurant et fatigant, j’aimerais avoir des bonnes nouvelles plus souvent. Ça m’angoisse, ça me met un poids dans l’estomac. Je peux pas me cacher c’est la réalité, ils blessent, ils tuent, la tempête aussi blesse et tue sans parler de la guerre en Syrie où les casques blancs dégagent les gens les mains nues… Pendant ce temps-là je me berce et j’essaie de prier en me demandant ce que le bon Dieu a contre ces gens là… J’essais de réfléchir à tout ça, à ce qui se passe dans ma tête, je pense à cette grosse dame au burger King dans un arrêt sur l’autoroute. Elle voulait m’envoyer à la guerre, je sais pas pourquoi elle aimais pas ma gueule, c’était pendant mon voyage à New-York… J’essais de revenir sur mon senti, je vous avoue que je préfère rester à l’abri dans le goulag occidental, je suis pas de la graine de soldat et même les policiers sont pas à l’abri… J’aime beaucoup boire de l’eau, l’alcool et la bière pour moi ça guéris rien. Je veux continuer sur le chemin du rétablissement, j’ai remplacé les spiritueux par le spirituel, vous voyez je suis dans mon thème de prédilection. Je suis pas Charles Bukowski dans un bar minable où il cherche le trouble, ma folie est aussi ordinaire mais à jeun pour moi l’alcool n’a rien de romantique. C’est pas terrible quand tu à bu tout ton argent et que t’a pas d’endroit où coucher, l’automne la nuit dehors quand tu t’endors et que t’arrive pas à dormir même sur un banc de parc. Avant t’a cherché un endroit ouvert toute la nuit parfois tu en trouve d’autre fois pas. Je vous disais hier c’est dans ce genre d’endroit que je veux plus mettre les pieds. Ça fait partie de ce que je vivais, maintenant j’essaye de me consacrer à l’écriture. Bon je démarre, j’essais de vous écrire sans arrêter j’ai pas le choix bien que j’essais d’avoir la foi mais je suis qui moi, un pauvre gars qui écris sous son toit, je suis privilégié faut pas que je passe à côté, je sais pas si vous me comprenez, ça aussi ça fait partie de mon senti. Je dois vous dire que j’écris aussi autre chose dans mon cahier, je cherche un peu le style pas trop la beauté… Quand je tire à la fin comme ça j’ai de la difficulté, j’ai essayé de vous décrire une tranche de vie comme Lauzier. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

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