dimanche 9 octobre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Demain si tout va bien je serai à Radio-Canada. Aujourd’hui je suis allé dans un quartier où j’ai déjà habité, il est devenus presque huppé et y’avait beaucoup de monde. Ce matin tard j’ai mangé des céréales et ce soir je sais pas ce que je vais manger. Je veux me brancher sur mon senti, la sortie de ce soir a brisé toute la confiance que j’avais en l’ami. J’ai fait des confidences à quelqu’un qui ne mérite pas cette confiance. Ce soir je me suis senti comme un bonasse incapable de voir que le gars a un problème de toxicomanie dont il est incapable de se débarrassé. Ça me fait mal, ça me fait mal, cette façon qu’il a de parler… Ai mangé une orange, on est pas dans un concours de souffrance mais je sais que c’est pas moi qui souffre le plus pas ce soir en tout cas. J’aime pas sortir le soir, je me sens pas en sécurité… En fait je veux pas écrire sur lui je trouve qu’il ne le mérite pas… Ils me prennent pour une valise à remplir de menteries… Je crois qu’ils m’appellent « Soulier » plutôt que Saulnier, je suis peut-être dans l’erreur mais ça aussi ça fait mal. Tout ça pour dire que des amis on en a pas des douzaines et les plus vieux sont les plus précieux… C’est le goulag occidental qui veux ça avec toute sa misère quotidienne… Malheureusement je suis pas mère Gamelin quand ça deviens personnel j’ai de la difficulté avec les miséreux. Je pense aux itinérants dans la misère qui veulent immédiatement retrouver leur statut social, pour moi ils mettent pas les valeurs à la bonne place, quand à moi je sais qu’on me prend pour un ti-coune sans envergure et c’est comme je dis souvent si j’avais su comment faire de l’argent y’a longtemps que j’en aurais. Je sais beaucoup ont vécu un peu partout dans le monde mais maintenant ils sont incapables de travailler ne serait-ce que pour retirer un chèque d’assurance chômage… J’ai pas de leçon à faire a personne mais je l’accepte ma maladie, ma folie aussi, parfois les gens semblent pas croire que je suis malade, j’ai pas de preuve à faire… Y’a cette nostalgie de cette jeunesse qui a beaucoup voyagé, la vie pour eux était moins lourdes, la mienne était comme du plomb dans des bracelets aux chevilles et aux poignets, lourdes aussi ma pensée paranoïaque qui me handicapais, qui me handicape encore parfois. Lentement je commence à avoir sommeil, je sais que demain je peux dormir, c’est congé pour beaucoup de monde. Je dois vous dire que je me sens quand même bien chez moi, vous pouvez juger mon écriture vous n’êtes pas Nietzsche et moi non plus… Je crois vous l’avoir déjà écrit c’est dans la durée que ça se joue c’est pour ça qu’il y a toujours à lire. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

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