mardi 20 septembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai des problèmes avec le câble télé, ce soir j’ai beaucoup de difficulté à vous écrire. Je veux écouter le hockey mais le canal semble pas branché. Je pense… Finalement ça marche. Le mot qui me viens en tête c’est névrose, viens de regarder une magnifique version de Creep de Radiohead  https://www.facebook.com/nbc/videos/10154084312154760/ . La soirée est pas mal avancée, l’équipe canadienne de hockey à gagné. Je pitonne sur ma télé essais de voir les stations à lesquelles je suis abonné. C’est pas très beau comme phrase. Je mange quelques biscottes, je suis à bout de cette écriture, j’ai tout écris à propos de mon senti, cette démarche « littéraire » ne m’auras mené qu’à un cul-de-sac une impasse. J’ai plus de souvenirs, j’ose pas vous dire que j’avais fait pleurer le patriarche à mon entré et à mon expulsion du collège. Plus tard l’oncle voulait m’aider à m’inscrire pour des études en éducation spécialisé, le patriarche l’avait pris personnel, l’oncle lui en avait pas parlé… C’est des vieilles histoires tout ça, je radote. J’ai soixante ans je peux pas recommencer ma vie, plus je vieillis plus le temps passe vite et je suis échoué sur les haut-fond du goulag occidental, ma coque prend l’eau je coule mais je m’accroche au bastingage en attendant les gardes côtes, tout ça pour dire que la vague quelle qu’elle soit ne m’auras pas mené loin juste sur de la pierre au ras de l’eau, le moteur étouffé, le mat brisé et les voiles déchirées c’est pas fort comme métaphore, une épave ça écris pas comme les grands hommes de lettre, ma vie c’est un peu la fin du vingtième siècle, le début du suivant qui a vu naitre la terreur, mais oui j’ai peur, maintenant que ça s’approche je veux plus mourir. Ce soir j’essais de tout vous donner, limité par le peu de verbe que je sais utiliser, laissé mon senti approché du votre ce ne seras que ça un rapprochement sans faire de mal par un déjà vieux prestataire qui s’est toujours battus avec la misère. Je courre à la mère et dans la mer de sentiments méchants je me perds comme souvent, voilà voilà tant de temps qui m’arrache gros jean comme devant. Je sais pas trop ce que ça veux dire, peut-être une autre façon de dire ma perte, ma malédiction, vous en ferez de belles phrases moi tout me mène en rond. Les filles disait c’est que des mots, oui mais les miens je les ai appris dans la douleur et le mal, j’écris pas avec mon sang parce que c’est trop clair trop évident, ça saigne et vous me rentrez dedans. J’y arrive et je pense comme souvent à Jos et son Boubla du Race de monde du grand V.L.B. Voilà! Voilà! Voilà quelques mots encore que je vous prie de me pardonner, j’ai pas d’échelle je peux pas grimper. Je vous laisse merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

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