mardi 30 août 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’était la rentrée pour beaucoup de monde, élèves, étudiants, enseignants tout ce beau monde va bâtir le monde de demain en attendant qu’on rebâtisse celui d’aujourd’hui. Je débute mal, éloigné de mon senti. J’ai une drôle de sensation de retour de voyage, je me suis bien reposé, ai beaucoup marché… C’est déjà l’après-midi, je cherche ce que je veux vous écrire des phrases comme celle-là ça veut rien dire. Je pense aux camions de bouffe sur le bord du trottoir à Washington, veux veux pas ça va rester imprégné de cette ville là j’en arrive… Faire l’intéressant! C’est idiot… Dehors c’est nuageux et plus frais j’ai mis ma petite laine… Je cherche… Je suis bien chez moi, un gars discute seul dehors, je pense à faire l’amour mais avec qui, c’est rare que j’écris là-dessus j’ai toujours vu ça comme un paquet de trouble… À mon âge j’ai plus besoin de tendresse, le chanteur chantait « que cette tendresse de merde » Une chanson écrite par Francis Basset interprété par Dan Bigras https://www.youtube.com/watch?v=F2nHbcBA-WA  J’écoute ça réveille de vieilles émotions de barbarian de boisson. Les gars vont rencontrer leurs gangs perdues de vue pendant les vacances, ils vont s’échanger quelques tapes sur la gueule avec les nouveaux pour bien leurs montré quelles est leurs places, ça va saigner un petit peu mais il faut ce qu’il faut on va aller chercher le chef, tout petit mais teigneux tout ça avant de rentré à la maison, déjà on aime plus l’école et on le dis pas… Les enfants maintenant ont appris à vivre en groupe, garderie et tout, ils savent se tenir. Moi je me souviens que je copiais des revues dans mon cahier et je collais les photos des artistes que j’avais découpé, c’était pas mal académiquement je m’en tirais mais pour le reste les sports et le parascolaire j’étais nul. J’étais pas si délicat que ça mais j’ai jamais su vivre… Je pense à ces enseignants qui rentrent à la maison pris dans la circulation, une pub télévisé dis qu’enseigner c’est une passion, une vocation, je pense à une enseignante retraité de mes connaissances qui a repris le collier, ça prend quelqu’un de dévoué… Me voilà qui essaye encore de me démarquer, rester dans le lot c’est aussi compliqué, je sais pas comment m’y prendre. Je pense à ce boss qui m’avais engagé pour me dire que la shop c’étais pas ma place. Je reviens encore à ça… L’école est finie pour aujourd’hui on va s’amuser dans le parc en attendant le souper si y’en a un… Malheureusement dans le goulag occidental ça arrive que les enfants mangent pas, c’est difficile d’être une mère célibataire immigrante… Je sais pas pourquoi je vous écris là-dessus c’est pas mon vécu pendant ce temps là une ambulance passe c’est peut-être la mère qui fait une overdose, saleté de shit! Voilà pour ce soir, les enfants gueulent dans le parc, les motos pétaradent. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!

Bernard

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