lundi 1 août 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je suis ému quand parfois j’aperçois sur Facebook des visages que je n’ai pas vu depuis des décennies… Vous savez moi et ma tendance à revenir sur le passé, j’ai regardé l’album de photos des artistes qui étaient à la première du show de Céline Dion, on vieillis tous mais y’en a plus que d’autre… Je suis encore debout au milieu de la nuit, j’ai des reflux gastrique… Ce matin c’est lundi, déjà le mois d’août, on pense à la rentrée. J’attends du courrier… C’est épeurant de se voir prendre de l’âge, d’avoir passé une grande partie de ma vie dans la folie… Je sais ce que plusieurs pensent qu’à ma place ils en finiraient pourtant j’ai encore de l’espoir… Y’a des personnes que je veux plus voir dans ma vie c’est mieux pour ma santé… Une personne sur cent souffre de schizophrénie je suis celle-là, toute dans ma tête et avec les voix, ça vous intéresse pas, quand même bâtir quelque chose avec ça c’est difficile, plus j’écris plus je prends conscience que j’en aurai jamais terminé… Je sais pas si je vais osez vous parler de ma relation avec les lesbiennes, ce sont souvent mes amies, je sais pas pourquoi je m’entends bien avec elles, comment écrire que ce sont des amours impossibles. J’ose pas trop vous parlez de ma vie sexuelle sinon pour vous dire que j’en ai pas et que ça me dérange pas ça me soulage même… Parfois j’essaye de démêler tout ça schizophrénie, orientation sexuelle, alcoolisme, toxicomanie ça fait un méchant combo, on règle un problème et l’autre apparait quand c’est pas la psychose qui surgit. « Je me souviens d’une balle perdue »-Claude Péloquin-Robert Charlebois https://www.youtube.com/watch?v=F4PzBWkaPrY  Cette nuit je me sent vraiment inutile, les mots ne sont que ça des mots et la nuit les emporte à l’orée du bois dans le cœur nocturne, et ça me fait mal, j’arrête pas vous pouvez juger me dire que je suis psychopathe mais il n’y a que ça je m’étais dis je n’arrête pas je défile et ceux qui veulent pas prendre le pas qu’ils restent là, c’est pas de la poésie c’est du charabia quand même que tu me dirais que t’aime pas ça voilà! Vous me demandez qu’est-ce que c’est que ça? Juste de l’écriture de prolétaire immigrant de la banlieue, j’ai pas su, j’ai pas pu c’est très laid comme phrase mais parfois j’arrive pas à écrire autrement, le poète est sur le moment… Je veux pas chercher le beau mot qui me feras sortir de mon antre me révéleras au monde feras de moi un poète en plein jour avec sa boîte à lunch et ses mauvais romans. Un fou qui ne sauveras personne voilà ce que je suis. Je pense aux tenancier du bar en banlieue c’était il y a longtemps avant que je cesse de boire. J’arrête ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là, je prolonge  pour que la chute soit différente. À la prochaine j’espère!!!

Bernard

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