samedi 18 juin 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je me sent mieux, c’est l’été à la télé ils parlent des chiens moi je crois que c’est comme les armes à feu, c’est pas le chien c’est le maître. Je regarde dehors . Je prends mon temps pour vous dire… Vous dire quoi justement? Cet après-midi comme souvent je suis seul, j’ai cherché l’image qui accompagnera ce bout de texte. La télé diffuse dans le vide… Hier soir j’ai passé un mauvais moment, je pense à une amie… Le climatiseur est bien pratique dans ces chaleurs. Ai trouvé une photo, fermé la télé, ça m’occupe tout ce temps là… « Quand je pense à la mer et à l’orage ce jour là »-Daniel Lavoie. C’est la ville mais je pense au camping à cette façon de se tenir tranquille avec de la lecture, une tente sur le sable, un terrain en pente et un matelas de foam… J’aimais aussi ces salles de danse sur le terrain, j’y allais le jour le soir je dormais j’étais trop jeune. C’est loin tout ça, je pense aux enfants de ma nièce qui vont peut-être revivre des choses semblables le contact avec la nature. Pour l’instant je suis toujours dans le goulag occidental, l’oppression urbaine, un rien éclate et c’est l’émeute je vous avouerai que j’ai peur des foules. Je suis un peu trop vieux pour ce genre de chose. Je pense que le camping dont je me souviens le plus c’est le camping Kelly sans parler de cette mémorable tournée de la province en passant par l’Abitibi jusqu’à Chibougamau pour redescendre au Lac Saint-Jean, à l’époque y’avait pas beaucoup de gens qui faisaient du camping. Nostalgie! Plus tard la ville m’a avalée j’étais toujours avec des gars et je me cherchais une blonde j’en ai jamais trouvé c’est venu plus tard et j’étais très malheureux. Je réfléchis c’est des confidences que je vous fais, l’amour! L’amour! L’amour! Comment vivre ça? Y’a plusieurs sortes d’amour dirais le curé… Je vous écris ça et je me fait mal, une douleur abdominale comme si je me rentrais dedans parce que je suis seul et que maintenant je vie des vrais valeurs. Lentement, lentement Montréal tu m’avale et je m’empale, je suis pâle et je râle, ça fait mal, ça fait mal tout s’étale et encore je râle, je râle, c’est sale, c’est sale comme une balle dans la tale d’une épave à fond de cale, et je m’en jetais dans la dalle mon cœur se soulevait comme une galle dans les halles en pensant à Pigalle, mais non c’est Montréal ses femmes et leurs châles. La Médine du chitral. Tout ça c’est instrumental écoute je suis mâle et je cherche l’animale. Les rimes comme ça, ça mène à rien c’est une vieille façon d’écrire faute de dire. Je vais essayer de terminer de belles façon, je sais pas pourquoi je pense à mon bôf que je vais voir demain. Voilà! Merci de m’avoir lu jusque’ là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!

Bernard

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