samedi 4 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Me vl’à!!!  Aujourd’hui je pleure Mohamed Ali est décédé… C’est que je ressens de la peine c’était un grand homme… La France est encore inondée pendant que dans l’ouest Canadien c’est le retour aux maisons brûlées de Fort McMurray… Les idées se bousculent dans ma tête. Je pense à mon futur voyage à Washington, lis l’excellent guide du National Geographic. Parfois écrire ça amène la paranoïa surtout quand mes écris sont ici que tout le monde peux les lire.  Je me fais vieux et à court d’idée, aujourd’hui je suis allés à la librairie ai acheté deux romans qui se passent à Washington. Jusqu’à aujourd’hui ce que j’écris ici c’est l’histoire de mon monde intérieur habité par la peur la douleur l’angoisse la schizophrénie les voix et tutti quanti. Ce soir je vous écris lentement, pense beaucoup à ce que je vous écris là. Les rues de Montréal sont fermées quelques une pour le tour de l’île à vélo que j’ai toujours trouvé idiot, la rue Sainte-Catherine dans le village qui est déjà moins idiot, et la rue Mont-Royal sur le plateau avec le marché de la poésie à la place Gérald Godin c’est presque une apothéose quoi que je le fréquente pas ce marché. Je fais de la poésie comme un reclus misanthrope et ça donne des textes pas trop forts comme celui-là… J’aimerais beaucoup être un vrai poète c’est toujours l’idée de pas être un raté comme je disais à l’amie parfois faut ce qui faut, je pense aux poètes soulard, saoulons, « Ça se saoule le dedans de pathétique »-Claude Léveillé. Mes mots, mes mots, mes mots j’en bégaye j’aimerais ça en maudit être publié sur papier. Je veux pas le faire à compte d’auteur bien que je sache que plusieurs ont débuté comme ça. Vous pouvez quand même me lire et me relire ici. Tout à coup je vous écris comme une fuite loin de mon sentis et c’est justement ça mon sentis qui est important. Je sors un peu de ma mélancolie de ma neurasthénie pour regarder le magnifique soleil de début de soirée, il est encore très haut et va se coucher derrière l’édifice de la bibliothèque Frontenac. C’est pas que j’ai pas essayé, je veux vous parler des vieux bientôt je vais avoir l’âge pour la FADOQ c’est affreux, les jeunes m’appellent le bonhomme me semble que je parlais comme ça y’a quelques mois. Je devrais me coller une date de péremption dans le front, bein oui un jour y’auras une fin je serai gâteux sinon gâté. Pourris mais toujours à la recherche du nouveau, de l’original quelque chose pour m’émerveiller, dehors y’a un maniaque du klaxon rien pour m’étonner. J’ai essayé encore ce soir d’amener de l’émotion, c’est pas simple souvent on lis comme on mange du pablum ça passe right thru.  J’essaye que ce sois pas indigeste. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

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