mardi 14 juin 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Les actualités parlent du massacre d’Orlando, moi je viens de manger une pizza. Je veux pas en rajouter, les infos font bien leurs travail. Aujourd’hui on a eu droit au soleil. Le feu de Fort McMurray est contenu, je cherche comme toujours comment vous écrire. Je suis pas sortis, j’ai hâte à mon voyage à Washington dans un peu plus que deux mois. Hier j’ai regardé un documentaire sur la National Rifle Association. Ils sont très puissants ils votent. À la télé un gars dis avec raison que nous sommes tous des fils d’immigrants, moi je me souviens toujours du Lac Saint-Jean. J’y ai même commencé ma première année scolaire chez les frères… Me souviens que ma sœur allait à la messe tout les matins je crois, moi j’étais pas si pieux. Demain j’ai un comité pour l’agrément de l’urgence à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. Ce soir mon senti parle pas beaucoup, quand je mange c’est plus silencieux, j’ai parlé des signes sur mon chemin comme une patate dans la rue, ça veux rien dire mais moi j’y cherche un sens… Je suis content qu’on vende pas des armes à n’importe qui au Québec… J’aimerais pas être blessé par balles, question senti je vous ai jamais dis que j’ai peur du sang… Aux USA ils refusent aux gays de donner du sang. Je pense à ce gars, très brillant, qui était anesthésiste, il était persécuté il a jamais réussi à pratiquer on lui préférait les infirmières. J’attaque personne y’a un orienteur qui a pas fait sa job. Je vous ai jamais dis qu’après des tests au centre d’emploi on me voyait comme facteur d’orgue. J’aurais pu demander une job chez Casavant. J’ai surement déjà écris ça. En ce moment la grosse préoccupation c’est les chiens… Je sais je me répète. Ce soir c’est calme je suis pas trop agité, la télé diffuse ses discours publicitaires, je les connais par cœur je crois pas que les pubs de voitures s’adressent à moi , ce soir si vous voulez de l’émotion écoutez le discours de départ de Bernard Drainville, je pense qu’il est fatigué le monsieur… Les journalistes font des métaphores moi j’ai un peu de difficulté à en faire, on parle d’un politicien qui s’est peinturé dans le coin… Étrangement je suis calme, mes pensées sont des prières, je sais qu’il y a des gens qui prient pour moi. Je suis assis près de la fenêtre le soleil chauffe, c’est bien… J’ai des brûlements d’estomac ça aussi ça vous intéresse pas… …comme un boxeur qui a reçu quelques coups, on évoque Mohamed Ali inconsciemment.  J’en ai mangé des coups de poings sur la gueule, ça me faisait pleurer, les copains avaient souvent des combats au hockey, tout le monde travaillais moi je glandais… J’ai toujours été en marge jamais rien réussis et là comme toujours j’écris c’est une chose je crois que je réussis. Pour réussir faut savoir finir. Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

 

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