samedi 14 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Dimanche à part d’être férié ce sont plus les dimanches d’antan, on peut même aller à la messe le samedi, le clergé est accommodant. J’aime cette journée qu’on peut prendre pour méditer et réfléchir. Je sais qu’il y en a plusieurs d’entre vous qui brunchez. Je crois pas vous l’avoir dis mais ma bouilloire est morte rongé par le calcaire. J’en ai acheté une autre chez Canadian Tire y’a que là qu’on trouve ça pas cher. Samedi la nuit je vois les Ginos qui cruisent tout ce qui est un peu féminin, à l’époque c’étais comme ça, je me demandais toujours comment ils faisaient pour se comprendre dans ce tollé de musique… Ce qui m’a tué aussi c’est de me faufiler au travers de la foule pour aller au bar commander une bière parfois j’attendais le serveur pendant que mon espace vital était envahie, je me souviens de cette latino que j’avais emmené au bar jazz le vingt quatre vingt rue Clark, un petit clin d’œil à ma lectrice de Terrebonne, au moins on s’entendais parler. Je m’étais rendu jusque chez elle mais j’avais pas couché là. Sur un autre plan j’ai jamais compris pourquoi avec de la bière on devenais révolutionnaire faudrait peut être demandé à Paul Piché. Parfois à la sortie des bars il se forme des bandes qui se mettent à la recherche d’un endroit pour finir la nuit, quelques un sniffent du popper pour se tenir réveillé. Ça m’a pris longtemps avant de comprendre que les jolies jeunes filles travaillaient, qu’elles étaient là juste pour faire boire le « client ». Je vous écris pas ça avec nostalgie, je suis content d’en être sortis, l’alcool et la drogue c’étais la guerre parfois j’apercevais des chauves-souris… Je vous écris toujours ça dans mes insomnies… À la fin de mon alcoolisme actif je donnais pas très cher de ma peau. La psy et la T.S. du C.L.S.C. se payait ma gueule, elles discutaient pendant que je pleurais dans le bureau. Je suis aussi heureux d’être sortis de ce monde là. Je devais quand même être dégueulasse on m’aidais pas, je crois qu’ils attendaient que je meure où que j’atteigne mon bas-fond. C’est triste tout ça, y’a déjà pas mal de temps. Parfois dans ma paranoïa j’ai peur des anciens soldats je crois qu’ils sont là pour nous contrôler. Ce que je vous écris là c’est mon senti pour ce soir, j’ai toujours mon beauf en tête et cette nuit j’ai peur, j’angoisse… J’essais maintenant de prendre soin de moi, mon beauf j’y pense pour le bon pas pour le mal. Lentement je termine ce texte lourdingue, j’ai encore mal ce soir c’est la peur pourtant je suis seul et tranquille chez moi. Je suis pas parfait mais j’essais de pas faire de mal. Je termine vraiment encore une fois ce soir. J’espère que ça vous a plu. Merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir et je vous laisse sur un Ciao!!!

Bernard

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