vendredi 6 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je sais vous croyez qu’on est pas écrivain parce qu’on tiens un blog. Pour vous l’écriture c’est fait pour les érudits, les génies scolarisés rien en bas de docteur. Je viens de regarder La Grande Librairie à TV5 ça me donne juste le désir de retourner à Paris. À tout prendre je préfère les français, le français… Je vais peut-être attendre à l’automne pour m’envoler vers l’Europe. L’idée comme toujours c’est écrire malgré le fait que je suis sans instruction sans éducation, les docteurs cherchent moi aussi mais je ne trouve rien. Comme toujours je pense à la rue Mouffetard à Paris… Aujourd’hui il fait un temps superbe dans le goulag occidental, comme toujours quand la fenêtre est ouverte j’entends les avions qui passent et les éboueurs qui ramassent… Je veux pas répéter, elle est où la Mecque des écrivains? Auster est à New-York, il viens de publier un énorme bouquin, moi je suis à Montréal et je cherche le statut d’écrivain… C’est vendredi le week-end qui arrive mais j’ai pas de congé le ciboulot me travaille toujours. Déjà on a mis ses bermudas, ses jeans coupés aux genoux. L’ami à force de fréquenter des médecins aimerait bien lui aussi avoir un doctorat c’est vrai que mon pauvre secondaire trois c’est pas grand-chose mais je crois avoir appris à l’université de la vie. Une voiture passe on entend Rod Stewart, je pense qu’il y a des gens qui vont ouvrir le chalet… L’écriture je sais pas où ça va me mener quand on m’a demandé d’écrire je l’ai fait et j’ai livré la marchandise. Je sais y’a toujours des faux-jetons pour dire que la littérature est morte souvent ce sont des gens qui ne savent pas lire, vous aussi croyez que ce que je vous écris là c’est pas littéraire mais enfin on est au vingt et unième siècles…. Oui c’est absurde tout ça! Mais je cherche à donner un sens, une direction c’est plus près de vous qu’un livre à la librairie où à la bibliothèque… J’entends le marteau-piqueur heureusement j’ai pas de hangover ça me fait pas mal à la tête. Quelle histoire a raconter? Le « poète » est en manque d’inspiration, j’entends les enfants qui jouent dehors, y’a encore du plaisir au goulag occidental. Les feuilles de l’arbre d’en face sont en pleine éclosion, l’été arrive…J’en suis encore à mon senti à ce qu’il me dis, le bonheur parfois ça fait pleurer, c’est pas parfait mais on peux aimer. Y’a un chauffeur d’autobus qui va prendre la relève, y’a un parfum de B.B.Q. Lisez ça comme un long poème à la vie, une sorte d’ode pour qui écris. Je suis pas très lyrique c’est pas ma génération, je suis plus un ti-père ti-pop. L’autobus viens d’arrêter… J’écris pour m’en sortir, ne pas languir, y’a pas beaucoup d’angoisse cet après-midi. Je vais terminer ça lentement sans aucune certitude. Merci d’avoir lu jusque là!!! Je vous reviens bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

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