samedi 21 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai un nouvel appareil photo, l’ai acheté jeudi ça été livré vendredi, très rapide… Je me sens tout chose, tout drôle. Je veux vous dire comment je me sent c’est très difficile, je dois faire la part des choses entre les émotions et les sentiments, émotivement c’est bien sentimentalement j’ai pas d’amie à qui je peux dire que je l’aime, étrangement dans le monde des sentiments je tombe rapidement dans le grandiloquent. Le jour se lève lentement, on attend un bébé dans l’Outaouais, tout le monde a hâte qu’il arrive… Dehors les corneilles croassent, « J’ai jamais voulu jeter mon dévolu sur toi, jamais voulu de toi, ce soir j’ai que le blues pour passer le temps »-Stephen Faulkner. Un gars fouille dans les bacs cherche les bouteilles à cinq où dix cents. Mon acouphène est virulent ça sille dans mes oreilles. Je sent le goulag occidental qui se réveille, pense aux shops Angus c’est magnifique ce qu’ils ont fait avec cet édifice, c’est à la limite entre HoMa et Rosemont bel exemple d’architecture réussis. Je crois que je vais aller marcher dans ce coin là ce matin… Il fait jour, les arbres sont tout feuillus, j’essais d’écouter la musique en moi… Ça fredonne et je bave… C’est beaucoup plus facile de lire que d’écrire, écrire faut prendre le temps, tant, tant et si bien que le vent que l’argent il me ment pourtant je le sent au néant en ciment pourquoi pourtant vous m’en direz tant… C’est juste un jeu un amusement de peu rien pour mettre le feu où dire adieu mais assez pour rester au pieu avant de zieuter les cieux bleu… Ces quelques mots sont pas loin de l’inconscient je joue sans trop réfléchir ça a le sens que vous donnez moi je reste là avec mon long nez de désespéré, mon coup d’épée inachevé et cette lignée a interprétée… Une phrase sur les photos que je veux prendre me reviens en tête, je pense aux murales un peu partout sur le plateau, c’est beau… J’ai mis mes jeans, cette nuit le store est resté ouvert… Deux gars discutent en passant sur la rue… Aujourd’hui c’est l’anniversaire de la matriarche… Avec mon appareil photo j’ai l’impression d’être un voleur d’image… Je sais plus si je vais sortir, je crois que je vais attendre le téléphone de l’ami pour prendre un café dans le parc, je me souviens quand je couchais dehors de l’humidité, de la rosée, c’étais pénible étrangement je pense à la France à comment ça va mal dans ce pays là… Je vais me mêler de mes affaires ce qu’ils font ça me regarde pas. J’arrive à la conclusion de ce texte. Je sais pas comment vous terminer ça sans être redondant, les mouettes cherchent de la bouffe je crois que moi aussi je vais manger, je sais plus comment on appelle ça des tartines où des toasts. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

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