mercredi 4 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Le feu est pris à Fort McMurray… Y’a que ça aux actualités cet après-midi. C’est pas drole quatre vingt dix mille pesonnes déplacées, des gens de qui la maison à brulées. C’est triste, ils ont tout perdus… Pas d’essence au pays des sables bitumineux, paradoxal… Je ferme la télé. J’ai réussis a dormir me sent plus reposé. J’irai pas dans l’ouest du Canada encore cette année. Lentement dans le goulag occidental les gens rentrent à la maison. Je pense à ceux qui sont encore au CÉGEP enseignants comme étudiants je crois pas que leur journée est terminée. Le bébé est pas encore au monde il est déjà sur Facebook. Je suis vieux et passé de mode, faut laissé la place aux enfants. Je récupère de mon travail au Cabaret Poétique, je crois que les gens ont aimé ça. Ai passé la nuit la fenêtre ouverte j’ai eu froid, maintenant je me réchauffe. Je vais peut-être manger de la soupe au pois pour souper, de la « french-canadian pea soup » comme il est écris sur la boîte. Une autre journée de passée, ça va vite quand on vieillis. Ils ont étendus de la terre dans le parc ça semble verdir. Je pense encore à Londres au Tate Museum le magnifique… Les britanniques veulent sortir de l’Europe ça serait une erreur selon moi. Je reviens à mon sentis, je me rétablis ça fait un bon bout de temps que j’ai pas eu de déjà vu, d’hallucination. Les gens passent sur le trottoir en jouant avec leurs téléphones. Aujourd’hui j’ai répondu au questionnaire du recensement, c’est fait en ligne… « Quand je pense à la mer et à l’orage ce jour là, tu riais au éclat et moi je chantais tout bas »-Daniel Lavoie. La télé diffuse en direct l’incendie, c’est certain que leurs vies est bouleversée.  Là-bas on attend la pluie ici on attend la chaleur. J’arrive pas a écrire comment je me sent, un peu fébrile je sais pas pourquoi… Je veux pas partir seul et m’asseoir aux terrasses ni visiter les pubs de Londres quoi qu’un bon fish’n’chips… Partir! Partir! Encore s’inspirer outre-mer mais parfois la voix déraille, les voix font un cœur dénigrant, je pense là a mon voyage en autobus à New-York, je préfère l’avion y’a moins de niaisages. Je suis exilé dans le monde virtuel. Un schizophrène bonnasse voilà ce que je suis. Parfois je me laisse aller je m’étais promis de pas m’auto-dénigrer. Je continus a écrire, j’ai souper c’étais bon, c’étais chaud. Y’a toujours ce long discours intérieur, un discours sans fin… Ce matin je me suis parfumé,  ce soir ça sent encore bon… Je pense à Hyde Park un bel endroit pour marcher, je sais pas si je vais y retourner. Encore quelques mots, si vous avez un endroit à me suggérer n’hésitez pas. Je vous laisse donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! J’étire un peu ça pour le lectorat. À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

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