mardi 10 mai 2016

Au présent


Bonne nuit! Bonjour! Tant qu’a être debout autant vous en taper un. J’ai reçu les réservations pour mes vols vers Washington. J’ai hâte si vous saviez comme j’ai hâte. Me semble que je vous ai pas assez parler du Challenger ce bolide que mon lecteur de Deux-Montagnes s’est acheté, une force d’accélération brute qui vous colle à vôtre siège, une voiture d’un autre âge, une voiture de loisirs je dirais… Je vais revenir à mon senti, les insomnies me dérangent mais pas assez pour que je prenne des somnifères. Mais oui! C’est la nuit il est assez tôt et les bars sont encore ouvert mais je vois pas ce que j’irais faire là, risquer de rencontré des alcooliques et des toxicomanes actifs qui n’en veulent qu’à ton porte-monnaie… Le philosophe si j’ai bien compris nous dis que la machine, le réseau c’est le goulag, je pense aussi aux rhizomes de Deleuze, l’hyper-machine arborescente en pensant aussi à des espèces de synapses et de neurones électroniques, je m’excite, je m’excite!!!  Je sais qu’il y a beaucoup de monde qui voient le web comme une espèce de téléphone rose où tu passe le temps en regardant des jeunes filles et en t’adonnant à de basses besognes érotiques… Comment je me sent? Un peu décalé vis-à-vis de la « vrai » littérature, je vois pas pourquoi je continue, la vie est vache mais je peux pas me permettre le ressentiment vous le savez. J’ai souvenir de la fête des moniteurs des parcs où une gentille fille m’avait invité malheureusement je venais de me faire arracher toutes les dents, si y’a une chose qui m’a brisé  mes nuits c’est bien les rages de dents. « J’ai souvenir encore d’une rue d’un quartier »-Claude Dubois. Je réfléchis ces mots que je vous écris là c’est presque ma chair… Étrangement quand je dors pas la nuit c’est comme si je partais en voyage le matin, je suis fébrile… Je le répète j’ai très hâte d’aller à Washington, encore une fois j’ai pris une douche et je me suis parfumé, j’aime avoir une bonne odeur, un jour les gars de la gang ont découvert le punk, ils se sont fait rasé le crâne, ils étaient désormais anarchiste même si je soupçonne que pas un ne savaient ce que ça voulais dire. À la brasserie le serveur qui crie « attention c’est chaud » et il ne transporte qu’un plateau de bières foides. Ouais! Ils ne s’est jamais passé grand-chose dans cette brasserie on cuvait notre bière en écoutant la musique du juke-box… Je me souviens du premier jeu de ping-pong électronique. Y’avait de tout dans cette brasserie, des calmes et des agités, des brutes et des doux, des méchants et des gentils, la ville était encore petite on se connaissait tous, le chômeur et le facteur buvaient au même endroit, c’étais la vie de ce moment. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir et à bientôt!!!

Bernard

 

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