mardi 24 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Il fait un temps magnifique et c’est toujours agréable de discuter avec l’ami dans le parc. Je viens de rentrer, ai lu une partie du guide National Geographic sur Washington. J’ai hâte d’y aller. Ici tout deviens de plus en plus vert. Je pense aussi à l’ami marcheur qui se croit suivis, on l’a soignée il marche maintenant au ralentis et ne parle plus à ses fantômes. Il a maintenant une longue barbe et avance sans regarder derrière me semble qu’avant il était plus vivant tout est question de souffrance vous allez me dire tout se joue entre la vie et le zombie. On entend déjà les gens se plaindre qu’il fait chaud, bein voèyons! Parait que dans le quartier maintenant y’a une croix verte où on vend du pot aux malades… Je suis heureux de ne plus consommer de cette drogue, tout pour me mener à la psychose. Soudain y’a un doux parfum de savon… Je pense à mon neveu et à ma nièce qui a eu son bébé aujourd’hui. Je suis très heureux pour eux. J’ai pas connus ça la joie d’être parent. Je les embrasses très fort… Je pense que je vais sortir mes culottes courtes, viens de laver la vaisselle, je crois que ce bébé là nous emmène du beau et du bon temps, « laisser le bon temps rouler » dirais Zachary Richard. Je reviens à mon senti et souhaite que mes petits neveux et petites nièces ne connaissent pas la souffrance comme je l’ai connus. Je leurs souhaite juste juste du bonheur et de pas être aussi idiot que moi. Ce soir je prépare du riz, je vais le manger avec de la sauce soya et du jambon. Je croque des Life Savers, je suis toujours aussi maniaque des bonbons. En attendant le riz mijote, je suis loin de mon sentis mais je peux vous dire que je suis heureux qu’il fasse beau comme ça, je me répète… Les années passent les bébés naissent et moi je ne me vois pas vieillir. Je suis devenus juste ce que je pouvais pas ce que je voulais et c’est tant mieux comme ça. Je pense à la piscine qu’on avait dans la cour dans mon enfance à Dolbeau au Lac Saint-Jean. Je suis pas un exemple pour le bonheur mais j’essaye, j’essaye fort et parfois j’y arrive, c’est bien. Je mange trop vite je m’étouffe c’est de l’ordre du domestique on fais pas de la littérature avec ça, la sueur me tombe dans les yeux. Je sais pas pourquoi je pense à la Cocagne et à ce français qui faisait partie du club de camping… Semble que le pays de Cocagne c’est une sorte de paradis imaginaire, j’y suis pas et je suis loin de voir la France comme un paradis. J’ai écris trop vite cet après-midi ça se tiens pas, je vais tout de même encore dire bravo à la famille de L’Outaouais. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

 

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