vendredi 20 mai 2016

Au présent

 
 

Bonsoir! Bonjour! Magnifique journée, les commis du supermarché ont été très gentils. Viens de regarder l’émission littéraire sur TV5, c’était intéressant, j’arriverai jamais là, mon histoire je vous la raconte un peu chaque jours , l’été voilà et on est pas attaché, je sais pas pourquoi j’écris ça… Je suis rendus vieux je m’en aperçois quand je me penche pour attacher mes chaussures je perds le souffle et ça fait mal, comment voulez-vous que je joue? Je préfère la marche et encore j’ai là aussi de la difficulté. Hier je me rappelais plus le nom de cette plante de Provence la lavande, ça sent si bon… J’irai pas boire sur les terrasses de bistro, j’ai mieux a faire, j’écris je sais pas comment… Les éboueurs ramassent les rebuts, je me ferai ramassé je ne sais par qui, comme un restant… Orgueil et voitures décapotables, musique hip-hop le son au fond et on remarque… Je me souviens de mon arrivé dans un appartement de Villeray avec un copain on dérangeait la voisine en écoutant Stevie Ray Vaughn au fond… Bon! J’y vais encore pour le senti, c’est le plus difficile, dans le moment je veux pas dépenser d’argent, je suis pas riche… J’ai un beau gros steak dans le frigo ce seras le souper avec pommes de terre carottes et légumes… C’est assez étonnant comment je me sent vous m’auriez dit qu’un jour ce serais ça je vous aurais pas cru. J’essais de pas trop bousculer mes pensées juste de garder un état de plénitude et de bien-être cette expression galvaudée. Quand on veut faire l’intéressant c’est là que le vide se présente… Je crois que les merles chantent, j’entends le chant de ces oiseaux par-dessus la circulation. C’est difficile de pas se répéter, j’ai souvenirs quand j’allais jouer au baseball après l’école je me sentais si mal. J’ai toujours préféré avoir le nez dans les livres, ça a du sens mais voyez ce que ça a donné. Une écriture de bavard… Comme toujours à cette heure-ci les gens rentrent à la maison quelques un vont se faire un B.B.Q. c’est bien! Après le dur labeur un  peu de plaisir, y’a aussi la chaleur dans l’usine, la sueur et la chemise qui collait dans le dos. Je sais pas ce que vous pensez de l’écriture, peut-être que vous trouvez que c’est un moyen facile de passé le temps mais y’a plus que ça, faut que j’écoute ce que ça dis, une ou deux voix en choisir une et l’écrire… Y’a des gens qui préparent leurs terrasses sur les toits du goulag occidental. Quand j’approche de la fin du texte comme ça,  je me précipite en avant en écoutant le bruit des motos à grosses cylindrées. Demain j’irai marcher mais j’empiète sur le moment présent. Je sais plus trop quoi vous raconter, trente mots avant de terminer, j’arrête donc en vous remerciant… C’est un peu trop tôt pour les remerciements. Le pire c’est que je… Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

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