jeudi 14 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Comme souvent je vous écris de la nuit. Je m’étais couché tôt et j’ai dormis ça m’a fait du bien, Semble qu’une compagnie veux commander 150 CSeries, c’est bien. J’écoute ce que ça me dis intérieurement, pense à ces gens qui sortaient du travail à l’usine hier, leurs façon détestable de parler, leurs ignorances, je veux vraiment pas retourner là. Ça m’a rappelé les collègues avec qui je préparais des revues pour la poste, ils étaient pas si mal… Ce matin j’ai de la poésie en tête elle est difficile à traduire en mots. Kind of blue me joue dans la tête sans que j’ais besoin de l’entendre sur CD. Hier je suis passé tout près du bistro où j’ai fait mes frasques. J’ai pas de nostalgie pour cet endroit ni envie d’y retourner. Je traduis toujours pas mes émotions pour vous. Je rêve debout, éveillé devant l’écran, hier j’ai eu une formation, c’étais dans ville Saint-Michel un quartier difficile. J’ai eu un peu peur quand je suis revenus. J’ai vus qu’ils construisaient d’énormes édifices à condos le long de la rue Frontenac près de la rue Saint-Joseph je crois. C’est étonnant une ville dans la ville. Ça vous dis toujours pas comment je me sent, maintenant je suis bien réveillé. J’ai hâte de continuer les répétitions pour le cabaret poétique. « Ha la douleur que j’ai, que j’ai »-Émile Nelligan. C’est la nuit de jeudi à vendredi plusieurs vont se perdre dans l’alcool, d’autre plus soucieux vont boire chez eux croyant qu’ils ne sont pas souffrant parce qu’ils ne boivent pas dehors. Je pense à tout ça, comment mon discours est toujours le même… Lentement la nuit passe, je mange des thins en boîte, essais de tuer ce gouffre que j’ai à l’estomac, c’est l’angoisse… Je suis insomniaque, la réunion d’hier m’a beaucoup demandé, je trouve que la déstigmatisation est difficile, c’est une belle valeur, un beau principe, personne n’est contre la vertue, mais c’est une idée difficile à mettre en pratique, c’est presque un idéal politique. Y’auras toujours des gens pour juger pour condamner mais faut quand même pas baisser les bras. Tout à coup une musique du groupe AC/DC… Les voix pour moi sont une sorte de stigmate, ça arrive dans les endroits public où je sent ma différence pourtant y’a pas plus anonyme que moi. J’ai de la difficulté à démêler entre phobie, angoisse, schizophrénie mais je crois que tout ça fait partie de la maladie mentale. Je suis pas guéris mais j’y arrive je me rétablis un peu plus chaque jour. Je réalise que je vous ai pas écris sur le goulag occidental qui reste toujours le même avec ses pauvres et ses condos dans une mixité urbaine. Cette nuit c’est tranquille pas de sirène de police où de pompiers. Je pense que je vais terminer comme ça dans une espèce de calme, une sorte de paix avec moi. Je vous remercie donc d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

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