jeudi 14 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit, je suis debout c’est toujours la même insomnie. Ai mangé des toasts beurre et miel. Je pense pas à grand-chose, je suis plutôt somnolent, mon écriture est saccadé. Ai bu mon café, la nuit comme ça je suis plus tranquille, j’ai des rapports qui goutent l’ail. L’argent dont je vous parlais dans les post précédents a été déposé. Je suis plus calme. Il est trois heure moins dix je sais pas quelle est l’heure de tombée du Journal de Montréal. À la station de métro y’auras toujours le vingt quatre heure et le Métro qui luttent pour se faire une place, c’est un phénomène assez nouveau ces journaux de rue, moi je lis sur ma tablette électronique. Lentement les journées passent bientôt on va recommencer les répétitions, j’ai hâte de réentendre la superbe lecture que fait la comédienne de mon texte. Je crois pas vous l’avoir écrit cette semaine je me suis acheté deux jeans des slips et une ceinture. Lentement le texte avance, parfois j’ai de grand vide, je pense au gars qui disait avoir de grand vide dans le cerveau comment percevait il ça? J’ai des chansons de noël dans la tête, il est trop tard, l’hiver s’en va on discuteras toujours du temps qu’il fait. Je veux vous dire comment je me sent, l’écriture tue une partie de mon angoisse, j’allais écrire fondamentale parce que pour moi pas d’angoisse pas d’écriture… Je me souviens avec mon ami Michel on assemblait des modèles d’avions où de voitures à coller, on y prenait beaucoup de plaisir je crois que j’avais dix ou onze ans. Les voisins c’étaient des étrangers comme partout dans Montréal-Nord, ça a toujours été une ville d’accueil. Je pense au stationnement de la shop c’est pas tout le monde qui y travaillais qui habitais Montréal-Nord. Je pense pas que je vais vous écrire beaucoup sur la shop je l’ai tellement détestée en fait j’ai détesté toutes les shops où j’ai travaillé, rien que de vous écrire ça me fait mal cette shop. En soixante dix on habitais plus Montréal-Nord mais quand on y étais on était pas loin de l’appartement où avait été tenu en otage Pierre Laporte où Richard Cross je me souviens plus. Je me rappelle octobre, on voulait sortir dehors voir les soldats au bureau de poste, on croyait que ça aussi c’était un jeu, maman nous avait vite gardé en dedans. Les terroristes ont été exilé à Cuba, d’autre on je crois préféré la prison. Dehors des gens discutent fort c’est la sortie des bars, les révolutionnaires prennent un coup en attendant le grand soir, parfois ce sont des criminels qui volent et rient des prolétaires qui s’en vont au boulot, les voleurs même si ils le croient pas sont aussi dans une routine. Ouais! J’ai encore ce soir donné mon lot… Je termine sur ces constats et ces « évocations ». Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! J’espère que ça vous a plu!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

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