samedi 26 mars 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Samedi matin à peine réveillé. Je sais pas si je vous l’ai écris j’ai retrouvé mes passeports, les deux vieux annulés et celui maintenant en vigueur, cinq heure seize matin, je pense à ceux qui me lisent en Europe j’ai toujours de bons souvenirs de Paris, de Besançon aussi. Ici on est toujours en hiver même si officiellement c’est le printemps. Samedi de Pâques, je pense à ma sœur disparue. J’en connais qui demain vont faire des orgies de chocolat. J’ai lu les chroniques voyages du journal électronique, rien de vraiment intéressant… Les lecteurs snowbirds sont toujours dans le sud des U.S.A. j’aime bien leurs photos. J’écoute ce que ça dis je pense à gastro et c’est bien entérite, j’en souffre pas mais je crois que les enfants l’ont eu. J’ai hate de voir le reportage que le journal électronique a fait sur moi, je crois qu’il va paraitre fin avril. Ce matin je m’estime un peu plus, c’est fluctuant cette chose là, je sais pas pourquoi je pense au Trocadéro, ces jours ci y’a surement beaucoup de soldats. La dernière fois à Paris j’ai oublié de donner un pourboire aux femmes de chambre. La commis à la réception terminait toujours ses phrases par un s’il vous plait qui n’avait pas de sens. Je crois que je vous l’ai déjà écris… Je vais vous placer une photo de la tour Eiffel vue du Trocadéro vous ferez vos recherches vous-mêmes. Ce matin je sais pas pourquoi j’ai le tournis, je perd l’équilibre, y’a quand même rien comme un jambon beurre à Paris. J’écoute ce que dis mon monde intérieur, vous savez que je me répète, je manque d’imagination et j’ai pas envie de vous faire un autre rapport des actualités. Demain je suis invité chez mes lecteurs de Deux-Montagnes, je les remercie ici j’ai hate de les voir… Ce qui me reviens ce matin c’est le fait d’être pauvre. Je suis loin du goulag occidental avec toute ces pensées inutiles, dans moi c’est vide mais c’est pas le vide de la sérénité c’est le vide de l’anxiété… La neige de la rue a fondue, je me torture pour trouver quoi vous écrire. Je pense à la « valeur » de ces écrits, pas grands choses rien pour échanger contre des cigarettes chez les mohawks. Je suis heureux d’avoir cessé de fumer. Je sais pas pourquoi y’a ce dicton qui se présente « Tout viens à point à qui sait attendre ». Attendre je pense que c’est à ça que j’ai consacré ma vie, attendre à l’urgence de l’hôpital entre autre, maintenant c’est terminé j’attends pour trouver les mots de mon expression fondamentale. Remarquez que j’aime toujours attendre à l’aéroport quelqu’un me disait que ça faisait du sens. Ça aussi attendre après le sens, dans ma folie furieuse, y’en avait pas toujours. Quelques mots encore et je termine, c’est faible ce matin mais je vous remercie quand même d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

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