jeudi 24 mars 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’arrive d’une répétition du cabaret poétique… Je peux pas tout vous raconter mais je suis sortis déçu. Presque soixante ans et en être encore à gribouiller… Je doute, je doute de tout ça, de ce que je fait là… Reçu du courrier pour des changements de consultations médicales, vaut mieux s’en passer… Demain c’est vendredi saint et maintenant on est en pleine tempête de neige. Je cherche vers quoi me diriger, le monde industriel plusieurs en ont fait leur choux gras. Je crois que je file grand train vers l’itinérance. La neige, la neige et je n’ai plus de mots en ais-je jamais eu? Je plaçais mes espoirs dans l’écriture semble que ça seras pas ça, j’ai de la difficulté a me résigner encore une fois pour la serpillière… Si j’avais du talent je vous écrirais la plus belle prose jamais lu, pourtant je travaille pour vous écrire ça… La nuit s’en viens et mes espoirs s’en vont, je crois que si mes proches reniaient mon écriture ça me donnerais plus d’inspiration, encore le syndrome du poète maudit évidemment que je peux pas pondre un chef d’œuvre à tout les coups en ais je jamais pondu un? Ai sortis une pizza du congélateur, çe seras mon souper… Finalement si je réussis pas a vous écrire mon sentis c’est que je suis un sans cœur. Aujourd’hui j’ai bu moins de café, je suis moins angoissé. J’oublierai jamais la psychose y’a jamais une écriture qui mérite l’inspiration psychotique. La télé est sur les actualités… Je suis un pauvre con c’est ma thématique l’histoire d’un cave d’un con. Je suis pourtant pareil comme mes collègues du cabaret. Je vous dis quand même merci de me suivre jusque là, j’ai peur, j’ai mal, je suis fou… Non je ne suis pas vieux, je me fait mon cinéma rien d’original… Je pense à mon beauf un vrai créateur lui, moi je suis qu’une tache, ça m’ennuis, ça m’ennuis quoi faire d’autre qu’écrire? Ai mangé la pizza, à la télé ils parlent d’armes à feu rien d’intéressant. Je crois que la neige a cessé. Je sais pas pourquoi je m’intéresse aux trois millions de chômeurs français, on a les nôtres ici. Je vous l’ai écris je suis un pauvre idiot… Si j’avais du sens j’augmenterais mon estime avec l’écriture. Les actualités sont terminées j’ai fermé la télé, le jeudi soir les gens s’amusent dans les bars du centre-ville. J’ai connus ça et ça m’intéresse plus. « Quand je vas être un bon gars pas d’alcool pas de tabac » -Richard Desjardins. Ce texte tire à sa fin, la semaine aussi. Pas foutu de faire une métaphore qui a du sens et on ne demanderas pas pour l’allégorie, je suis qu’un clown finis.  Les lampadaires sont allumés, la nuit est presque tombée, j’écris mes mots à pied, capoté, capoté et vous irez me critiquer à main levée. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

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