mercredi 2 mars 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Quelle enflure verbale à propos de la tempête à Montréal, c’est à peine si il en a tombé cinq centimètres, on attendait la tempête de la décennie! J’ai écouté une émission où on parlait du passage de l’émotion sur les réseaux sociaux, c’est pas plus simple faire vivre une émotion sur un blog qu’à la radio où à la télévision et je dirais même dans la littérature. Parfois la toile c’est froid et désincarné faut y mettre de l’âme et du cœur, je cherche un exemple de ce qui pourrais vous faire vibrer, un blog émouvant comment vous écrire que lorsque j’écris je bat ma schizophrénie, je l’éloigne même si parfois elle transparait dans une voix qui vous parle et me parle. Je me sent moins lourd de solitude, je ne suis plus seul bien que cette saudite maladie ais des sursauts de temps à autre, voilà… L’angoisse aussi comment les premières années des réseaux sociaux on avait le symptôme du transgresseur comme si d’être sur la toile était illégal. Je vous écris souvent sur ma paranoïa en essayant de vous faire vivre la persécution, le complot que je ressens. Maintenant j’en vie moins c’est peut-être parce que j’ai mis un peu d’humilité dans ma vie. Remarquez que lorsque je marche dehors dans le goulag occidental et que je croise une voiture de police je crois toujours que c’est pour moi pourtant ils ne m’arrêtent pas, si y’avait quelque chose ils viendraient me chercher chez moi. Quand même c’est difficile à vivre, je crois que ce sont des symptômes résiduel de la schizophrénie, je sais pas si ça se dis. Des espèces d’effets secondaires. Là je pense à l’époque où je passais mes après-midi dans un bistro, j’ai rien construit là à part peut-être cette paranoïa… Je comprends que j’étais détestable à moitié saoul, à moitié psychotique et ce frémillement dans les membres, je sais pas comment dire… Non! Je m’ennuis pas de ça, je suis bien chez moi c’est pas parce que Jean-Paul Sartre aimait les bistros que je suis obligés de les aimer. La neige s’est arrêté le ciel s’éclaircis vous voyez bien que je suis fou peut être pas a lier mais a raisonner… Je crois pas réussir à vous émouvoir, ce côté-là c’est souvent l’échec… Je pense à ce refuge la maison Labre où j’allais manger trop dérangé pour voir que c’étais l’aide qu’on donnait aux itinérants, ils étaient tous comme moi seul et sans le sous. Je me déplaçais pour une soupe un sandwich et un fruit combien de centaine d’autre comme moi. Merci Maison Labre! J’avais écris seul et sans le saoul, y’avait de ça je cherchais toujours à me saouler. Je vais terminer ça rapidement cet après-midi je sais pas si je vous ai touché. Si j’étais vraiment humble j’écrirais rien de tout ça. Je me fermerais la gueule et essayerais d’en aider un autre pourtant j’ai laissé mon numéro de téléphone à plusieurs ils ne téléphonent pas. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

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