mercredi 16 mars 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! La neige est presque toute fondue dans le goulag occidental. Je fais une sorte de jeu entre ceci et mes cahiers. Je vous écris d’un après-midi tranquille pour dire que j’ai fait quelque chose. Je suis toujours à l’écoute de mon état intérieur, viens de recevoir une invitation a faire un sondage mais en anglais. Je le ferai pas. Parfois je me questionne sur l’utilité de la machine, pour moi c’est ce que je vous écris, c’est une tribune qu’autrement j’aurais pas. Parfois j’oublie que je paye pour ça, qu’il n’y a aucun mal a vous écrire. L’ami m’a téléphoné cet après-midi c’est un amateur de soap américain. Quand j’étais chez mon père je me souviens que la télé était fermée l’après-midi on l’ouvrait seulement vers cinq heure pour regarder les émissions populaires. Ça sent le savon, ça sent bon voilà ce que nous vendait la télé. Je suis dans le vide c’est épeurant y’a eu des moments douloureux comme ça, j’irai pas à l’urgence de l’hôpital, l’hôpital c’est pas Nelligan c’est pas un cour d’écriture et de littérature… Je me rappelle l’étage en psy j’avais fermé une fenêtre dans la salle commune pour en retrouver une ouverte dans ma chambre. Je  suis heureux de pas être là à la merci des préposés et des infirmières les journées meublées par la visite du psy en espérant qu’il nous donne un congé. Rien d’autre a faire que de regarder la télé brouillée. Ouais! La voisine est sur la passerelle avec la femme d’un copain. Vendredi je vais avoir la visite d’une journaliste ça m’excite comme dirais un joueur de hockey. Étrangement quand je vous écris comme ça je réussis a faire le vide. Dans les journées précédentes j’ai réussis a écrire quelque poèmes, c’est pas que j’aime pas travailler, le monde ouvrier me conviens pas parfois j’y pense et je me dis je retournerai pas là… Y’en a qui travaillent fort et ont du succès, j’ai décidé d’écrire et j’espère avoir du succès. Dans un certain sens la folie me laisse, parfois ça me donne un répit… C’est tout comme si  je vous écrivais toujours la même histoire. Je pense à    New-York j’avais bien aimé ma visite même si je me sentais persécuté par mes compagnons de voyage, c’était assez désagréable d’attendre aux douanes… Je pourrai dire que j’ai vu un peu de pays avant qu’on m’enferme pour de bon. Je pense à ce monsieur qui m’a donné une tape sur l’épaule avant de nous quitter c’était fair et sympathique. Je sais pas si quand je sort de l’ordinaire ce sont des voix où si ce que j’entends me dénigre vraiment, je voyage seul j’ai personne pour valider, c’était quand même bien de me promener avec l’amie parfois je regrette… Bon! Je vais terminer encore une fois, j’espère que ça vous intéresse ce que j’écris, ce journal d’un blogueur. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! Vos commentaires sont les bienvenue. À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

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