vendredi 19 février 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Suis de retour dans mon quotidien ordinaire. C’est le goulag occidental et la neige, moi je suis toujours aussi désoeuvré, pas si tôt revenu que je repartirais. Je vais me calmer respirer par le nez, à l’aéroport aux douanes tout s’est bien passé ça pas été long. J’aime toujours les avions, j’aime moins le passage entre l’avion et les douanes. À Montréal tout est automatisé à l’arrivée avec un lecteur de passeport électronique. J’ai dit au douanier que j’avais pas aimé mes vacances il m’a souhaité bon retour. Maintenant je sais plus trop où aller, le mieux ce serait peut-être une cabane sur la glace pour pêcher, un retour aux traditions. Mais avant je vais essayer de marcher dans Montréal quoi que ce soir on attend de la neige. Montréal et Varadero c’est incomparable, les foisonnants palmiers et à Montréal les arbres dénudés. Quand je voyage je vois très bien que ma vie je l’ai fait ici, mes amis mon univers sont ceux là de l’hiver. Je pense à une lectrice de Cantley qui attend son quatrième enfants, elle est très fertile, des enfants pour nous qui n’en avons pas fait. Bravo! Cet après-midi je suis dans le silence et j’ai souvenir de cette horrible chambre où j’habitais. J’ai un lecteur futur papa de Hull que je salut ici, y’a longtemps que je lui ai pas parlé, félicitation à lui et à sa conjointe. C’est là qu’on voit qu’on se fait vieux, soixante ans bientôt c’est pas du gâteau. J’aimerais bien avoir la plume du docteur où du notaire en tout cas la plume du notable mais je ne fais partie d’aucun ordre où profession. Écrivain par défaut c’est pas une bonne idée. J’ai toujours voulu écrire, je prenais quelques atelier d’écriture en cachette j’avais peur que ça fasse tapette. Pourtant je crois qu’il n’y a rien de plus viril qu’écrire, une sorte de combat de soi avec soi, une étreinte frénétique avec les mots. S’agit que je sois précis avec mon senti. Dehors on entend les corneilles, les camions qui ramassent la neige. Dans le métro on tolère les gars qui dorment au chaud, je crois qu’ils sont un peu intoxiqué… C’est toujours « Life in a northern town ». Ce matin j’ai pris une douche et me suis parfumé, j’aime bien sentir bon. Deux heure trente, les gens se préparent a quitter le boulot, un week-end c’est jamais de trop mais on arrête pas quand même, ménage, course, cuisine ça continue. Parfois je souhaiterais allé de reculons, prendre tout mon temps… Ce que j’écris là ça pas de sens j’ai toujours, où presque, eux tout mon temps. Vous devez comprendre que c’est pas une chronique journalistique. Il s’agit de mon être intérieur parfois malmené. J’ai calmé mon désir de prendre l’avion, d’être à l’aéroport. Je sais pas trop ce que je vais essayer dans les prochains jours, j’y pense et vous le ferez savoir en attendant merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

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