lundi 29 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! La tempête s’annonce, ce soir c’est de la neige intermittente… Je pense à mon senti à ce qu’on dis de ceux qui prennent des médicaments, qu’ils ne sont plus en contact avec ce même senti, c’est faux. Je suis parfois très ému en regardant un proche souffrir quelqu’un que je connais au moins depuis vingt ans et qui endure la douloureuse maladie mentale et qui l’exprime de façon maladive. Ça me rend triste d’être en sa compagnie, j’aimerais lui dire qu’il a pas a endurer ça, on est pas obligé de souffrir pour vivre. Je comprends sa façon de penser mais il a tout faux, c’est un raisonnement de malade, je moppe le soir je rentre la nuit et je suis à bout de travailler dans ce sale milieu, je lui dois le respect moi j’ai été incapable d’endurer ce travail d’homme de ménage, de préposé à l’entretien… Je préfère vous écrire ce soir même si c’est beaucoup moins payant…Le voisin vie avec l’angoisse des bruits quotidiens… Je sais qu’il se sent observé et persécuté, j’ai vécu ça c’est très difficile. Maintenant je suis revenus à moi, un collègue parlait d’un bonhomme qui chantait les culottes baissées dans l’autobus, il lui voyait les fesses j’aurais été dans cet autobus j’aurais cru que tout ce cirque était pour moi. J’ai eu une grosse journée réunion du groupe d’entraide, rencontre avec la direction des patients partenaire et passage à la caisse. Je vais prendre mon temps pour vous écrire ce soir, ceux qui n’ont plus de senti comment ils vivent ça, le fait d’en prendre conscience ça les fait pas pleurer? Moi depuis que je vais mieux je vie mes émotions intensément et je ne fais pas de dépression ni de psychose… Je connais des gens pour qui vivre ses émotions c’est mauvais signe quelle bêtise. J’écoute ce qui monte en moi ce soir, j’entends claquer les portes des voisins mais j’en fait pas une maladie. « Quand je vas être un bon gars pas d’alcool pas de tabac »-Richard Desjardins. Je sais bien c’est mauditement difficile de vivre à jeun mais c’est beaucoup mieux. Desjardins a pas rendu les armes mais j’aimerais voir ses poumons et son foi. Moi j’ai pas envie d’être le vieux bonhommes au fond du bar à la veille de se faire amputé les jambes à cause de son diabète, les mollets tout bleu. Je crois que j’aurai vécu plus vieux et plus heureux en rayant l’alcool et le tabac de ma vie. Surtout que lorsque je bois j’agis en imbécile et ensuite je veux mourir. L’alcool c’est le thème d’une vie mais maintenant j’ai vécu plus longtemps en ne buvant pas qu’en consommant. Bon! J’ai quand même trouver de quoi vous entretenir comme dans entertainer ce soir. Il ne neige pas, la soirée avance. J’essaye de terminer ça sur une bonne note, reste que quelques mots j’ai l’impression d’étirer ça comme de la tire. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

dimanche 28 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis triste, je crois que c’est parce que je vois le gros insignifiant à Trump mené sa campagne. Ce que je ne comprends pas ce sont ces femmes qui l’appuient, son discours débile. J’ai de la peine y’a longtemps que j’ai pleuré, je pleurais en regardant la télé tous ces réfugiés, les morts et la guerre… Aujourd’hui j’ai un peu écris dans mon cahier ça me soulage pas. Je dois toujours écrire à partir de mes tripes, c’est difficile quand je suis seul j’ai pas beaucoup de réaction. L’asiatique du dessous écoute de la musique orientale. J’écoute ce que la voix me dit, c’était plus facile de me rendre à Cuba pour une semaine qu’à New-York pour trois jours. Je pense encore aux vieilles rues magnifiques de La Havane. Parfois c’est l’hiver qui me rend triste, je discutais voyage avec mon lecteur chauffeur d’autobus à comment le prochain c’étais pas pour tout de suite, dans une vidéo sur facebook j’ai vu des gens sur une terrasse faire de la danse en ligne sur une chanson de Johnny Cash qui se retournerais dans sa tombe. Semble que les vacances c’est la permission d’être niaiseux vous ne m’y reprendrez pas. La niaiserie c’est ça qui me fait pleurer pourtant quand mon lecteur de Deux-Montagnes niaises il me fait rire. J’ose pas trop vous écrire sur les peaux mortes que j’ai dans le nez, je fouille pas en public, j’ai le nez sec. Lentement la nuit s’en viens, je pense au temps d’attente dans les hôpitaux, heureusement je me rétablis je n’y vais plus, je touche du bois. Mais oui maintenant je veux vivre, ma vie a un certain sens, c’est pour ça que j’écris ça m’aide dans les passages plus difficiles. C’est possible de vivre sans vouloir à tout moment mourir ce que je regrette c’est tout ces moments passés a demandé des soins. C’est pas que j’en avais pas besoin, la shizophrénie ça se stabilise, juste que j’aurais dû accepter plus tôt. Je reviens au voyage à cette magnifique église à Cuba… Je veux pas tout vous révéler j’ai un texte qui va paraitre sur les humeurs culturelles. Les lampadaires viennent de s’allumer, rien de très émouvant faut écrire beaucoup pour trouver deux ou trois choses touchantes. Je me vois jeune homme marchant sur le trottoir sous la pluie, je pleurais j’avait pas d’endroit où aller, pas de travail seul et fauché je marchais rue Christophe-Colomb, je sais pas pourquoi, peut-être parce que une de mes tantes habitait pas loin dans Villeray. Je peux pas dire que j’ai pas de vécu, un peu d’expérience à l’école de la rue. « Blue jeans sur la plage »-Lucien Francoeur. Je trouve plus quoi vous écrire. Je ne marche plus je devrais mais j’ai pas de voiture je marche donc plus que quelqu’un qui a une automobile. Voilà une phrase très laide. Ce soir j’ai pas de rythme, je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

samedi 27 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui y’a du plagiaire dans l’actualité, ça sent la mise en scène la plagiaire lance un livre bientôt, quoi d’autre qu’un bon plagiat pour faire parler de soi et mousser les ventes d’un livre. Je trouve pas ça sérieux surtout quand l’accusatrice ressemble à une attachée de presse quand aux plagiés ils sont pas là pour se défendre. J’ai envie de dire que le plagiat on s’en fout,  c’est un vieux truc. J’ai de la difficulté a élaborer là-dessus c’est pas un très grand crime on nous en sort un de temps à autre. La « plagiaire » essayait de se défendre avec un blog, l’honnêteté intellectuelle y’a pas grand monde de nos jours qui croit à ça… Je me souviens d’avoir assisté à un atelier d’écriture et de m’être fait piquer mon texte, le type savait pas écrire mais savait reconnaitre un bon texte pour ses travaux universitaire. Aujourd'hui j'ai  téléphoné à mon amie comédienne pour qu’elle me dise ce qu’elle pense des textes que je lui ai offert. Je reviens à mon senti, j’ai passé la journée endormis . Je crois qu’il commence a neigé ce soir comme souvent c’est difficile, j’ai repris les cahiers et j’ai toujours l’impression d’écrire dans le vide, le tout étant d’une innocence vertigineuse… J’ai une odeur de vin dans le nez, je sais pas d’où ça vient je ne bois pas. La création collective le cabaret poétique semble qu’ils vont en tourner pour une émission de télévision. Je suis souvent impatient comme les artistes du même homonyme, je sais même pas si c’est le bon mot. Je me veux écrivain et j’utilise les mots n’importe comment, c’est terrible de voir ce temps qui passe de se voir mourir une journée à la fois dans la marge, de vieillir pourtant je résiste… Je rêve pas de fortune, juste d’écrire et de me sentir bien même si parfois ce que j’écris est négatif. J’aime pas beaucoup la littérature de croissance personnelle, c’est des recettes immangeables dans lesquelles les gens fuient… Comment vous dire mon incapacité d’écrire une façon de vivre au gens. Tout ce que je fait c’est la prière pas plus pas moins, pas besoin d’église, de mosquée, de synagogue ça se passe dans ma tête, c’est très abstrait, je sais pas si vous comprenez, lentement la noirceur arrive encore une fois j’aurai écris quelque chose de pas très édifiant… Me reste que cent mots à vous écrire, ai allumé la lampe dans le studio. Je cherche comment terminer, je cherche la note émouvante je crois pas que je vais y arriver. Y’a longtemps que j’ai pleuré, pleuré de vrai larmes de douleur parce que désemparé pourtant j’ai de la peine j’y arrive pas a écrire comme du monde, écrire de la bonne façon avec l’espoir, mais l’espoir de quoi? Peut-être d’un meilleur état d’esprit. Je crois que c’est assez pour ce soir. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que vous avez autant de plaisir à me lire que moi à vous écrire!!! À la prochaine!!!

Bernard

vendredi 26 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’entends un chien grogné dehors. Cet après-midi c’était création collective, on a beau dire le jeu c’est pas facile surtout quand on est pas comédien professionnel. Je me promène entre l’ordi et la tablette électronique. J’ai demandé à une jeune femme de jouer mes textes. J’espère que je l’ai pas blessé. Dans une courte improvisation j’ai dansé avec une très jolie dame que j’espère revoir. Maintenant je reviens au moi… C’est pas facile d’écrire, surtout quand l’inspiration manque, j’ai ouvert de vieux fichiers qui, j’espère, infecteront pas ma machine. J’aimerais ça être un vrai artiste mais je suis qu’un scribe des temps modernes, les moyens que j’utilise sont maintenant à la portée de tout le monde. Ce soir j’ai pris un café ça m’a donné un petit boost pour la soirée. Demain je vais recommencer a écrire dans un cahier, comme une vieille moppe… J’ai souvenir que l’an passé j’avais lu sur la scène de LaTulipe dans le cadre de Parlez moi d’amour un texte que j’avais écris pour le coffret. Je crois que c’est terminé les Impatients éditent plus de coffret Mille mots d’amour. Je sais pas si j’ai des lecteurs en Floride, j’aimerais qu’ils me fassent signe. C’est triste écrire comme ça, pas d’histoire a raconté quand même je vous dirais que j’ai engraissé et que mes pantalons sont maintenant trop petits. Ce soir j’ai rien retenus des actualités sauf peut-être le COC qui dépense des millions pour un édifice quand les athlètes ont besoin de fonds pour s’entrainer. J’ai salopé l’étiquette avec mon adresse pour le rapport d’impôt du Québec, heureusement mon lecteur de Deux-Montagnes va en faire un électronique. La nuit est arrivée, l’écriture, le langage c’est pas de l’artisanat c’est trop difficile de suivre les règles, j’essaye. Je pense à la publicité où le gars marche sur le chat et renverse le plateau sur sa blonde encore au lit, beau niaiseux! Je suis en panne et je perds la mémoire j’oublie le prénom de mes amies, c’est terrible, Alzheimer? J’espère que non, en vieillissant je suis préoccupé par d’autre choses. « Vend tous les trains à ton voisin, va lui voler ses voies ferrées, je te le dis dans un grand cri! »-Robert Charlebois. Hier j’ai entendu le train dans la gare de triage tout près de chez moi ça vous intéresse pas. Je sais pas si y’en a qui jumpent le train l’hiver ça doit être horriblement dangereux. Voilà une autre chose que j’ai oublié le nom du klaxon des trains. Je pense que je suis passé maître dans l’art d’écrire et de ne rien dire, c’est plate à mourir. Voilà, la somme de mes niaiseries ça feras jamais un beau texte juste quelque chose d’ordinaire, sans lumière, sans éclat. Aujourd’hui j’ai pas vu d’avion, juste d’énormes camions qui transportent la neige. Je pense que ce texte là c’est le mieux que je pouvais faire aujourd’hui. Je vous laisse donc ici en vous remerciant d’avoir lu jusque là. À la prochaine j’espère!!!

Bernard

 

jeudi 25 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis pas resté muet longtemps, ce soir c’est la pluie le grésil et la neige. Je vous mentirai pas je suis fatigué. Je sais pas quoi vous écrire, je crois qu’une lectrice de Terrebonne s’est acheté un Harley, moi je serais plus B.S.A. où Triumph. Je pense qu’il y a plusieurs motards qui ont hâte au printemps pour rider. Si je vous dis la vérité j’ai jamais été très bon conducteur ni motocycliste disont que j’ai de la difficulté même à vélo. Quand même j’ai toujours trouvé que les anglaises et les américaines étaient de belles machines. Je pense à Hunter S. Thompson l’écrivain qui s’était fait péter la gueule par les Hells Angels. Il prenait un coup fort je crois qu’il s’est suicidé n’empêche il a inventé un style d’écriture le Gonzo writing. C’était disjoncté. Son livre le plus célèbre c’est « Fear and loathing in Las Vegas » description d’une brosse journalistique. Y’avait rien à son épreuve, alcool et dope pourtant il travaillait, il écrivait je croyait que je le confondais avec Tom Wolfe un autre écrivain rock’n’roll connus pour son Acid Test. Semble que c’est pas Thompson qui a inventé le gonzo de toute façon il s’en est bien servis… Je suis loin de moi ce soir. Cet après midi j’étais en réunion on a beaucoup discuté dédommagement, y’a des problèmes éthiques, toujours les mêmes quand on s’attaque au plus pauvres. On a un peu discuté du Cabaret poétique à savoir si ça peut avoir un côté thérapeutique… C’est la nuit, j’ai de la difficulté a ne pas me prendre pour une charogne. Je vous écris ça du bout de ma fatigue, de ma cervelle éreinté, vous me direz y’a pas de rein dans la tête mais à une certaine époque pour dire de quelqu’un qu’il était fou on disait « c’est les reins! » on disait aussi « c’est les nerfs! ». J’ai souvenir de canard un type qui caquetais dans le parc, un étrange hurluberlu… Ce soir je pleurerais, une soirée vide où je pense à ce gars qui se rendait à l’hôpital pour pas être seul pourtant y’a d’autre endroit pour se faire des amis. Quand même avec le temps on s’attache aux amis qu’ils nous restent, Montréal est peuplé de célibataire, moi je trouve qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné. Tout à coup je pense à ces comités de malades qu’ils veulent mettre sur pied, ça vas être difficile la maladie physique est souvent très éprouvante et empêche toute implications, je souhaite qu’il y ais plusieurs personnes en rémission qui s’impliquent même si les vieux sages disaient qu’il fallait se tenir loin des hôpitaux. Je suis partis de la moto Harley pour presque terminer à l’hôpital parfois l’un mène à l’autre on souhaite à notre lectrice d’être prudente. Quand-à moi j’ai hâte au printemps pour marcher au sec, m’asseoir sur un banc le matin et lire en écoutant encore les canards. Merci d’avoir lu jusque- là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mardi 23 février 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai des souvenirs du temps où je travaillais, quand ça faisais pas je quittais. J’ai longtemps changé de job comme ça, maintenant je suis à la maison et j’essaye de me revaloriser avec ce que j’écris et mes participations dans un groupe d’entraide et différents comités de santé mentale. J’arrive pas a écrire quelque chose de différent, j’attendais le facteur et je me sent mal. J’ai le cœur gros d’être rendus où je suis, ce que vous lisez c’est mon travail, l’autre est toujours absents. Je plonge dans mon monde intérieur, la solitude me calme mais m’ennuis. J’écris pour vous aujourd’hui je suis pas sortis, je suis désoeuvré. J’essais de « créer » quelque chose. Je pense que j’ai pas mal fait le tour dans les prochains jours je crois que je vais prendre une pause. Je peux pas toujours partir en voyage. Je crois que ce soir il va neigé, l’humilité voilà ce qui me manque. La mer est très présente depuis ces dernières années, l’air salin je crois que ça me fait du bien…Je le répète j’aime ça vous écrire, vous entretenir de mon état intérieur. J’ai repris un cycle de jour si cycle il y a, j’écris quand je me sent « inspiré ». J’ai cette lourdeur dans le torse, ça fait pas mal mais c’est pesant sans parler des démangeaisons que j’ai dans le dos. C’est très terre à terre tout ça. J’aime quand même toujours regarder les avions à la télévision. J’ai bien aimé l’émission découverte de dimanche passé sur les CSeries, c’étais fascinant. J’ai un lecteur qui travaille chez Bombardier j’espère qu’il va garder sa job. Ici je suis dans le silence, comme toujours y’a beaucoup de voitures… Dans un rêve je voyais un drapeau et j’étais beaucoup plus haut que l’édifice de Parthenais. Je vais trop vite, trouve pas l’inspiration, j’irai quand même pas marcher sous le viaduc Bercy, trop de prostitution masculine ce coin là c’est pas joli joli, mais oui je suis toujours dans le goulag occidental au bas de la ville. Vous avez surement remarqué que mon écriture est moins radicale, je m’adoucis avec le temps, les pompiers passent les clignotants en marche. Je suis quand même heureux d’avoir un chez moi de plus couché dans le salon des copains, je suis trop vieux pour ce genre de vie là. Je sais et je répète c’est plus très fort mon écriture. Je vais, je crois prendre une pause dans les prochains jours. Tout ça tourne autour de la même chose mon égocentrique moi. J’essais d’inventer un autre plus généreux moins égoïste, j’y arrive pas. Je vous donne quand même ça, un court texte « d’émotion » mais je crois pas arriver à vous toucher. Comment vous dire que le vieux fou à pas d’avenir littéraire. Le blog c’est pas de la littérature pourtant je l’écris mais ça vaux pas le courrier du lecteur. J’aurai encore essayé aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 22 février 2016

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui je suis debout dans la nuit, la photo en est une de l’architecture coloniale cubaine. Mon lecteur designer à la retraite pourrait confirmer. J’ai encore la magnifique Havane dans la tête. Je reviens à mon senti c’est toujours l’hiver, ai dormis dans la soirée. J’ai plus vraiment ce grand sentiment de solitude, ai dormis étendu sur le sofa. Ce soir c’est pas le grand soir on feras pas la révolution, c’est toujours l’hiver… Je pense à Jutra comment il a tenté d’abuser d’un enfant, au Québec on laisse souvent passé ces fautes là, comment détruire la vie d’un enfant semble pas important. Je pourrais raconter n’importe quoi comme font d’autre mais j’ai pas a démolir la vie d’autre artistes. Je trouve qu’on confond trop souvent pédophilie et homosexualité. C’est certain que quand je m’avance comme ça, ça met un doute sur ma sexualité, mais non je suis pas homosexuel mais j’ai pas a juger ceux qui le sont… C’est toujours la nuit, j’essais d’exprimer ma sensibilité. Je suis triste j’entends les voisins. Je me rappelle cette époque où la nuit je me sentais libéré, où j’avais pas a chercher du travail, je sais pas comment vous raconter. Je souffrais. La folie m’a toujours ennuyé et encore plus être hospitalisé. Y’a longtemps que je l’ai pas été. Cette lourdeur de vivre est disparue, je pense à L’Insoutenable légèreté de l’être de Milan Kundera. Je reste quand même grave dans la folie sérieuse… La nuit le lundi c’est tranquille, je pense à ces gars qui passent la nuit dehors et vont dormir dans le métro dès qu’il seras ouvert certains vont se chercher un bistro ouvert toute la nuit pour siroter un café faute d’endroit où dormir. Je crois pas qu’à Cuba on ait ces problèmes là, ces possibles de dormir dehors je crois, le climat le permet… Dans le parc à La Havane y’avait plein de monde le vendredi, je crois pas que les cubains ont des problèmes de chômage… Ils essaient juste de mettre la main sur des pesos convertibles. Je sais pas pourquoi j’ai peur cette nuit. J’ai fermé le rideau… Je parlais de solitude plus tôt, j’ai le sentiment mais je tiens pas à avoir la compagnie de n’importe qui surtout la nuit. « Où aller? Où aller? Quand on  est bien fatigué »-François Guy. Je suis un insensible pourtant on dis de moi que je suis hypersensible, un rien me bouscule. Je trouve plus quoi vous écrire ça s’apparente toujours à la même chose. Je sais pas si vous lisez de la sensibilité. J’arrive pas a nommer ce vide nocturne, je pense au cynisme de ceux qui fréquentent les bars, y’a longtemps déjà que j’ai mis les pieds là, on y discute pas c’est fait pour boire. De toute façon la nuit les gens sérieux travaillent. Je termine bientôt, reste que quelques mots j’espère que vous aurez pris du plaisir à me lire. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

dimanche 21 février 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Cette nuit c’est i’insomnie. Je cherche a être inspirée. Ai envoyé ma paperasse d’impôt à mon lecteur de Deux-Montagnes que je remercis ici. Cette nuit je rêvais à moitié, semble que la pratique du blog s’est propagée.  Ce matin je vais au groupe l’expérience du rétablissement de reprendre pouvoir. On vas échanger entre nous, essayer de se raconter. Quand je mange la nuit le sommeil reviens, je suis pas gros pour rien. Le temps passe vite il est pas loin de deux heures du matin, c’est comme toujours très tranquille dans le goulag occidental. Je ne peux et ne veux pas croire que Donald Trump vas être élu président des États-Unis, les américains semblent aimer les fous furieux. Je baille, le café goûte le pot c’est pas très bon. L’autobus ronronne, je sais que la pratique du blog c’est pas très bon pour l’humilité. J’aime bien voir les pages se noircir. La forme physique de l’écran me fascine. Hier la voisine du dessus c’est trompée d’étage elle essayait d’entré chez moi… J’aime beaucoup Isabelle Boulay qui chante Reggiani c’est très émouvant.  Je pense à l’estime de moi que j’ai pas, je suis un vaux rien pourtant si j’étais tout mauvais j’arriverais pas a vous écrire. Je pense aux heures que ça me prendrais pour écrire quelque chose de définitivement positif pas besoin de rajouter de l’eau à la mare, les livres de pensées positives sont nombreux. Je crois pas que les gens y fassent si souvent référence. Je  pense aux nombreux autobus à Cuba, je sais pas qu’elle quantité de pétrole ils utilisent, en vacances on a pas cette information, on mange, on marche, on se baigne et on dors on en fait le moins possible comme vous voyez je suis resté accroché à ce voyage. Hier à l’émission Découverte y’avait un excellent reportage sur l’A-300 le nouvel avion de Bombardier c’étais fascinant de voir tout ces essais. Semble qu’Air Canada en a acheté quarante cinq. J’adore toujours autant être dans un vol. Aujourd’hui c’est lundi, j’espère recevoir la carte cadeau que j’ai gagné au débat. Je me répète je vous l’ai déjà dis. Les yeux me clignent quand je suis a moitié réveillé comme ça j’entend pas grand-chose sauf peut être des chansons country western, un exemple de la puissante Amérique qui propage sa pop culture sans réfléchir sur la possession d’armes à feu. Les pieds me démangent j’ai marché dans le sable. Je suis tout mêlé dans mes journées je me crois encore dimanche. J’essais trop de dicter à la voix ce que je veux qu’elle me dise. Une partie de la nuit auras passée avec moi toujours devant mon écran. Bientôt le last-call dans les clubs plusieurs en sortiront seul et saoul sans compagne, solitaire pas fier de rentré au boulot ce matin. Je pense à ce gars qui me posait des questions sur ce que je faisais de mes nuits après le travail… Voyez c’est ce que je fait, merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

 

 

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je vous reviens encore aujourd’hui. J’ai entendu dire que des bistros célèbres de Montréal fermaient, Les Bobards et L’inspecteur épingle pour les nommer. Des endroits que j’ai fréquenté à l’époque de mon alcoolisme actif. J’y étais plus le bienvenue, j’étais trop fou j’arrivais pas a adresser la parole aux gens avec du bon sens. Hier à la télé j’ai vu Breen Leboeuf et Jeff Smalwood des musiciens qui ont fait les nuits rocks de Montréal. Cet après-midi c’est tranquille, dimanche d’hiver, je pense toujours à mon voyage à Cuba, me suis reposé. J’ai écris, peut être que vous pourrez lire le texte sur Les Humeurs Culturelles. J’aimerais bien vous écrire comment je me sent  la solitude m’a longtemps pesée beaucoup plus. Je vie seul et j’écris, je crois que cette semaine je vais m’acheter un cahier pour revenir aux bonnes vieilles méthodes. Je crois que je m’en demande beaucoup écrire quotidiennement un texte de cinq cent mots. Je sais pas pourquoi je pense aux discours fleuve de Fidel Castro, c’est ça avoir de la verve? Je sais pas si pour le Québec on peut parler de social démocratie. J’ai un peu peur de m’engager dans cette voie là. Les cubains sont communistes… Je devrais revenir à mes sentiments à comment j’aime bien la solitude et l’absence de voix, mais oui je suis fou, une folie pas facile avec rien de rigolo juste des mots dénigrants qui sont absents quand je suis seul. Y’a pas que Fidel qui a de longs discours, ça conjugue tout le temps dans ma tête ça discoure. Parfois je me dis que le diagnostique de schizophrénie est une erreur. J’arrive pas a reconnaitre les voix. Je vous en parle peut être tellement souvent c’est si présent dans ma vie. L’auteur disait « Get a life! ». Je veux bien mais quelle sorte de vie trente cinq heure semaine et juste assez pour survivre. Je pense que quand on dis ça c’est du dénigrement, on essais tous de faire de notre mieux, bienheureux les creux le royaume des cieux est à eux, ça m’étonne toujours de voir l’incapacité d’accepter la différence chez l’autre. Je suis pas très clair et loin d’être poétique. Voilà, je rêve encore d’avion quoi que l’aéroport cette fois ci j’ai trouvé ça un peu long. Je vous ai abandonné quelques minutes j’avais perdus une liste de réunions, je l’ai retrouvé, c’est vraiment abscons ce que j’écris. Cuba c’étais mieux que d’aller en Chine je crois, je me serais rendus malade… Aujourd’hui je suis pas très fier de ce que j’ai écris. Je vous le fait lire quand même, j’ai pas de pensée trop, trop pédagogique. Quelques mots encore en vieillissant on deviens moins fertile, moins subtil et plus crû. Les jeunes âmes écrivent de la meilleure poésie, souvent c’est tout intérieur ce à quoi je n’arrive plus. J’espère toujours que vous continuez à me lire et vous remercie de m’avoir lu jusque là!!! À la             prochaine j’espère!!! Au revoir et à bientôt!!!
Bernard

samedi 20 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Comment vous écrire encore? Il me semble que je vous ai tout dis. Je m’endors, je suis fatigué et pourtant je vous écris… Je pense au reliure Spirou, je crois que je vais en acheter une avec la carte cadeau que j’ai gagné pour ma participation à un débat. Je mange des menthes comme souvent, c’est samedi j’ai pas envie de sortir. Les yeux me ferment seul, ils clignent, dehors ça fond, le mois de mars s’en viens, l’an passé j’étais allés en Guadeloupe. Un peu plus tard je vais me faire un café, je suis très conscient que je vous raconte  rien, j’ai pas d’histoire pour ça faut regarder les actualités, devant chez moi y’a un camion remplis d’œuf qui passe. Ce soir je suis loin du sentiment, de l’émotion, lentement la nuit arrive que ferais-je de plus constructif, je sais pas et je n’en ai pas envie. J’irai pas tourner des boulettes dans un fast food. J’y arriverai bien a vous conter une histoire après mes longues marches. Je suis quand même pas Mao Ze Dong c’est peut être mieux comme ça qu’il arrive rien que je sois tranquille. Y’a deux semaines j’ai fait deux barbiers coiffeurs sur Sainte-Catherine, un étais trop cher l’autre trop occupé, le lendemain je suis allé chez le barbier de la rue Frontenac j’ai été très satisfait. Semble que le Canadien feras pas les séries, les vendeurs de hot-dogs vont prendre des vacances, en attendant je regarde les passants, c’est calme dans l’édifice, la nuit est arrivé, j’attend que l’eau bouille pour mon café. Je suis vraiment dans le règne de l’insignifiance, un mot le désarroi, un mot de notable désemparé qui ne sait plus à quel saint se vouer qui d’ailleurs ne crois plus aux saints ni à la sainteté. Désemparé de voir que les miracles n’arrivent plus, que personne n’est sauvé et qui ne sait plus comment prier. Quand même plus terre à terre il échange avec ses semblables fait part de ses difficultés biens humaine en prenant conscience qu’il a toujours de la compagnie qu’il n’est pas seul. Cette troisième personne du singulier c’est un peu moi éloigné puisqu’il est question de distance que certains lecteurs n’aiment pas la première personne qu’ils trouvent trop égocentrique. Étrangement j’ai un ¨feeling¨ de Paris au beaux jours. Je pense à tout ces lecteurs que j’oublie souvent de saluer. Je vous oublie pas, j’arrive pas a trouver de mots pour vous. Tout à coup je pense au premier enregistrement solo de Paul McCartney, Ram ça s’appelait je crois, non c’étais plutôt McCartney, il y jouait tout les instruments. Je pense aussi à Dear friend la chanson réponse à Lennon. C’étais la musique des beaux jours de l’insouciance et de l’idolatrie pour les rocks star. Je suis toujours étonné de voir d’où je pars pour arriver à ça. J’en ai assez écris pour aujourd’hui. Je vous laisse en vous disant de pas me lacher et en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

vendredi 19 février 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Suis de retour dans mon quotidien ordinaire. C’est le goulag occidental et la neige, moi je suis toujours aussi désoeuvré, pas si tôt revenu que je repartirais. Je vais me calmer respirer par le nez, à l’aéroport aux douanes tout s’est bien passé ça pas été long. J’aime toujours les avions, j’aime moins le passage entre l’avion et les douanes. À Montréal tout est automatisé à l’arrivée avec un lecteur de passeport électronique. J’ai dit au douanier que j’avais pas aimé mes vacances il m’a souhaité bon retour. Maintenant je sais plus trop où aller, le mieux ce serait peut-être une cabane sur la glace pour pêcher, un retour aux traditions. Mais avant je vais essayer de marcher dans Montréal quoi que ce soir on attend de la neige. Montréal et Varadero c’est incomparable, les foisonnants palmiers et à Montréal les arbres dénudés. Quand je voyage je vois très bien que ma vie je l’ai fait ici, mes amis mon univers sont ceux là de l’hiver. Je pense à une lectrice de Cantley qui attend son quatrième enfants, elle est très fertile, des enfants pour nous qui n’en avons pas fait. Bravo! Cet après-midi je suis dans le silence et j’ai souvenir de cette horrible chambre où j’habitais. J’ai un lecteur futur papa de Hull que je salut ici, y’a longtemps que je lui ai pas parlé, félicitation à lui et à sa conjointe. C’est là qu’on voit qu’on se fait vieux, soixante ans bientôt c’est pas du gâteau. J’aimerais bien avoir la plume du docteur où du notaire en tout cas la plume du notable mais je ne fais partie d’aucun ordre où profession. Écrivain par défaut c’est pas une bonne idée. J’ai toujours voulu écrire, je prenais quelques atelier d’écriture en cachette j’avais peur que ça fasse tapette. Pourtant je crois qu’il n’y a rien de plus viril qu’écrire, une sorte de combat de soi avec soi, une étreinte frénétique avec les mots. S’agit que je sois précis avec mon senti. Dehors on entend les corneilles, les camions qui ramassent la neige. Dans le métro on tolère les gars qui dorment au chaud, je crois qu’ils sont un peu intoxiqué… C’est toujours « Life in a northern town ». Ce matin j’ai pris une douche et me suis parfumé, j’aime bien sentir bon. Deux heure trente, les gens se préparent a quitter le boulot, un week-end c’est jamais de trop mais on arrête pas quand même, ménage, course, cuisine ça continue. Parfois je souhaiterais allé de reculons, prendre tout mon temps… Ce que j’écris là ça pas de sens j’ai toujours, où presque, eux tout mon temps. Vous devez comprendre que c’est pas une chronique journalistique. Il s’agit de mon être intérieur parfois malmené. J’ai calmé mon désir de prendre l’avion, d’être à l’aéroport. Je sais pas trop ce que je vais essayer dans les prochains jours, j’y pense et vous le ferez savoir en attendant merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

jeudi 18 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Viens de créer un album de photos sur Facebook, si ça vous intéresse. Ce soir je suis sortis et j’ai sentis toute la différence de température entre Montréal et Varadero. Je comprend pourquoi le rythme est ralentis à Cuba… J’ai beaucoup aimé la musique là-bas, j’ai pensé à Ry Kooder et son Buena Vista Social Club et au regretté Compay Segundo, ici c’est pas une nuit a coucher dehors. La police est dans l’édifice y’a des problèmes, quelqu’un qui décompense… Les portes claquent, j’essais de m’en tenir à mon senti suis toujours dans le goulag occidental. Je crois qu’à Cuba y’avait des vrais Russes en vacance. L’architecture de Varadero c’est des tours de béton à la soviétique et quelques petits pavillons en parpaing. Dans l’escalier les policiers arrêtent un locataire qui tiens un discours tordus. J’ai peur… Je trouve que juste pour pas voir les drames du goulag occidental les vacances valaient la peine. C’est la nuit, jeudi soir jour de paye, j’entend claquer les portières des voitures. La folie m’entraine vers la paranoïa, soixante ans bientôt et presque toujours aussi fragile qu’un petit garçon… Depuis mon retour les amis et parents ont tous téléphoné faut pas que je les oublie ils sont tous importants, je suis bien entouré… Je me sent tout drôle, l’ami m’a parlé de ma schizophrénie disont que c’est une de mes particuliarités avec les hallucinations, y’a une espèce de confusion des genres entre les voix et la médisance, la stigmatisation et le manque d’estime, le jugement et l’auto-dénigrement… Je sais pas ce que ça me donne ce soir de vous écrire ça. J’espère être satisfait quand je vais terminer… L’angoisse la peur sont tout à coup omniprésente… Je réussis jamais a vous raconter quelque chose de vivant, d’allumé mais comme on dis à l’impossible nul n’est tenu. « Maman, maman, maman ton fils passe un mauvais moment, Maharachi Mahesh Yogi » -Jean-Pierre Ferland. Je sais pas où je vais, j’ai une lourdeur dans l’âme, je sais qu’il y a plein de gens qui ne croient pas à l’écriture pourtant ça me fait réfléchir comme une sorte de voyage intérieur, une sonde de l’humeur et du sentiment pour alléger le vécu quotidien. J’y vais j’y vais au plus profond de moi j’explore ma faiblesse et ma force, je ne suis jamais seul. Parfois je suis fatigué d’avoir toute ces bêtes pensées comme un grand dadais… Encore des mots dans le corridor, chien sale! C’est pas reposant ce soir, j’espère que je contribue pas à la décompensation des voisins des voisines. Lâchez moi pas, j’ai besoin de vous autre pour survivre, lentement la nuit avance, je pense à l’équipage de l’avion en uniforme et très loin du monde de la maladie mentale et de l’itinérance. Ce soir je vous place une photo du Melia Peninsula, l’hôtel où j’ai séjourné. Je vous écris encore quelques mots pour terminer en espérant que ça vous a intéressé. Je vous remercie donc d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

 

mercredi 17 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis de retour des pays chaud où plutôt d’un pays chaud Cuba. Je sais pas comment vous écrire, je suis connus chez les québéquois on me traite de maquereau de tapette, de niaiseux du web et bien d’autre chose encore dont je me souviens plus… Je crois que les gens aiment pas les vacanciers solitaire même le service est parfois moins bon quoi que lorsque les cubaines s’y mettent y’a pas meilleur services. Y’avait tous ces vacanciers qui me dénigraient me traitaient de gros crottés… Remarquez quand j’entends ça j’ai tendance a croire que j’ai raison. Y’a longtemps que je vous ai pas parlé de mon sentis comment je me retrouve chez moi à l’abri, seul mais sans ennuis. Je crois être mégalomane pour le bon peuple le web, je le répète c’est du niaisage. Pourtant Cuba c’est supposé être reposant, oui! Je me suis reposé au soleil sur le patio en lisant un mauvais roman policier Cubain, mauvais peut être mais ça se lisait tout seul et y’avait une certaine érudition. J’attendais rien de ce voyage j’en attends pas plus de ce retour, je me suis laissé aller j’ai pris le taxi, rien n’empêche pour eux tous ceux-là qui me « connaissent » je suis une grosse salope. Je cesse là de me dénigrer… J’ai « travaillé » sur un texte je vais le proposer à l’édimestre des humeurs culturelles y’a du travail a faire encore. Pour revenir à mon sentis je suis pas le démon j’ai pas tous les défauts du monde mais ceux que j’ai me font mal… J’aime toujours ça vous écrire ce blog ça a la valeur que je lui donne, à les entendre je devrais rester dans le troupeau pas dire, écrire un mot. Juste le silence et les pleurs, le stigmate aussi de la schizophrénie et du suicidaire. Je pense à la fin des années soixante-dix où les gens laissaient leurs maisons ouvertes aux quatre vents je me retrouvais parfois là sans trop savoir ce que j’y faisais, psychotique. C’est vraiment épuisant ce qui se passe dans ma tête, ce dénigrement déchirant je demande pas d’excuse les gens ont leurs orgueil.  Je me vois vieillir pourtant j’ai pas envie de devenir un vieux con, une vieille vadrouille. Parfois j’ai peur de tomber dans la dépression mais je connais trop ça, les pleurs et la bêtise.  «  C’est comme ça que ça se passe quelque part dans l’espace sur une boule qui roule dans l’infini »-Daniel Lavoie. Je suis un pauvre maboule mais je vois pas comment je pourrais faire autrement. Je crois que demain je vais aller au marché c’est une destination moins exotique que les plages de Varadero mais oh combien plus familière. Il est presque neuf heure le vol a pas été très long mais c’est quand même fatigant trois où quatre heure a ne dire que tout au plus cinq phrases remarquez que pour un misanthrope c’est pas si pire. Je m’arrête là-dessus et espère que vous reviendrez. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

 

mardi 9 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Dernier blog avant mon départ. Ça tombe bien je sais pas trop quoi vous raconter, je pense qu’ils ont pas Wi-Fi mais y’a des postes internet. Je vais essayer de me brancher avec Facebook. Sinon ce seras ex- communicado. J’ai mon cahier et des stylos… J’essais de me brancher sur mon senti, je crois que je dormirai pas beaucoup cette nuit. Souvent quand je suis avec d’autre je me méprise, une sorte de narcissisme malsain, l’autre est toujours mieux que moi pourtant avec le temps je me suis amélioré. Demain je vais prendre le bus jusqu’à l’aéroport j’espère que les taxis nous retarderont pas trop… À la télé des gens qui partent à la dérive dans les vagues, un homme les a sauvés, ça se passais pas loin de Brest. À Cuba je vais m’épargner quelques jours de grand froid. Ce soir je vous fais pas le bulletin de nouvelles. Ce matin je suis allé me faire couper les cheveux chez une coiffeuse sympathique… Je suis fatigué, je crois que là-bas je vais me reposer, lecture et écriture sur la plage, la marche aussi je vais essayer d’aller à La Havane, on m’a conseillé le tour de calèche mais je crois pas. Tout semble sécuritaire c’est bon pour ma paranoïa. J’attends avant de commencer le cahier, c’est pour les humeurs culturelles. Je me suis acheté de la crème contre les coups de soleil. Demain s’en viens tranquillement. Je pense aux snowbirds d’Aylmer en Floride. Ce soir le Canadien joue pour une troisième victoire d’affilée. On le souhaite… J’ai réussis a scanner avec mon imprimante ça fonctionne bien. Je suis loin de mon senti avec tout ça, je manque de vocabulaire pour nommer ce que je sens c’est toujours une tension mêlé d’angoisse, c’est la nuit dans mon goulag occidental. J’ai fermé les rideaux, j’attends qu’on cogne trois coups pour les ouvrir on est pas au théâtre ça arriveras pas. Vous savez quand je vous écris c’est pas de la comédie j’essais de rester vrai, authentique de pas fabuler les fables je laisse ça à La Fontaine. Ce soir tout est distraction pour ne pas me sentir… Me reste que cent quarante deux mots a écrire pour vous décrire ma folie. Je reviens souvent à ça la folie pourtant, c’est très normal chez moi, la normalité étant la tévé et la lumière tamisée. Je la rationalise ma folie comme cette dame qui a dit pissant et cette autre assez gentille pour me tenir la porte, je suis rendus à l’âge où parfois on me laisse un siège dans l’autobus. C’est épeurant je vieillis, je vieillis je vous l’ai assez dis. S’agis de savoir comment je me définis, je suis trop vieux pour la crise d’identité, « Je ne suis qu’un homme, rien qu’un pauvre homme… »- André Breton pas le surréaliste mais notre André « d’un jour à la fois ». Lentement je termine, aujourd’hui c’est encore congé de photo. Je laisse la place au texte. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

 

lundi 8 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Semble qu’avec ma poésie je me chie dessus, me dénigre et manque d’estime de moi. Je vous dirais que je suis pas partis pour faire un Gaston Miron de moi, un homme rapaillé y’en a eu un et je serai pas le deuxième pas plus qu’un Vanier du fond de ses enfers les miens sont bien ordinaire. Pourtant quand je lis ce que j’écris les gens écoutent et semblent apprécier, y’a peut- être une petite parcelle de que j’écris dans chacun d’eux. Sur le moment ce qui me viens en tête ces pauvre nigaud que je suis et qui sur son passage entend les gens fredonner des airs inconnus mais dirigé vers moi pour m’irriter. Vous voyez bien que je suis fou, j’ai dit à la scénariste du théâtre aphasique que malgré tout c’est ce que je veux faire écrire advienne que pourras. J’ai presque soixante ans physiquement y’a longtemps que j’ai finis de grandir mais spirituellement j’ai énormément de chemin à faire. L’ami me dis qu’il accepte pas, qu’il compose avec la maladie, il me parlait de l’école en me demandant si mes professeurs m’avaient aidé à avoir une meilleure estime de moi, malheureusement au secondaire j’étais déjà au prise avec mes gros problèmes. Je sais une chose c’est que j’aimais bien délirer en avant de la classe. Ce que j’écris c’est pas non plus Dale Carnegie «Comment se faire des amis » au cabaret poétique une dame voulais lire ce que j’écris. Ça me fait toujours plaisir quand ça intéresse les gens… Faute de s’intéresser à moi on s’intéresse à ce que j’écris, disons que je suis mal parti pour me faire une copine moi et ma crise d’identité perpétuelle. Quand je participe à ces ateliers là je pense à la pièce « Appelez moi Stéphane! » des intrigues farfelues autour d’une pièce de théâtre amateur. Je vous raconte un peu ma matinée. Je crois que je pourrai pas vous écrire de Cuba quoi que dans le hall de l’hôtel y’a des postes internet. Ce soir c’est calme dans le goulag occidental, dehors des enfants jouent et crient. Quelques voitures passent. Ça me calme de vous écrire comme ça. Je sais que je vaux mieux que cette misérable poésie, je crois que je vais demander l’adresse de courriel de la dame aphasique pour lui envoyer quelques textes de mon cru.  Je reviens à l’estime, l’intervenant me disait de parfois me féliciter me donner une tape dans le dos mais je pense pas à ça. Je pense à l’ami philosophe qui cite de grands extraits de ses lectures pour ensuite revenir avec des farces salées. J’essais de me rendre à cinq cent mots après j’arrête, le philosophe dirais que je fais un « strip-tease de l’âme ». J’ai hâte de partir pour les pays chauds pas longtemps mais juste assez pour m’inspirer me remonter. Je crois pas qu’en un si court laps de temps je vais changer bien des choses, mais j’ai un nouveau cahier pour écrire et deux romans qui se passent à Cuba. Voilà c’était ça pour ce soir, y’a pas de photos, je laisse la place au texte. Encore une fois merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

dimanche 7 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je prends un break pour la photo. Ce matin j’ai ramassé un cartable, un dictionnaire, et une bible tout ça déchirée. Je les ai mis dans le bac à recyclage ça me fait mal. Je vois ça comme un signe, je sais pas ce que ça veux dire… Le Canadien a gagné ses deux matchs du week-end, ça fait plaisir, le soir est tombé c’est le Super Bowl, le trophée Vince Lombardi. J’ai vomis la pomme, je suis anxieux, j’ai hâte de partir… La télé fonctionne elle est sur les publicités les plus chères de l’année… Dehors c’est tranquille, demain j’ai une préparation pour le projet cabaret poétique. Je vous écris, je vous révèle mon monde intérieur, c’est pas facile. Je vais me reposer pas besoin de cuisiner. Comme toujours j’atteins jamais la poésie, je suis un grand niais qui crois à la puissance des mots. Je suis bien d’accord avec monsieur D’Ormesson, je discuterai pas de points virgules et d’accent pendant qu’il y a des gens qui se suicident. Les poètes sont souvent géniaux à leur première œuvre mais ensuite ils mettent fin à leurs jours où deviennent fou. La semaine passée j’étais aussi bien d’accord avec le journaliste qui disait que la maladie du cancer c’est pas un combat, ça se traite mais y’a pas de bataille. J’écris ça et je pense à ces dames que j’ai connues et qui sont décédées. J’ai mangé un pâté au saumon il était très chaud. Je me suis brûlé la bouche. Poésie, viens t’en poésie je t’attends je veux mettre le feu franc. Brûlé pour toujours le néant et dire tout le temps pourtant… Ça coule ça roule pour la poésie j’ai perdus mes dents, cent fois j’ai eu mal pourtant, je m’arrache au vent tourne autour de l’étang. Je vous l’ai dis je suis niais, épais. Un grand veau incapable de dire ce que ça vaux. Y’a longtemps que j’ai écris comme ça, un palefrenier dans l’écurie, à cheval sur la cure. Essayez pas ça veux rien dire c’est que des mots en mal du pire. J’arrête ça là… En vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

samedi 6 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Vingt trois heure trente, je suis debout un peu énervé avec la décision de partir en vacances. J’écoute, j’écoute ce qui se passe à l’intérieur, on est presque dimanche. J’entends les voisins ronfler, c’est la nuit, la neige a cessé, y’avait combien de crapules dehors cette nuit… Je dis ça, j’en étais une de ces crapules, les voisins toussent… Je trouve pas la poésie, le mot qui me colle à la peau c’est schizophrénie, une longue maladie ou les objets apparaissent et disparaissent. Parait que la maladie fait qu’on a une mauvaise perception de soi… Je me demande ce que je serais devenu avant la réforme des asiles, j’aurais cultivé des tomates dans le potager de Saint-Jean-de-Dieu. Là je pense aux magnifiques fougères dans l’hôpital du temps des sœurs. Cette nuit je puais, ai pris une douche, me suis rasé pense à ces deux gars qui se frenchaient pendant le temps de la toilette à l’hôpital de Joliette, j’y passais le temps en lavant la vaisselle et en regardant à travers les barreaux de la fenêtre, j’avais peur très peur… Je réfléchis à ce que je vous écris, y’a quelques temps je partais souvent pour l’hôpital en ambulance, ma vie était une longue attente de soins pour ma folie, ma terrible mélancolie. J’entend Pagliaro chanter « Et j’ai marché pour une nation! ».  Je courre après le temps trouve que ça passe vite, pense à l’auteure Gabrielle Roy malgré qu’hier j’ai acheté deux polars qui se passent à Cuba. Dehors une voiture klaxonne, ai pris deux pastilles contre les brûlements d’estomac. « Love me tender » -Elvis. Les bars sont toujours ouverts pour à peu près trois heures. Trois heures de défonce dans le night life de Montréal. Trois heures à jouer un autre personnage que soi. Trois heures a vraiment se prendre pour un autre, heureusement j’ai quitté ce monde là, je reste moi. J’ai hâte d’être assis dans l’avion. Je pense à un petit logiciel de graphisme qui m’a bien amusé. Ça fait plus de vingt ans. Tout ce temps, tout ce temps qui a passé, je me répète c’est épeurant.  J’ai peur d’écrire que je pense aux pourboires pour les employés de l’hôtel. Je veux aussi dire au lecteur à la retraite de Repentigny. « Inquiète toi pas pour ma quéquette je suis capable d’en prendre soin! ». C’est pas vraiment la fin, je veux vous parler de l’œuvre de Jean-Pierre Morin. Depuis la fin des années 1980 l’artiste a réalisé une trentaine d’œuvres publiques.Né en 1951, Jean-Pierre Morin étudie la scupture à l’École de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli (1968-1971) il a obtenu un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Laval à Québec (1978) et une maîtrise en beaux-arts, option sculpture, de l’Université Concordia à Montréal (1984). Cette sculpture s’intitule Temps d’arrêt elle appartient à la ville de Montréal c’est une commande publique, les matériaux sont acier intempérique, aluminium de dimensions générales 500 x 145 cm les techniques sont, assemblé, coupé, soudé, elle est au parc Molson dans Rosemont-La Petite-Patrie à Montréal. L’œuvre s’inspire de l’esprit du parc comme lieu de rassemblement, de détente et de jeu.Érigée comme un monolithe, l’œuvre répond à la symétrie de ce parc. Le choix de matériaux industriels (acier Corten et aluminium) ainsi que le style tubulaire de la composition sculpturale tranchent radicalement avec la nature environnante. La couleur orangée du Corten, qui se démarque autant de la végétation estivale que de la neige en hiver, crée, à elle seule, un point de repère incontournable. Merci au site art public Montréal. Bon! La nuit avance, les gens plus un sou en poche après avoir veillé, rentrent chez eux à pied, parfois c’est long quand on a bamboché au centre-ville et qu’on dors à Cartierville. J’arrête tout ça là en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je m’en vais dans les pays chaud. Ce matin il neige dans le goulag.  Je me sens tout drôle j’ai hâte de partir, presque pas de circulation automobile dans le goulag occidental. J’ai très mal dormis, je crois que je vais sortir m’acheter un cahier et de la lecture pour les vacances. J’essais de vous écrire un texte qui a du sens. J’ai écouté mon conseiller lecteur de Deux-Montagnes, assez parlé je suis passés à l’action. Je pense à l’avion j’ai hâte, je le répète, j’ai mon billet électronique. Je commence a faire mes bagages ai sortis mes culottes courtes. Semble que la plage est belle. Je suis loin de mon senti ce matin, un peu anxieux, je vais le croire quand je serai dans l’avion. Dehors ça poudre, c’est un samedi d’hiver je suis vraiment mordu des voyages. J’écoute ce qui se passe dans ma tête je sors, sors pas, une longue voix d’hésitation. Y’a longtemps que j’ai pas eu l’hallucination des envahisseurs. J’ai peur qu’écrire là-dessus ça va les faire revenir. Je prends mon temps tout le monde semble heureux que je parte. Ai bu un verre d’eau, lu LaPresse+ pas très intéressante aujourd’hui. On y parle des fugues de ces jeunes filles, je déteste les maquereaux. J’aimerais quand même pas revivre mon adolescence. Heureusement c’est finis tout ça maintenant je suis un vieux bonhomme en rétablissement. J’écris oui j’écris et je lis, j’entends la radio d’une voiture qui passe. Je suis toujours assis au même endroit, y’a de la musique dans l’édifice, les voisins discutent. L’autobus passe, les passagers montent. En voyage je serai pas branché wi-fi ils ont des stations internet, je vais essayer de me rappeler mes mots de passe sinon c’est pas grave, je vais profiter de la plage. Ai parlé au camarade peintre, il dis que le voyage va me faire du bien. Mais oui! J’aime ça prendre l’avion. Je crois que je suis désagréable quand je téléphone à tout le monde pour dire que je pars. Je vais pas grimper l’Himalaya c’est juste des vacances à Cuba. J’ai du miel collé dans le poil aujourd’hui la photo c’est une sculpture située dans la cour arrière des habitations De Maisonneuve. L’œuvre a inspiré à Francine Lemieux fille de l’artiste cette réflexion « Tout comme un voilier voguant sur l’océan à voile déchirée; nos pionniers ont fait face aux entraves que la vie leur apportait en étant tenaces et courageux. » F.Maurice Lemieux (1931-1994) a fréquenté l’école d’Arts et Métiers de Valleyfield. Il produit ses premières sculptures dans les années cinquante. Il participe à la Biennale de Madrid en 1957 et réalise en 1961 une imposante sculpture murale pour le séminaire Saint-Jean-Iberville entre 1964 et 1971 il réside à Los Angeles ou il met au point un nouveau matériau qu’il nomme « aluminium-mousse » Au début des années 1980, il crée Calcite une œuvre permanente pour le métro de La Savane à Montréal. À voile déchirée est un titre attribué par l’ayant droit de Maurice Lemieux, l’œuvre était initialement sans titre. C’est une sculpture d’art public dont la date de fin de production est de 1972. Les matériaux sont de l’acier peint, les dimensions générales sont 469 x 315 x 394 cm derrière les Habitations De Maisonneuve au 2485 boulevard de Maisonneuve est à Montréal. Je termine donc là-dessus, j’ai mon billet électronique. Je pense que je vais avoir du plaisir. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

 

vendredi 5 février 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je vous écris du matin, en pensant aux snowbird en Floride. Chez moi c’est frais semble que dehors il fait froid. J’ai mis une petite veste ça fait un peu vieille fille. J’ai remarqué que lorsqu’on parle de rétablissement les gens reviennent sur leur passé, sur ce qui n’a pas marché pourtant le rétablissement c’est aujourd’hui maintenant le passé on peut rien y changé c’est quand même de l’expérience. Ai mis le chauffage, comme toujours j’essais de vous écrire mes sentiments intérieurs, je sais pas si ça se dis. J’ai un monde intérieur assez riche peut être trop, j’ai une migraine… Parfois je suis moins paranoïaque, je veux aller vite dans l’expression comme si mes émotions allaient disparaitre. Je pense au gars dans un documentaire qui disait se battre contre des milliers de voix, moi j’en ai qu’une et c’est déjà très compliqué, je vois pas comment je vivrais avec plusieurs. Il fait plus chaud dans le studio, mes comptes sont payés ça me laisse libre pour autre chose… J’ai toujours Paris en tête c’étais pas un voyage de noces, j’y retournerai un jour. Me suis préparé un café, faut que ça bouge ce blog là,  je parle pas tellement des actualités. Je trouve dégueulasse les proxénètes et les jeunes filles en fugues. Mes amies les puéricultrices doivent avoir hâte que ça se règle dans les CPE. « Quelle vie d’orgie, quel monde de sexe, y’a plus rien à l’index »-J.P.Ferland. L’index des livres c’étais garant d’un succès sous la couverture. Henry Miller a longtemps été interdit dans son pays les U.S.A. j’ai lu ça y’a longtemps dans la période décadente de ma vie, tout se passait dans ma tête, la lecture de ces textes hot me laissaient froid. Y’avait aussi Bukowsky et sa folie ordinaire qui rimait avec une forme d’alcoolisme que j’appréciais. Quand j’y pense on peux pas tous être créatif et alcoolique. Plus près de nous y’a Desbiens le poète du nord de l’Ontario très précis dans sa poésie. Je prend mon café et je bave comme un cochon qui a la rage. Viens de regarder les actualités rien de neuf… Je trouve Geneviève Asselin, la lectrice de nouvelles, très jolie. J’essais de vous amener vers la photo d’aujourd’hui, c’est l’œuvre Trois disques d’Alexander Calder et le dôme géodésique de la Biosphère de l’architecte Richard Buckminster Fuller. L’œuvre de Calder est une structure en acier inoxydable non poli composée de cinq arches qui se chevauchent et s’appuient sur six jambages effilés dont la cime est ornée de deux pointes et de trois disques. La sculpture symbolise le progrès et la puissance humaine. Le « stabile » est d’une hauteur de 22 mètres, il est le deuxième stabile le plus imposant.À la demande de L’International Nickel du Canada, il n’a pas été peint ce qui en fait le seul exemple de stabile non peint. Commandée à Calder par l’International Nickel du Canada pour l’Expo 67. Alexander Calder est né en 1898 à Lawnton Pennsylvanie, il possède une formation d’artiste et d’ingénieur. Considéré comme l’un des sculpteurs les plus marquants du XXei siècles. Stabile est un mot inventé par Jean Arp qui désigne ces œuvres monumentales composées de formes simples fixées au sol. Calder est décédé à New-York en 1976. C’est une sculpture qui fait partie de la collection d’art public de Montréal la fin de la production est en 1967, la date d’accession est le 30 octobre 1967, la technique est découpé; assemblé;boulonné;soudé en acier inoxydable Ses dimensions sont de 2130 x 2200 x 1625 cm.Y’a des variations du titre Man, Three Disks; L’Homme;Man; The Man. On peux la voir au Parc Jean Drapeau de l’Île Sainte Hélène tout à côté y’a la Biosphère de Montréal un dôme géodésique, le plus imposant du genre au monde due à l’architecte Richard Buckminster Fuller, en 1976 un incendie a consumé le revêtement de polymère. La structure construite en acier est demeuré utilisable. Je termine là-dessus en vous remerciant de votre lecture!!! Merci! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

P.S. Si vous voulez mieux voir la photo cliquez dessus.

jeudi 4 février 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Comment vous raconter que je ne dors pas mais que je prends plaisir à écrire. Je salut ici l’ami prof d’histoire de l’art et le remercie pour ses bons mots. Aujourd’hui il fait plus froid, les camions font du bruit quand ils se vident, la portière arrière bat, ça claque… La voisine tousse et moi j’ai sommeil pourtant j’irai pas me coucher c’est l’après-midi. Je veux pas entretenir la confusion pour vous écrire sur mon senti, je pense à cet autre ami peintre toujours en recherche. J’essais de l’accompagner avec mes écris l’œuvre est toujours en devenir. Je sais pas vraiment ce que j’écris, les camions passent et repassent sur la rue. J’ai la tête molle comme les montres de Dali. J’écoute la voix c’est pas un discours très conséquent, j’essais de la suivre de la diriger pourtant c’est comme si elle éclatait, c’est ça la folie toujours vivre avec ce soliloque, un intérieur bavard qui mène je ne sais ou. Toujours seul, j’aime plus vraiment les bistros depuis qu’on m’a volé ma tablette électronique. Soudain une odeur de fritures, des frites… Comme toujours la voisine passe sur la passerelle. Quand t’est hospitalisé pour des problèmes de santé mentale tu entre en contact avec des gens, ça brise la solitude mais pas nécessairement pour le mieux. Là je me pose la question si ça se négocie une relation au contraire de « tomber en amour ». Je reviens donc à mon affect déglingué. Le bonhomme se demandait ou allais toutes ces voitures, « personne travaille » qu’il disait. Je viens d’avoir un court flashback c’est pas souffrant mais c’est déstabilisant. J’aurai écrit la même chose toute ma vie. Je suis assis et j’attend… Juste d’écrire comme ça, ça calme la voix. J’ai un peu peur de devenir alzheimer, ça cogne dans le corridor. Étrangement je me sent comme à la campagne, le goulag occidental m’est rentré dedans… Aujourd’hui la photo c’est un obélisque en hommage à Charles De Gaulle, il est au parc Lafontaine c’est une œuvre de 1992 d’Olivier Debré, une œuvre à mi- chemin entre la figure de la pyramide et de l’obélisque. Debré est une grande figure de l’abstraction française de l’après-guerre, membre de l’académie des beaux-arts, né à Paris en 1920. Il fut avant tout un peintre de grande réputation à l’échelle nationale et internationale. Debré ne compte à sa carrière que très peu de sculpture. L’obélisque a comme fin de production 1992, accession 1er janvier 1992. Les matériaux sont granite;époxy;ciment;peinture d’une dimension de 1780x240x270 cm on peux voir au parc Lafontaine sur la rue Sherbrooke à Montréal. Je me calme un peu pense aux impôts. C’est absurde ce que je fait, je suis pas dans l’ordre de l’urinoir de Duchamp. L’art est rendu, je ne sais comment écrire je pense à ce gars qui faisait gicler son sang dans les musées… Moi c’est plus de l’ordre des Impatients et pourquois pas? Je sais pas si je vous en demande beaucoup pour la lecture, si c’est trop faite moi signe. Je termine et vous dis merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

 

 

mercredi 3 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Comme toujours je suis seul et le Canadien va en perdre une autre je crois. J’ai fermé la télé, je réfléchis, je sais pas trop si c’est la schizophrénie. La fenêtre est ouverte c’est la nuit. J’essais de trouver quelle destination je pourrais prendre. Ça aussi c’est pas une très belle phrase, partir oui! Mais pour ou ? Pas tout de suite. J’ai laissé les cahiers j’écris mes post pour mon blog. Si j’ai appris une chose c’est vivre seul. Toujours la même chanson dans la tête. Je suis pas un vacataire, je dérive… Deux fois par jour, pas surprenant que je manque d’inspiration, dehors les gens parlent j’entends les automobiles qui passent sur l’asphalte mouillée. Dans ma grande frénésie poétique j’ai des brûlements d’estomac, vous n’en avez rien à foutre moi non plus… Je me souviens de Linda qui voulait toujours que je la reconduise à la station de métro, le goulag occidental c’est pas évident pour les femmes. Ce midi je racontais à la matriarche comment je trouve que ça passe vite, j’ai peur de finir et de dire « ce n’était que ça ».  Like they say, go with the flow! Je pense toujours à ce film avec un poète qui rature et déchire des pages et des pages, c’est jamais correct sa femme et sa fille sont exaspéré, un poète torturé. Moi je vous envois ça, les questions je me les poses avec vous. Je viens d’arrêter… « T’attend ton train! ». Je regarde pas le match « ça m’énarve! ». Dehors y’a un taxi qui klaxonne. Le beat! Le beat! Le beat et je le répète c’est pas celui de Jack Kérouac, la beat generation c’est vieux! Je me promène entre l’écran de l’ordi et la tivi. J’aimerais bein ça être un génie mais je transpire pas assez. Je pense à ma lectrice de Deux-Montagnes, j’espère qu’elle continue son cheminement. Y’a mon lecteur amateur de boxe de Deux-Montagnes aussi. Je sais pas qui étais son favori mais c’étais pas un grand match. Je sais pas pourquoi j’écris ça dehors c’est le festival des minounes aux silencieux brisés et d’autre à la basse compressé. Je suis assis, ai refermé la tivi. Ce que je vie ce soir me rappelle les premiers jours de ma schizophrénie, ça ronronne entre mes deux oreilles et j’ai peur. Étrangement j’ai des souvenirs de grands joueurs de hockey Frank et Peter Mahovlich, je crois que mon lecteur technicien à la mise en onde s’en souviens. Bon! C’est finis le niaisage! On perd c’est toutte!!!  Je suis désolé je me suis laissé emporté vous vous demandez peut être c’est quoi la photo, la fille je la connais pas mais la sculpture c’est Love au coin de la 55ei rue et de la 6ei avenue à Manhattan New-York créé a l’origine par l’américain Robert Indiana dans une démarche d’art populaire. Il s’agissait au départ d’une image pop utilisé pour la carte de Noël du MoMa dans les années soixante et aussi pour des timbres. Les dimensions sont de 3,66mx 3,66mx1,83m le matériel c’est du Cor-Ten. La première sculpture fut créé en 1970  pour l’Indianapolis Museum of art dans l’Indiana. On retrouve la réplique dans les grandes villes comme Philadelphie, Madrid, Singapour, Paris. Je termine là-dessus je pense que j’ai fait mon goddam best pour aujourd’hui. Comme toujours merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ce matin c’est neige et verglas et moi je suis là à essayer d’écrire quelque chose de décent. J’ai lu les actualités c’est très ordinaire aujourd’hui. Je suis triste, je partirais en voyage, c’est la déprime du mois de février. On m’a dit qu’on me dédommagerais pour une présence dans un comité ça a pas été fait… C’est difficile de rester chez soi mais ça vaut mieux qu’un emploi ou je me fait harceler. Je sais pas pourquoi je pense à ça j’ai bientôt soixante ans, un peu d’expérience dans la vie mais pas de métier. Mais non j’ai un métier, écrivain, mais j’ai pas de diplôme. La voisine parle à tous les passants comme si elle les connaissait.  Je suis un « agité du bocal » ça grouille, je fais le tri choisis ce que je vous écris… Gris, gris, gris dans le goulag occidental, hier j’ai regardé de court film sur La Guadeloupe, quand je me couche et que je sais que je vais sortir le lendemain, je deviens anxieux et je dors mal. Là je pense aux routes des avions, au décalage horaire…  Je suis triste je le répète, pourtant j’ai tout ce que je veux, je manque de reconnaissance. Je reviens à mon senti, à comment j’essais de meubler le temps, hé oui! Je suis un petit vieux qui essais de se tenir loin des urgences d’hôpitaux. J’essais de nommer cette éternelle douleur intérieure, ceux qui sont partis m’ont peut être laissé ça en héritage. Je pense à tous ces beaux discours sur le rétablissement, je crois être dedans mais encore… Je cherche l’intensité, j’y arrive pas, avoir tant écris et être si peu lu. J’ai demandé à Dieu qu’il m’aide pourtant quand Il le fait je l’oublie tout de suite après. Je suis une vieille vache pas même bonne pour la viande y’a toujours le cuir mais je suis tanné, tanné de chercher… Voilà! Je passe maintenant à la photo, une œuvre de Daniel-Vincent Bernard né en 1956 ça s’intitule Manana et c’est fait de câble d’acier coaxial de béton et d’acier. Monsieur Bernard a fréquenté l’atelier de Jordi Bonet et étudié l’art plastique à L’UQAM. C’est une sculpture de 2009, une main d’accueil pour les 50 ans des habitations Jeanne Mance à Montréal. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mardi 2 février 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’aimerais remonter le temps arrêter cette course folle vers la mort, vers la fin.  C’est grand soleil ce matin et si j’écris c’est pour construire quelque chose, la journée va passer il n’arrivera rien d’autre que ce brouillard dans ma tête, c’est bête une vie de vieux garçon. J’aurai essayé différente relation mais ça a pas marché. Je pense à mes dix sept ans sous l’emprise d’un homme qui me payait tout, inconscient je voyais pas que ça m’empêchait d’avoir une copine, je me promenait en Jeep avec lui, il m’avait promis un appartement à mes dix huit ans j’ai eu peur… Je devrais pas retourner dans le passé ça fait presque cinquante ans, parfois je suis heureux, cette semaine j’ai écouté de la « trash talk radio » l’animatrice racontait la « paresse » des jeunes sur l’aide sociale incapable de concevoir qu’ils sont malades, moi je préfère qu’ils soient à l’aide sociale qu’au suicide. On a beau dire j’ai été jeune j’ai essayé de raccroché mais j’ai pas réussis, tout ça c’est derrière moi… J’avais déjà peur personne pour m’aider financièrement et là je pense à l’insignifiante job de balayeur à la shop. C’étais payant mais j’ai compris plus tard que dans la vie y’a pas que l’argent. Je pense au gouffre dans lequel j’étais à comment je m’en suis sortis, pas riche, pas millionnaire mais plus heureux. Je crois que je vous ai déjà raconté tout ça. La circulation est intense sur la rue Sainte-Catherine, les camions passent on annonce de la neige demain. Chez moi c’est pas décoré comme chez un millionnaire c’est plutôt bohême bien que je me fasse vieux comme dans la chanson « Ma bohême s’use ». Ouais! Je suis toujours dans le goulag occidental, j’attend les actualités à la télé… Pas grand-chose aux actualités, ai essayé de dormir j’y suis pas arrivé, j’écris ça pendant que les éboueurs passent. Je vous ai écrit que je m’en étais sortis faut comprendre que financièrement c’est toujours la pauvreté. J’ai réussis à me déranger pour une question d’argent. Je crois que je serai pas content d’avoir rédiger ce texte cet après-midi. Je vais terminer en vous parlant de la photo que j’ai pris à Londres, c’est le quatrième socle de Trafalgar Square, un des quatre piédestaux situés à chacun des coins de Trafalgar Square, place publique de Londres, il a la particuliarité de ne porter aucune statue. Depuis 1999 différentes sculptures et œuvres d’art sont temporairement installées sur celui-ci. Le 25 juillet 2013, il fut installé un coq bleu de 4,7 m de haut réalisé par l’artiste allemande Katharina Fritsch qui y voit « un symbole du renouveau, du réveil et de la force ». Un squelette de cheval a chassé le coq géant. Après le squelette on présenteras en 2016 un pouce levé en bronze de dix mètres de haut. Ça grouille à Londres mais c’est tranquille chez moi. Je vous garde pas plus longtemps en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

lundi 1 février 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je vous écris ça en même temps que je participe à un forum en ligne sur le rétablissement. Aujourd’hui le temps étais très doux et moi j’ai pas beaucoup dormis. Je suis épuisé le blog de la nuit passée m’a beaucoup demandé. Mon groupe d’entraide et d’expérientiel tire de la langue, on a plus beaucoup de comité donc pas grand-chose à se dire, j’aime bien l’expérience du rétablissement… Je sais pas ou sont rendus les snowbirds d’Aylmer. J’entend les moineaux dehors. Je suis confus, c’est toujours mon senti qui prime mais je sais que j’étire la corde, c’est normal d’être fatigué à quatre heure de l’après-midi c’est l’heure ou on finis à la shop. Une ambulance passe avec sa sirène et ses gyrophares, j’entends le téléphone portable de la voisine, je cligne des yeux. La neige a beaucoup fondue, heureusement à Montréal on fait pas trop de skis, y’a bien le ski de fond au parc Maisonneuve et au parc du Mont-Royal mais je crois que les sportifs vont plutôt courir. Je me saigne, les mots sortent de mes veines et s’étalent sur l’écran, à chaque battement de cœur un mot apparait. Je sais c’est des idioties, j’écris de sang-froid la plaie ouverte comme après un accident au bord de l’autoroute, ce que je vous écris c’est un petit trauma une légère commotion. C’est écris sans dessein comme ça pour rien ou plutôt pour chasser le mal… Chez moi on donne dans l’inutile, on psalmodie n’importe quoi, vous lisez c’est supposé me faire quoi? Je trouve que je mange trop souvent, y’a pas assez de temps entre deux repas, je vais souper plus tard, j’ai des brulures d’estomac c’est pas très littéraire. Faut toujours avoir une histoire a raconté c’est pas dans les urgences d’hôpitaux qu’on apprend les meilleures tout ce qu’on y entend c’est fiston qui pleure… Lundi soir pas de fièvre juste je ne sais quoi qui fait que le temps passe et qui me fait peur chaque jour qui passe m’amène vers la fin mais je suis pas pressé, un peu malade mental oui! Mais pas pressé. Aujourd’hui la photo en est une d’une sculpture qui se transforme à Boston, une sculpture en mouvement reconfiguré chaque année pour représenter le mouvement des immigrants arméniens. C’est une sculpture de l’architecte Don Tellalian qui a des plans de transformation pour les 25 prochaines années après quoi le cycle va recommencer. C’est peut être le bijou du Greenway son nom officiel est « sculpture abstraite » chaque moitié de la sculpture pèse 3,354 livres. C’est une œuvre qui se transforme comme chaque expérience humaine. Ce soir je cherche comment terminer j’ai pas tout dis, dans le métro un gars lisait Foglia l’insolent. Je suis pas du calibre de ce chroniqueur retraité, j’aimerais bien mais je suis même pas le reporter Tintin, juste un sans dessin. Je termine comme tout le temps en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis encore debout au milieu de la nuit, comme vous voyez, comme toujours j’écris… C’est toujours la nuit et je suis bien éveillé, j’écoute la voix qui me dis de réchauffer un muffin… Ça y est il est au four, un muffin qui ressemble à un gros gland. Vous devez me trouver fatigant avec mon histoire de senti, moi je trouve ça mieux que l’intellect. Je baille … Viens de lire les actualités, ils sont en avance pour le nouveau pont un chantier énorme qui donne aux œuvres d’art public l’apparence de travaux d’orfèvre, les sculptures comme des bijoux… Je ne lis plus le journal mais LaPresse+, j’ai encore sommeil vais me faire un autre café, pense à la vieille toune a tu du feu? Non j’ai du beurre de peanuts, un sommet dans l’absurde. Je sais pas si vous allez me lire ni quand, peut-être à la pause au boulot? J’ai remarqué que les journalistes chroniqueurs parlent très peu d’eux, y’a toujours une autre personne, moi je suis blogueur et je pense toujours aux copains qui ont étudiés aux arts graphique y’avait de quoi partir un journal. C’est toujours la chronique de mon malaise intérieur, bein non! Bein non! Je suis pas Kafka, je sais pas si il a vécu l’exil, mon exil c’est le moi qui s’en va, reste que cette grosse pâte ma chair qui est toujours vivante. Vous voyez je nage dans les évidences… C’est toujours la nuit, j’ai souvenir des parfums de sueur et de cendre de cigarette la nuit dans les blind pigs, les piaules à toxicomanes. Je me vois encore assis sur les vieux sofas du Quartier Libre, un endroit sale et dégueulasse juste bon a attraper des poux. Partez pas! Partez pas! Je vous place encore quelque mots et vous pourrez partir. Aujourd’hui l’œuvre  c’est, un jardin à soi une installation de Michel Goulet, né à Asbestos le 4 août 1944, elle est en acier inoxydable et laiton et mesure 101,5x157x203cm la technique est un assemblé découpé et le 8 mars 2010 est la date d’accession, 2010 date de fin de production. L’œuvre de Goulet, figure marquante de la scupture qui a créé plus de quarante œuvres permanente depuis trente ans et qui a été professeur à L’Université du Québec à Montréal de 1987 à 2004. Goulet est membre de l’académie Royale des arts du Canada. Il  privilégie l’usage d’objets issus du quotidien. La fonction symbolique de l’art est mieux servie par des associations d’images(ou d’objets) qui animent l’esprit que par celles qui illustrent ou racontent. Chaises poèmes. Goulet est récipiendaire de différents prix. Voilà pour aujourd’hui! Je vous remercie encore d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

P.S. L'oeuvre est au jardin botanique à Montréal