lundi 4 janvier 2016

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Aujourd'hui c'étais le vrai hiver frette, froid pour ceux qui comprennent pas. Moi cette température là ça me réveille bien que je sois content de rentré au chaud. Le temps qu'il fait voilà de quoi on cause quand tout va bien. Là je pense au cause pour la cause de Bell, les publicités sont pas mal, elles essayent de déstigmatiser les maladies mentales. Bein non!! On fait pas semblant et y'a pas de rétablissement facile, faut d'abord en prendre conscience et demander de l'aide même si ça aussi c'est pas facile. Faut essayer aussi de bien s'entourer... Accepter aussi même si ça semble impossible mais non je préfère pas qu'on me coupe une jambe, on commence par faire de petites choses, le balai, la vaisselle avant de s'attaquer aux plus grandes. Moi j'aimais pas la routine mais plus je vieillis plus je m'aperçois que ça en prend une. Ce que je vous écris présentement ça relève de la discipline, ça prend un peu de caractère et pensés au rencontre positive faite dans une journée plus qu'aux négatives du passé.  Ce soir je pense aux amis lecteurs dans le sud, c'est bien pour eux j'espère qu'ils auront pas trop de difficulté a s'acclimater au retour. Viens de finir de regarder les actualités, les nouvelles si vous voulez, françaises, les actualités françaises, ça va mal en France, j'en dis pas plus. Y'a des français qui passent l'hiver au Maroc comme les québéquois passent l'hiver en Floride, tout ça ça me donne toujours le désir de partir. Je me vois sur la plage pourtant quand je voyage je sais pas pourquoi je me sent persécuté, y'a qu'au goulag occidental que je me sent bien. Vous voyez bien je suis un pauvre fou... "Cette voix que j'ai, cette voix je vous la donne"- Gilbert Langevin ou Gerry Boulet, je sais plus. Ce soir l'angoisse reviens, on dirais qu'à cause des fêtes y'a eu une trève. Hier j'écoutais un psy qui avait pratiqué à New-York et qui disait que les malades américains voulaient tout tout de suite. Un appartement, un job, une blonde, une voiture drette là sans attendre puisque pour eux c'est un déshonneur d'être sans travail. Vous voulez savoir ce que moi je veux c'est la paix, la sainte paix... Le seul job que je fais bien c'est l'épouvantail, je fais peur aux travailleurs pour ce qui va leurs arriver si ils font pas bien leur travail. À l'heure le matin on punch le soir cinq jours par semaine un peu de surtemps tout ça pour quarante ans et voilà pourtant... Ce soir j'arrête là, je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

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