vendredi 11 septembre 2015

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vous écris d'un matin dans le goulag occidental ou j'ai envie de tout abandonner. J'ai un creux dans l'estomac, un vide anxieux. Je sais que vous ne me lisez plus. Je cherche à me renouveler, j'ai que le désir de partir je ne sais où. Hier j'ai parlé à quelques un d'entre vous. Je me suis calmé en regardant le football américain sur NBC. Ça me fait travailler mon anglais. J'ai la tête vide, je peux pas vous pondre à toutes les fois un texte à  haute teneur en émotion. Ce matin c'est frais ça vous montre ma niaiserie. Y'a longtemps déjà que ma routine n'est plus celle du travailleur, c'est un peu toujours le même café, le même désoeuvrement, écrire malgré tout c'est pas un passe temps, ça demande trop pour n'être que ça.Vous me lisez encore? Ais je encore un lecteur rue Dorion? C'est un retour sur cette première personne du singulier beaucoup narcisse.Parfois c'est forcé mon écriture, on m'a dis que j'avais du talent. J'essais sans trop y croire. Le climatiseur viens de démarré ce que j'écris ça pourrais s'intituler "Chroniques d'un gars et de son climatiseur". Je ferai pas mon frais ici... Les médias parlent pas de moi et c'est tant mieux, la tête me pèterais, le liquide cervical étendu partout sur le plancher et les murs. Ce serait la vrai fin, le point final posé avec les humeurs. Mais avant de mourrir j'aimerais mettre les pieds dans ce pays communiste tout près, Cuba. Je crois que je vais attendre l'hiver, comme disait le bôf faut se flageller un peu, se geler les oreilles, les doigts, les orteilles pour partir vers le sud et se dire qu'on l'a bien mérité. Tant qu'a être dans le judéo-chrétien priez pour moi. J'ai de la misère a décollé a faire que mon écriture prenne de grande envolée, elle vole un peu et reviens vite au sol sans pour autant crasher. "Quand on passe sa journée en l'air, le soir y'a plus grand chose a faire"-Luc Plamondon. Si y'en a qui voient Ti-Mé Paré par hazard dites lui qu'on m'a volé mes vidanges ce matin, ici on a plus de sacs vert juste de gros bacs gris... J'arrive pas a faire des lignes le moindrement comique mais de ça je vous en ai déjà parlé, la dictature de l'humour C'est pas mon fort. Bon! Vous avez toffé jusqu'ici, bravo? Ça tire vers la fin pour aujourd'hui. Le goulag occidental est ensoleillé, je sais que par beau temps on s'assois pas devant son ordi pour lire les inepties de mon'onk. J'arrête donc au cas ou vous en auriez assez, merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

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