mercredi 2 septembre 2015

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir ça jacasse sur la Catherine, on entend même les sirènes des policiers. Ma machine a planté j'ai réussis a la réchapper. Le soir est tombé les lampadaires sont allumés. Quand je dis jacasse je veux pas écrire jack ass quoi que dans le goulag occidental y'en a quelques un. Souvent quand je me calme j'ai la chanson d'Isabelle Boulay "J'ai mal à l'amour, j'ai mal dans les yeux et si on se perd prend garde aux adieux". Je sais pas qui l'a écris mais c'est une maudite bonne chanson. Lentement la soirée passe, je suis assis devant l'écran et je pense à vous tous qui me lisez. Vous me faites une faveur je sais que de nos jours la lecture c'est pas fort. J'ai plus envie d'être un iconoclaste de salon. Je pense aux photos que je prend je les défaits pas et je ne m'excuse pas par mon manque technique. Je mange une banane, je pense à l'ami qui se prenais pour le roi de la planète des singes. Toute mes excuses pour cette première personne du singulier omniprésente. Vous m'en voulez pas de parler pour vous. C'est un passage difficile et pas très seyant. Ce qui manque aussi ce sont les métaphores je devrais écrire et suivre à la façon d'un mouton, je me suis lavé les mains avec du savon au lait de chèvre. Je crois qu'il y avait ce savon là chez la très chère tante Gisèle. Un retour au je narcissique mais non tu veux pas que j'écrive sur vous sur toi, ça deviens très alambiqué le bouchon va péter. Ce soir à la télé ils ont parlé des feuilles qui rougissaient, déjà! Ou est-ce que le journaliste a vu ça? C'est pas l'automne. Les idées se précipitent dans ma tête, les noms aussi que j'utiliserai pas. M'a dire comme on dis t'a pas voulu aller à l'école bein endure. Tout à coup je pense à L'Île des Moulins, au parc qu'on appelait des canards. Les soirées passées a niaiser là. C'était un peu la rue, jeune, dehors, pas encadrée qu'est-ce qui restait a faire sinon se saouler. Elle est derrière ma vie de bum, je suis certain de pas être le seul qui soit passé par là. J'ai retraité dans le goulag occidental et je rêve moins grands moins gros à mon âge il est temps. Y'a tout ceux qui m'ont lu et que j'ai blessé, toute mes excuses pourtant si vous étiez là c'est qu'il y avait une raison. Demandez moi pas je la connais pas. Je donne ça à la machine c'est pas un moulin à viande, je hache, je hache et je hacherai allez y vous verrez. Ce soir c'est la demande de pardon. Je vous ai écris comme ça s'est présenté et j'ai envie de pas l'envoyer. J'ai de la peine.... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire