lundi 3 août 2015

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je crois pas que vous m'attendiez ce soir, suis sortis du goulag occidental pour me rendre par dessus le viaduc sous lequel y'a de la gaffe dans Hochelaga Maisonneuve. J'ai peur de passé là la nuit, les marlous se cherchent des serins. Pas grand chose d'édifiant ce soir. Je me sent vraiment dans le bas de la ville. Y'avait une odeur de moufette, le climatiseur fonctionne, heureusement. Je sais pas quoi vous écrire qu'un pick-up blanc à la cerise jaune a ralentis quand j'ai traversé la rue, le chauffeur m'a dévisagé. J'ai encore ouvert ma trappe trop grande suis allé dire que je suis impuissant devant des femmes elles ont rie. Je suis pas impuissant la sexualité je trouve ça compliqué. Aller coucher les enfants ça s'en viens corsé, je trouve les femmes attirantes quand-même mais pas au point de payer. Je pense au MTS quand on est infecté c'est pas drôle heureusement ç'est jamais arrivé. Je suis vraiment dans l'intime ce soir... J'ai peur ce soir, mes mots s'en vont partout ma vie se morcelle en court chapitre et je me souviens pas de ce que j'écris. Le souvenir c'est cette maison de chambres que j'ai habité une sorte de mourroir avec une variété de malades si ça se dis. J'ai résisté et ce soir je m'abandonne encore pour pas y retourner. Je veux pas crever il est trop tôt Je suis brave pour vous écrire chez moi mais dans la rue j'ai peur et je ne sais pas... La nuit m'intéresse plus y'a longtemps que je l'ai abandonné, les éclairages rutilants, les lasers et les stroboscopes ne m'impressionnent plus. Je suis resté un enfant longtemps, narcisse aussi "rien ne s'oppose à la nuit"-Je crois que c'est d'Alain Bashung et justement je m'oppose à la nuit, j'aime la lumière du jour, les vrais visages diurnes, non! Je me cache plus la face j'ai plus de cachette. Quand j'écris comme ça je ferme les portes et attire les prédateurs. Je courre à la réclusion à l'enfermement volontaire à faire livrer de la pizza et des mets chinois. Y'a rien de virtuel dans cette écriture j'essais de m'en tenir au vrai, ma peau vaux pas cher, c'est de valeur comme on dis. La folie voyez vous cette fameuse folie qui fait qu'on oublie et qu'on régresse dans des mondes sordides, je veux plus la vivre cette folie pourtant je sais pas quel chemin prendre. Je vais terminer ça comme une prière parce que parfois il n'y a que ça le reste c'est de la foutaise. Je compte sur vous pour avoir de bonne pensées pour moi. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

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