Bonjour! Bonsoir! Je crois vous écrire rarement sur
mes implications en dehors du goulag occidental. Cette chose qu'on nomme la
pleine citoyenneté qui est une façon de déterminer le rétablissement. Je crois
qu'il y a des résistances a mettre en place un système par et pour les "malades"
mentaux. Politiquement je dirais que nous sommes quelques milliers a adhérer a
cette vision. On cherche tous a se rétablir en faisant valoir nos droits. Sur un
plan plus personnel y'en a quelques un qui croient pas que je souffre de
schizophrénie mais pour moi mes implications sont un gage de
rétablissement.C'est difficile cette nuit j'essais d'articuler quelque chose, de
démontré qu'ennemis il y a, même si on peux me taxer avec véracité de paranoïa.
Comment vous dire que dans un lieue de pouvoir, les comités, les c.a. , les
assemblées générales y'a souvent des batailles qui exigent une médiation. Vous
voyez bien que je vais pas bien cette nuit, j'arrive pas a articuler ce que
sont, et ce que veulent dire ces implications et là je pense à la médications
qui permet un certain contrôle mais en même temps soulage... Si je comprend bien
le modèle proposé on demande aux patients-partenaires de développer, de faire
part de leurs expériences pour développer de meilleurs soins sans oublier que
l'expérientiel reste monnayable. Probablement que vous en avez rien a faire de
tout ça. Pour moi c'est une bataille quotidienne, un combat de tout les instants
contre ces delusions comme ils disent en anglais, ces sentiments d'envahissement
chez moi. Je dois accepter ce que je ne peux changer. Hier j'assistais à une
assemblée générale je crois que ma présence a pas changé grand chose, là je
pense à une sorte de syndicat qui défend les patients-partenaires. Je suis un
peu perdus dans tout ça je sais pas qui sont mes alliés vers qui me tourner. Je
crois être une sorte de militant mais y'a tellement de groupes de personnes en
rétablissement sans parler des pairs-aidants, je suis mêlés c'est pas facile. Je
sais bien que le médecin généraliste à cause de l'épaisseur du dossier
psychiatrique qui forme un écran, à tendance a tout ramener les symptomes de
maladie physique à la maladie mentale et je vous parle pas de la travailleuse
sociale du C.L.S.C qui me rappelle pas heureusement on peux téléphoner à la
praticienne ressource de l'institut. Comment vous dire que j'aimerais être
détaché de ce système de santé mentale mais c'est paradoxal j'en ai besoin. Je
termine là dessus, je sais ça demanderais plus de dévellopement. J'y reviendrai
peut être. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Bernard
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