mardi 7 juillet 2015

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j'ai de la difficulté a vous écrire parfois le goulag occidental m'apparait pas assez grand. J'apprend des choses que j'ai pas besoin de savoir. Comment vous écrire ce soir, je partirais pour Paris quand on veux écrire en français c'est là qu'il faut être? Ma vie se passe entre le bruit du balai brosse et celui des motos... Immense sentiment de solitude ça reviens et ne me quitte jamais... Psychotique avant l'heure j'écoutais Tubular Bell dans le sous sol chez mon regretté père. J'essaye d'être simple je crois que c'est ce qu'il aurais voulu, travailler ramener l'argent pour le loyer la nourriture et les habits et le reste pour les soirées de loisirs telle était sa façon de vivre. C'étais pas un sentimental ça ne l'aurais pas intéressé de savoir que j'ai arrêté de boire, de consommer ces mondes là étaient à des milliers d'univers du sien. Maintenant c'est moi le vieux bonhomme, il est trop tard pour recommencer ma vie. Je m'en fait une en rabouttant mon passé et pense au présent. Je veux pas débâtir ce que les autres ont mis des années a bâtir. Quand même j'ai toujours eu la tête dans les nuages que ce soit les nuits dans le vieux-montréal, sur la rue Saint-Denis ou dans ce bar du centre-sud. Je préfère écrire devant l'écran que boire en regardant ma sale gueule dans le miroir ouais! Narcisse! J'ai bu aussi sur la rue Saint-Laurent dans des bars ou je comprenais rien de ce qui se disait et ou tout ce que je faisait c'est de commander de la bière. Trompez vous pas! Je regrette pas cette époque j'étais pas du monde juste assez fou pour coucher sur le trottoir. "Que sont mes amis devenus que j'avais de si près tenus et tant aimés"-Ruteboeuf. Les frasques et les bêtises c'est moi qui les faisait. Je comprend qu'ils m'aient laissé tomber. Ce soir les balançoires grincent, c'est l'été, il fait chaud les amateurs de terrasse et d'apéritif s'en donnent à coeur joie. Moi on veux plus me voir là et c'est bien comme ça... Je veux juste que vous sachiez que maintenant j'essaye d'être honnête. Je vous ai déjà écris là dessus on se réinvente pas, on se refait pas, c'est la vie qui continue. Tout a l'heure je me suis pris au piège de la nostalgie. Je dois pas faire ça ma vie d'aujourd'hui est cent fois meilleures que tout ce que j'aurais pu espérer, j'étais une épave un drifter comme disait le gars. Comme le phénix je renait de mes cendres. En tout cas désespérez pas. Je suis content de vous écrire merci d'avoit lu jusque là!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

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