Bonjour! Bonsoir! On est lundi, je suis debout dans
la nuit. J'ai la bouche sèche, le climatiseur viens de redémarrer.Le goulag
occidental est tranquille.J'ai souvenir de m"être cassé une jointure en voulant
frapper mon frère, il s'est tassé j'ai frappé le mur, quel idiot j'étais.Parfois
j'ai plus rien à dire,il est là le défi composé a partir de rien.Je pense aux
amis qui ne sont plus de ce monde, en vieillissant la mort approche on en est
plus conscient c'est pour ça que je trouve important d'écrire, de laisser une
trace pas une trace de brake dans le fond de mon pantalon mais une trace
"littéraire".J'ai de la peine,j'aurai pas réussis a écrire un livre de mon
vivant pourtant j'étais entouré de gars qui ont étudié aux arts graphiques. Ils
ont tous pris une autre direction que l'imprimerie. Je pense à ce séjour à
Wintapi le chalet que le "Boss" avait loué on a eu du plaisir c'était au même
moment que ma fracture. La nuit comme ça j'essaye de rédiger,j'ai pas la
magnifique écriture du Docteur Ferron, je me souviens dans mon enfance pendant
les vacances du père être passé à Louiseville, je crois que c'est là qu'il y
avait une grosse vache qui ris." Tant qui me resteras kèk chose dans le
frigidaire, je prendrai le métro, je fermerai ma gueule, pis je laisserai
faire"-Georges Langford. C'est ça aussi l'exil du Lac Saint-Jean ça m'a pris
longtemps a arriver.Je me rappelle de Notre Dame du Cap, du Cap de la Madeleine,de Sainte-Anne-de-Beaupré, de beaux sanctuaires un peu plus loin le monastère au Lac Bouchette et l'autre à
Mistassini ces voyages là c'étais de vrai pélérinage avant la lettre. Le long
chemin qui coupais la forêt en deux avec quelques cabanes des rivières et des
lacs de chaque côté,on rêvait d'y pêcher de la truite.Les visites du village
fantôme de Val Jalbert et du zoo de Saint-Félicien sans oublier de déguster le
fameux fromage Perron. Ça c'étais une vacance mémorable de mon enfance, la
baignade à Pointe-Bleue, l'eau froide du lac. Quand on passait à travers le
bois j'aimais bien arriver dans les trépidantes villes du chemin du
Roy.Je trouvais la noce longue, la circulation, à Dolbeau quand on voyait des
voitures qui se suivaient c'est parce qu'il y avait une noce. J'aimais aussi
lire les panneaux publicitaires. J'arrivais en ville avec tout ce qu'elle a de
beau et de mauvais. C'était une partie de mon enfance passé sur le siège arrière
d'une voiture familiale, étonné ébahis, anxieux ne sachant pas ce qui
m'attendais dans le goulag occidental. Je termine en vous remerciant d'avoir lu
jusque là!!! À la prochaine j'espère!!!
Bernard
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