Bonsoir! Bonjour! J'ai parlé d'un oncle avec la
matriarche quand je pense à lui ça me paralyse, comme si j'avais pas le droit
d'écrire. Ai lu des choses sur le vrai goulag, ça ressemble au Lac-Saint-Jean
dans les années vingt trente, des scies mécaniques et des bûcherons des draveurs
aussi. Mon goulag occidental contemporain est tout en voitures et en condos, on
y choisis l'exil pour être plus prêt du boulot, je vous ai déjà écris là dessus.
C'est normal pour moi d'être dans le bas de la ville, je suis pas d'une famille
riche j'ai du m'exiler ici parce que les loyers sont moins chers. Le printemps
s'en viens et parfois je me sens contraint comme si j'avais pas le droit de
respirer. Je veux pas, j'ai pas fait comme eux la richesse matérielle signe de
pouvoir ça m'intéresse pas. L'ingénieur parlait des donneurs d'ouvrages à moi on
en a jamais donné autre que balayeur, moppologiste, spécialiste de la
serpillière. Je reviens là dessus quand je pense à la shop de mon enfance. C'est
loin tout ça je pardonne et j'espère qu'on me pardonne. La télé est sur TV5, les
châteaux de la Loire, je pense quand même à la pointe des Chäteaux en
Guadeloupe, parfois c'est comme si on m'interdisait de vivre pourtant ces gens
là savent même pas que j'existe. Je percerai jamais le milieu littéraire je fait
ma petite affaire tout seul. Les décorations et les prix très peu pour moi je
suis misanthrope. Je t'aiderais bien toi avec mon petit peu de foi, je prie pour
toi. J'essais de mettre du spirituel dans mon abord ce soir, du goulag
occidental. Lentement je deviens vieux mais moins fou, vous me le direz quand
mes délires seront plus construit. C'est le soir au goulag à la télé ils parlent
de miel au Québec les abeilles disparaissent on exile les ruches, y'en a sur les
toîts des édifices de Montréal, ça prend des fleurs a fertiliser, le transport
du pollen, cet histoire là on l'apprend tout petit, le pistil... et les
étamines, le pollen, je crois que c'est la première façon de se reproduire qu'on
apprend à la petite école c'est pas très cochon quoi que le miel... À
Saint-Claude on dormait sous un filet pour se protéger des moustiques, les
apiculteurs se protègent aussi se faire piquer par des milliers d'abeilles c'est
pas réjouissant. Comme toujours je vous écris sans savoir ou je vais mais je
sais ou je suis dans le goulag occidental, la neige fond c'est bien. Je termine
encore une fois en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine
j'espère!!!
Bernard
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