Bonsoir! Bonjour! Exceptionnellement je vous écris
un samedi soir, y'a pas de hockey. On a gagné la partie hier. Je pense à Kodama
qui me donne plus signe de vie. Il est peut être fatigué de me lire. C'est vrai
qu'avec le temps le goulag occidental deviens moins exotique. Hier j'ai vu une
photo ou on on déblaiyais la neige des routes en Sibérie, ici ça semble finis
mais c'est quand même pas la chaleur de la Guadeloupe. Soudain je me rappelle le
Lux sur Saint-Laurent cet espèce de grand café tout en magazine ouvert toute la
nuit. Le samedi soir quand y'avais rien a faire on se ramassait là, une frite et
une bière importée ou une des premières bière artisanale la Belle Gueule. Je
sais pas trop quoi vous écrire, le samedi soir ça longtemps été synonyme de
lendemain de veille. Pour moi parfois ça rimais avec psychose et urgence
d'hôpital. Je réalisais pas que cet étât là je le devais à ma
surconsommation...Psychotique avant d'être saoul ou saoul avant d'être
psychotique? Je jouais au bum seul a trainer dans la ville dans les endroits
ouvert après les heures... Le maire parle de garder des endroits ouvert vingt
quatre heure. Je me rappelle je m'assommais a en être malade et on me laissait
pas dormir sur le comptoir du bar. Ouais! L'alcool c'était une façon de soigner
ma paranoïa, ma peur maladive, d'invertis je devenais extravertis... Je pense
aux policiers, j'ai peur d'eux, j'aimerais pas me faire enfermé... Je continus
quand même à vous écrire, il fait noir et y'a mes poèmes haineux sur les femmes
tout ça c'étais dans mon subconscient. J'aime les femmes mais j'arrive pas a en
garder une. Je ne chasse plus, les femmes sérieuses sont occupées le soir elles
travaillent ou étudient celle de mon âge sont bien casées... C'est gênant de
vous écrire là dessus maintenant que je suis rangé que je reste un fou moins
allumé. Maintenant comme on dis je suis un vieux bonhomme solitaire qui gratte
le papier espérant faire une oeuvre. Ce soir j'avais froid et comme un Proust
raté je chauffais le studio, la chaleur ça fait du bien et dehors la nuit est
peuplée de mâles qui cherchent de la compagnie, Non! Non! Pas d'étrangers c'est
des problèmes souvent ils sont itinérants et se cherchent un endroit pour
pieuter. Je le sais je l'ai fait je cherchais un endroit pour fuir mes
créanciers pour dormir sans m'inquiéter. C'était impossible ça vous rattrappe
toujours. C'est pas très fort ce que je vous écris ce soir. J'ai pris un café,
y'a l'angoisse et l'anxiété comme toujours. Je dois rester à mon affaire, écrire
toujours écrire pour essayer de vous plaire. Drôle de chronique, c'est pas les
chroniques d'une mort annoncée, je veux pas mourrir, je veux voyager, voyager
léger. J'ai oublié le four, j'y fait réchauffer des saucisses en crôutes... Le
courage c'est de faire les choses malgré la peur. Y'a pas de rapport avec les
Pogos. Je sais pas pourquoi je pense à mes nièces puéricultrices, c'est parce
que je suis puéril, je l'ai déjà écris. Elles ne me liront pas elles ont mieux a
faire a élever leurs marmots. Je termine en vous signalant que j'accepte vos
commentaires quel qu'ils soient. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine
j'espère!!!
Bernard
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