Bonsoir! Bonjour! Je mange une orange... Comment
vous dire que j'essaie de pas trop demander.Tout à l'heure dans le parc en face
ils ont installé une grosse bâche bleu et dessous des chaises, je sais pas
pourquoi... Ha! Et tiens je vous le dis!!! Je m'auto dénigre je suis un gros
fou, un gros malade mental pourtant c'est toujours une tentative de voir les
choses malgré les murmures incompréhensibles de l'autre. Je suis un gros coco
dirais le collègue. Dehors un chien jappe et un passant aussi. La Guadeloupe
m'est rentré dans le corps, j'espère que l'hiver tire à sa fin. Je pense au
docteur qui bégaie je crois qu'il ne m'aime pas... Ce foutu besoin d'approbation
je fais je crois les choses pour le mieux, comme on dis on peut pas plaire à
tout le monde et à son père. Ai mangé un sandwich en Martinique suis arrivé là
en avion à moteurs hélices, j'étais jamais monté là dedans c'est bien,ça
s'envole assez vite. Étrangement après quelques heures de vol en C-Séries mon
mal de genoux disparait. Je regarde la carte, souvenirs de Pointe des Châteaux,
et après de la plage des Raisins clairs, la magnifique plage de Sainte Anne et
ensuite Le Gosier, je crois que je vous ai déjà écris là dessus, je le fait
encore pour raviver le souvenir pour m'y voir encore. Ce soir dans le goulag
occidental il pleut, c'est bon signe la neige va fondre, l'eau d'érable va
couler, on s'éloigne jamais assez toujours de retour dans le Goulag occidental
sur une île aussi entre un fleuve et une rivière. Je pense au Tropique du
cancer, et au Tropique du capricorne d'Henri Miller, c'est chaud quasiment
porno.Moi ce que j'écris ce seras jamais à l'index ça n'existe plus, les gens
vont plutôt en rire c'est plus facile dans un monde ou on expose les photos de
Robert Mapplethorpe comme des chefs d'oeuvre y'a plus de limite, l'origine du
monde de Courbet ça défrise plus personne. Le vrai scandale c'est le sang qui
coule, en Guadeloupe j'avais oublié tout ça. Maintenant c'est la nuit, j'essais
de vous dire plutôt que de fuir. Ce soir ça gueule et ça tousse c'est pas des
voix, je suis chez moi. Ouais! Je vous finirai pas ça en apothéose, quand je
vous écris je me sent un peu mieux, ça allège cette souffrance. Je ne veux pas
prendre des moyens plus dangeureux. J'ai assez donné dans ces eaux là. Tout à
coup le l'autodénigrement de la journée reviens. Je cesse donc ici de peur de
vous ennuyer. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine
j'espère!!!
Bernard
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