Bonsoir! Bonjour! Je sais pas pourquoi j'ai de la
peine, ça sert à rien de chercher des mots savants pour exprimer cette peine.
C'est la solitude, je cherche le bonheur je suis pas trop zen, mon sentis est
lourd. J'ai souvenir de ces longues soirées à l'urgence de l'hôpital, attendre
et attendre dans un endroit sans réponse... La misère, la misère, j'étais
inconscient ces longs moments avec la peur au ventre, pourtant c'est pas dans
une ambulance ni à l'hôpital qu'on est en sécurité. Je me suis calmé j'arrive a
vivre avec moi sans avoir besoin de trop de soins. L'hôpital c'est la douleur,
les longs corridors, les cris, les pleurs et parfois la mort. J'ai souvenir des
ultra-sons à l'urgence psy peut être que j'hallucinais. Quand on est sur une
civière devant le poste d'observation c'est parce qu'on a dis qu'on voulais
mourrir pas question d'isolement dans une chambre. C'est pas que j'étais
niaiseux, je savais pas de quoi je souffrais en romantique je croyais avoir une
maladie de poète. Je cherchais l'asile. J'ai trouvé la série 19-2 hier, très
dure, je pense à ces sales pédophiles... Je sais vous parleriez pas de vos
séjours à l'hôpital, de votre santé mentale défaillante, c'est pas a fréquenter
des endroits de consommations décadents qu'on cultive sa santé mentale. Ce soir
il neige c'est bien, j'ai du refaire mes leçons d'enfance apprendre a respecter
mes devoirs c'est simple mais la psychose était pour moi un vécu enfantin. Y'a
les policiers qui m'ont accompagné à l'hôpital, je crois qu'ils en avaient vu
d'autre. Je me répète je réinventerai pas ma vie, je sais pas de quoi demain
seras fait, je suis vieux... La neige a cessé, je dois prendre soin de moi, les
plus beaux vers ont déjà été écris, dehors on entend reculer la machinerie, les
tracteurs et les charrues c'est pas très poétique. La peur, la maudite peur que
j'arrivais pas a surmonter. J'ai pleuré tant pleuré de voir ma vie se décomposé,
dans une chambre d'hôpital je croyais me cacher. Ça vous intéresse pas ces
voyages dans la folie la nuit. Je reste ici sans ennuis et sans nostalgie
j'essais de reconstruire ma vie, il est un peu tard. Un lourd vécu a cherché le
phare, en hurlant à la place aux poètes de la regretté Janou Saint-Denis. J'ai
tant hurlé a me faire casser la gueule, personne ne voulais m'entendre dans mes
jurons. Ce que je vous écris là c'est de l'ordre de l'intime mais je cherche
plus a me cacher, je suis trop débâtis pour me rebatir. C'est pour ça que
j'écris. Je vous demande pardon en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la
prochaine j'espère!!!
Bernard
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