Bonjour! Bonsoir! Ce matin on va pas loin juste
devant chez moi et dans mon sentis intérieur. C'est assez difficile de nommer ce
que je sent et ressent, me sentiments mes émotions d'un samedi après midi. En
face c'est le parc Jos Montferrand et plus loin le garage d'autobus de la STM au
dessus l'édifice de la bibliothèque et à droite les tours Frontenac. Je me sent
étourdis et j'ai de la difficulté a dire que je m'ennuis parfois je comprend que
c'est interdit que je devrais toujours être heureux et pimpant d'humeur
resplendissante. À droite y'a aussi en bleu la murale de Gaz Métropolitain. Mon
quartier à la frontière du Centre-Sud et d'HoMa sur le bord de la track est
tranquille, des voitures qui passent pas beaucoup de piétons et des gens qui
jouent avec leurs chiens dans le parc. Je réfléchis sur le sens du mot travail
ce que vous lisez présentement c'est du travail ou un passe temps? Le travail ça
dois toujours être un cauchemar, de la souffrance? Mon ami le marcheur
poursuivis semble avoir été assommé, il marche toujours mais moins vite et ce
qui est remarquable il regarde plus en arrière, il marche plus lentement et
s'est laissé pousser une barbe. Un chauffeur d'autobus en relève un autre.
Parfois je veux arrêter tout ça mais qu'est ce que je vais faire? Je pense à mon
lecteur qui travaille chez Bombardier qu'il s'en fasse pas trop moi je suis très
fier de lui. Hier je discutais dans l'abri-bus avec une dame dans la
soixantaine, elle plaçait toute sa fierté dans son travail de camelot. Ce que je
comprenais c'est qu'elle voulais se faire dire qu'elle étais mieux que les
autres!!! Vivre et laissez vivre madame, on a tous nos raisons pour être où on
est pour faire ce qu'on fait. J'allais vous écrire que je m'en veux mais c'est
pas vrai je suis content d'être ce que je suis même si on se paye ma gueule, si
les angoissés chantonnent quand ils me croisent. Mais ça c'est de l'ordre de ma
souffrance paranoïaque, la raison qui fait que je m'enferme chez moi et
doublement dans mon sentis. Je pense au Nouveau Théâtre Expérimental au regretté
Robert Gravel. Le NTE c'est une institution du quartier y'a longtemps que j'y ai
mis les pieds. Là je m'écarte de mon coin de rue, j'entend le train qui
siffle... Mais oui! Je suis loin des beaux quartiers mais je me suis fait une
vie ici et je reviens au départ parfois je m'ennuis mais l'hiver partout c'est
gris. Je sais vous voulez de la poésie j'y arrive pas tout ce que je sais faire
c'est du bruit. Je vous dis merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine
j'espère!!!
Bernard
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