Bonsoir! Bonjour! J'ai regardé les actualités, les
inondations dans le sud de la France et autour de la Méditerranée, je prie pour
eux. Ici on attend de la neige quinze centimètres, je vais dire comme mon
lecteur de Lachenaie c'est pas une tempête, de toute façon on a l'habitude.Ce
soir je suis un peu triste comme je vous l'ais écris souvent ces jours ci mes
muses dorment. Je pense à ma visite à Paris le printemps dernier, les commis de
l'hôtel qui disaient "si il vous plait" hors contexte pour moi "si il vous
plait" c'est dans la demande pas dans la réponse. Remarquez c'est peut être ma
schizophrénie ou mon statut d'assisté... Ce soir j'ai vu des avions à la télé ça
me rend heureux. Je rêve de repartir. C'est vraiment l'hiver quand les mulots
cherchent a se faire un nid dans les murs et a manger dans les armoires,
l'exterminateur est venu s'en occuper... "Que c'est triste Venise"-Charles
Aznavour, quand je suis allé à Trieste en train je suis passé par Venise c'étais
comme si le train s'étais transformé en bateau y'avait de l'eau à babord et à
tribord c'est tout ce que j'ai vu de Venise la mer. Changement de sujet je pense
à la réforme en santé, de toute façon c'est toujours préférable de se tenir loin
des hôpitaux ça rend plus malade mais parfois on a pas le choix la psychose est
trop forte. Moi dans ma folie j'ai souvent pensés à Nelligan comme à Jim
Morrisson ou Charles Bukowsky. Je sais pas si ma folie était ordinaire assez en
tout cas pour lire Nexus, Plexus, Sexus d'Henry Miller. J'avais peur pourtant là
aussi je lisait le Chant du bourreau de Norman Mailer pour après me saouler et
vouloir mourrir autant qu'Hemingway. J'étais pas au bon endroit l'urgence
psychiatrique c'est pas le département d'étude littéraire de l'UQAM. Je suis
content ça fait longtemps que j'ai été hospitalisé, c'est un peu vous mes
lecteurs qui permettez ça, j'apprécis votre lecture de mes tentatives
littéraire. J'attend la neige c'est beau quand c'est tout blanc ça donne de la
lumière."Ha comme la neige a neigée..."- Émile Nelligan et je vous cite Lucien
Francoeur le grand poète rockeur que j'ai toujours aimé. "C'est moé le freak de
Montréal..."-Lucien Francoeur. Francoeur c'est un peu le poète des paumés, le
rockeur sanctifié, pardon! Ce soir j'ai l'âme tranquille. Je veux plus mourrir
la vie est trop courte. J'arriverai pas a faire oeuvre intelligente. Je me
défenestrai pas même si je rêve encore à l'obscur et peu connus poète Sylvain
Campeau, faites vous en pas c'est pas des rêves érotiques il crève dans mes
nuits. Pourquoi on a tant de poètes et pas de pays... Surtout qu'on risque
d'avoir un magna des médias comme chef de l'opposition ce seras pas lui qui va
s'occuper des services sociaux, c'est pas une belle phrase. Je suis pas
cartomancien je prédis pas l'avenir. J'arrête donc en vous remerciant d'avoir lu
jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Bernard
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