Bonsoir! Bonjour! Je vous raconterais
bien une histoire de char des années soixante dix mais les M.A.D.D. virerais
folle. C'est pas tellement que je roulais vite, mais j'urinais et je vomissais
un peu partout. J'ai pas eu de char assez longtemps pour me mettre dans le
trouble. Pepa m'avait vendu son gros Oldsmobile, que j'ai jamais payé et que
j'ai laissé à Baie-Comeau trop paranoïaque pour allés au garage. Bein oui!
J'étais à Baie-Comeau et comme un niaiseux j'essayais de coucher au poste de
police provincial. J'avais donné le numéro de téléphone de mes lecteurs de
l'Outaouais et la police m'avait envoyé coucher dans une maison de thérapie, une
religieuse m'avait reçu et offert une chambre avec un lit et de beau draps
propres. Je me suis rendus compte des années plus tard que c'étais une maison de
thérapie. J'aurais du rester là j'aurais fait moins de folies. Ce soir j'écoute
de la musique country et pense à l'ami bec-de-lièvre avec qui j'avais fait le
tour de la gaspésie. Encore une fois à Baie-Comeau bein saoul à la brasserie
j'insultais tout le monde et je voulais manger. J'étais tellement baveux je m'en
excuse aujourd'hui, ils ont essayé de m'empoisonner avec raison. Je le méritais.
J'ai scrapé le tapis de la Toyota de l'ami. Jeune et fou sans savoir vivre. Des
histoires de gars chauds c'est intéressant quand on désaoule et qu'on s'en sort.
Je sais pas trop quoi vous écrire cette nuit, je vous parlerai pas de la honda
civic que j'avais payé cent piastres et qui m'a duré tout l'été de la crise
d'Oka. Je faisait Montréal Saint Charles-de-Mandeville avec ça. C'était un char
à pédales on voyait l'asphalte sous le siège, méchante minoune qui m'a lâché
coin Maisonneuve etOntario elle valait juste assez pour payer le towing et la
sortir du chemin. Là je pense à mes voyages sur le pouce à travers la province.
J'avais dis à la thérapeute, une autre, que c'étais pour me tester. J'étais
chanceux il m'est pas arrivé de malheur. Samedi je pense aux gars à l'hôtel qui
essaient de noyer leurs solitudes, y'a juste un bar de danseuses dans le boutte
pis y'a pas assez de femmes pour toutes les gars, c'est plate, je suis pas
supposé parler du passé on en parle que si c'est pour réparer. Les gars sérieux
travaillaient et passaient pas leurs nuit aux toutes-nues... Je sais pas si on
appelle ça avoir du vécu mais ça m'a pris du temps a réaliser que la bière
j'aimais pas ça... Bon! Là je paranoïe sur la machine, je pense qu'il y a des
choses qu'on ne peux pas écrire ça joue des tours. C'est pas fort ce soir. Je
m'ennuis pas de ces longues nuits a délirer en écoutant de la musique à vingt
ans ça va, mais quand on approche de la quarantaine faut se ranger, mais oui je
suis alcoolique mais abstinent ça me change le caractère... J'ai un certain
rétablissement j'hésite à vous en parler. Je suis plus tranquille bien que j'ais
une anxiété. Si vous buvez encore et que vous m'avez croisé dans ma folie
alcoolique je vous fait toutes mes excuses. Je vous laisse là dessus en vous
remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Bernard
P.S. Quand je finis de vous écrire
parfois je me sent bien. Là aussi bien que ça puisse porter à controverse.
J'éxagère je suis pas si connus que ça.
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