samedi 6 septembre 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vous raconterais bien une histoire de char des années soixante dix mais les M.A.D.D. virerais folle. C'est pas tellement que je roulais vite, mais j'urinais et je vomissais un peu partout. J'ai pas eu de char assez longtemps pour me mettre dans le trouble. Pepa m'avait vendu son gros Oldsmobile, que j'ai jamais payé et que j'ai laissé à Baie-Comeau trop paranoïaque pour allés au garage. Bein oui! J'étais à Baie-Comeau et comme un niaiseux j'essayais de coucher au poste de police provincial. J'avais donné le numéro de téléphone de mes lecteurs de l'Outaouais et la police m'avait envoyé coucher dans une maison de thérapie, une religieuse m'avait reçu et offert une chambre avec un lit et de beau draps propres. Je me suis rendus compte des années plus tard que c'étais une maison de thérapie. J'aurais du rester là j'aurais fait moins de folies. Ce soir j'écoute de la musique country et pense à l'ami bec-de-lièvre avec qui j'avais fait le tour de la gaspésie. Encore une fois à Baie-Comeau bein saoul à la brasserie j'insultais tout le monde et je voulais manger. J'étais tellement baveux je m'en excuse aujourd'hui, ils ont essayé de m'empoisonner avec raison. Je le méritais. J'ai scrapé le tapis de la Toyota de l'ami. Jeune et fou sans savoir vivre. Des histoires de gars chauds c'est intéressant quand on désaoule et qu'on s'en sort. Je sais pas trop quoi vous écrire cette nuit, je vous parlerai pas de la honda civic que j'avais payé cent piastres et qui m'a duré tout l'été de la crise d'Oka. Je faisait Montréal Saint Charles-de-Mandeville avec ça. C'était un char à pédales on voyait l'asphalte sous le siège, méchante minoune qui m'a lâché coin Maisonneuve etOntario elle valait juste assez pour payer le towing et la sortir du chemin. Là je pense à mes voyages sur le pouce à travers la province. J'avais dis à la thérapeute, une autre, que c'étais pour me tester. J'étais chanceux il m'est pas arrivé de malheur. Samedi je pense aux gars à l'hôtel qui essaient de noyer leurs solitudes, y'a juste un bar de danseuses dans le boutte pis y'a pas assez de femmes pour toutes les gars, c'est plate, je suis pas supposé parler du passé on en parle que si c'est pour réparer. Les gars sérieux travaillaient et passaient pas leurs nuit aux toutes-nues... Je sais pas si on appelle ça avoir du vécu mais ça m'a pris du temps a réaliser que la bière j'aimais pas ça... Bon! Là je paranoïe sur la machine, je pense qu'il y a des choses qu'on ne peux pas écrire ça joue des tours. C'est pas fort ce soir. Je m'ennuis pas de ces longues nuits a délirer en écoutant de la musique à vingt ans ça va, mais quand on approche de la quarantaine faut se ranger, mais oui je suis alcoolique mais abstinent ça me change le caractère... J'ai un certain rétablissement j'hésite à vous en parler. Je suis plus tranquille bien que j'ais une anxiété. Si vous buvez encore et que vous m'avez croisé dans ma folie alcoolique je vous fait toutes mes excuses. Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
Bernard
 

P.S. Quand je finis de vous écrire parfois je me sent bien. Là aussi bien que ça puisse porter à controverse. J'éxagère je suis pas si connus que ça.

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