Bonjout! Bonsoir! Encore debout à pas d'heure! En
prenant le lait pour le café dans le frigo j'ai humé le parfum, d'autre dirait
l'odeur, du fromage d'Oka.Moi et le fromage j'en ai de toute les sortes,
cheddar, bleu, fondu,fumé, camembert, suisse, et plus. J'adore ça.Cette semaine
les denturologistes semblent suivre ma trace deux appels d'entretien pour mes
prothèses... Les prothèses dentaires un sujet tabou sauf pour la femme qui fait
la publicité du fixatif. Vous voyez c'est comme toujours dans le goulag
occidental des sujets banals et j'ai encore beaucoup de croûte pour faire des
phrases qui ont du sens. Je pense à mon lecteur critique d'art m'excuse si je
l'ai blessé dans mon blog précédent c'étais pas mon intention. "Les uns et les
autres"un film de Lelouch que j'avais bien aimé. J'en suis un des autres.Non!
Non! Non! Je me prend pas pour un autre juste moi c'est déjà assez. J'entend
l'autobus terminus tout le monde descend c'est une phrase que je trouve très
musicale. Oui, avant j'écrivais avec une espèce de musique en moi maintenant je
la cherche note pas note, je compose. Je sort chaque phrase du tumulte, vous me
direz ça fait pas une symphonie mais je me réclame plus du free jazz. Comment
allez vous? Avec le rythme on peux pas tricher il est là et ça y est. Il est
absent et on se plante. Je suis pas Verlaine je suis pas Rimbaud ni Baudelaire.
Je met beaucoup d'air sous tout ces mots c'est pour vous plaire. Je bois
beaucoup d'eau fait comme le maire de Toronto.Allô! Allô! Allô! Trois fois la
terre, trois fois le go et la misère j'en parle pas trop, c'est de mon père
anti-héros sans caractère je broie des os.Je voie la mer comme un idiot je fait
des vers sans mystère sans repos. Bon! Ça veux dire ce que ça veux dire. J'ai
toujours les grands poètes du dix neuvième siècle en tête et souvent je pense
aux notre Giguère, Miron, Francoeur, Langevin, Vanier, Godin j'ai jamais entendu
parler d'une terre aussi fertile en poète que la notre. On y arrive jamais au
pays c'est peut être pour ça qu'on prend soin de nommer les choses, une
nomanclature qui s'arrêteras pour mieux repartir une fois le pays fait. Moi là
dedans au goulag occidental les jeunes filles trouvent que je suis une pute. Je
mange dans toutes les auges. Elles ont raison je suis un pauvre cave mais je
vais pas plus loin et vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine
j'espère!!!
Bernard
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